Quand l’artiste-peintre Hélène Lachapelle se lâche « lousse »

Les occasions pour une artiste-peintre d’exposer le fruit de son travail en atelier sont souvent rares, et c’est avec grande joie qu’Hélène Lachapelle a accepté l’invitation de la bibliothèque de la ville où elle réside d’accrocher à différents endroits ces 34 toiles qu’elle a retenues, dont une bonne vingtaine peinte en 2022.

« Je suis, en effet, très contente de pouvoir exposer dans ma ville et dans un lieu public. C’est, pour moi, un grand accomplissement que de me dévoiler de la sorte, une grande permission que je me donne », raconte l’artiste-peintre de 68 ans qui a commencé à peindre à l’âge de 25 ans aux côtés du défunt Samir Kachami, et de façon plus « sérieuse » à partir du milieu des années 1980.

En fait, c’est à la suite de sa participation au 10^e anniversaire de la bibliothèque Guy-Bélisle, en octobre dernier, où Mme Lachapelle avait un kiosque avec certaines de ses toiles, que l’invitation d’en exposer plusieurs autres sur les murs de la bibliothèque eustachoise est venue.

Agente de développement à la bibliothèque Guy-Bélisle, Fanny Leclerc est également heureuse de voir cette nouvelle exposition être devenue réalité et invite d’ailleurs tous les artistes-peintres résidant à Saint-Eustache à ne surtout pas hésiter à communiquer avec elle au 450 974-5035 pour discuter des possibilités qui s’offrent à eux.

Une démarche artistique appelée la « loussitude »

Pour ce qui est de cette exposition qui a pour thème « Entre ciel et terre », titre de l’un de ses plus récents tableaux, celui-là aux tons chauds, Hélène Lachapelle mentionne qu’elle se veut la suite de cette démarche artistique appelée la « loussitude » à laquelle elle a été initiée en 2006 par Caroline Archambault, une artiste-peintre de Saint-Sauveur.

« C’est une façon de laisser-aller, d’y aller pas à pas, sans désir de contrôler ou de vouloir quelque chose [de précis]. C’est de laisser passer dans ma main, dans mon geste, ce qui se présente dans l’instant présent. Il ne faut pas que je pense, que j’analyse. C’est d’y aller de la façon intuitive, et non structurée. Des fois, il y a de la magie et je me dis : ‘’ wow’’. J’aurais voulu faire cela et j’en aurais été incapable », d’expliquer l’artiste-peintre pour qui cette démarche lui a permis de changer certes sa façon de peindre et de trouver sa voie artistique, mais aussi, finalement, de « toucher à quelque chose qu’elle aime ».

Notons qu’il sera possible de discuter de « loussitude » avec Hélène Lachapelle et d’admirer les toiles qui résultent de cette démarche artistique ce dimanche 15 janvier puisque l’artiste-peintre sera présente à la salle polyvalente de la bibliothèque Guy-Bélisle (12, chemin de la Grande-Côte), de 10 h à 16 h, pour rencontrer le public.

Celle-ci se rend aussi disponible sur rendez-vous. Pour ce faire, il suffit de lui écrire à l’adresse courriel helenelachapelle@videotron.ca. On peut aussi la suivre sur la page www.facebook.com/HeleneLachapelleArtistePeintre/.