Le Centre d’art La petite église de Saint-Eustache dévoile sa nouvelle programmation d’hiver. Avec plus de 40 nouveaux spectacles, la programmation se démarque pour sa diversité.
Une grande variété d’artistes de tous horizons montera sur la scène de La petite église tels que Michel Pagliaro, Pierre Lapointe, Lisa Leblanc, Alexandre Poulin, Alexandre Barrette et Damien Robitaille, pour n’en nommer que quelques-uns.
« Pour cette saison-là, on a été pour quelque chose d’extrêmement varié autant dans l’humour, que dans la musique. Il y a aussi des artistes autochtones donc il y a vraiment une grande diversité », annonce Maxime Cool-Lévesque, technicien aux communications – créateur de contenu pour le Service des arts et de la culture de la Ville de Saint-Eustache.
La nouvelle année débutera en force les 21 et 22 janvier prochains avec le nouveau spectacle de Virginie Fortin Perdue dans les méandres du rodage. Il s’en suivra une panoplie de présentations qui attireront les amateurs d’humour et de musique. L’étendue de la programmation mettra tout autant en lumière des artistes de la relève. « Il y aura des grands artistes établis, mais il y a aussi beaucoup de nouveaux visages », précise Maxime.
<h3>Plus de nouveautés, moins de restrictions sanitaires</h3>
« On sent la fébrilité des gens depuis les dernières annonces du gouvernement, on retrouve l’engouement qu’on avait avant », continue ce dernier. Dorénavant, la salle pourra être remplie à pleine capacité et ainsi accueillir un plus grand nombre de spectateurs. « C’est une salle très intimiste alors je pense que ce sera beaucoup plus chaleureux », soulève-t-il.
Le début de cette nouvelle programmation marque également la réouverture du service de bar. Étant donné que la salle est en format de cabaret, le service de bar était demeuré inaccessible contrairement aux salles de spectacles régulières. Il sera donc finalement permis de consommer une boisson à l’intérieur de la salle. « C’est une grande nouvelle! Les gens vont pouvoir arriver d’avance pour prendre une bière, profiter de leur soirée. Je pense que ça sera une ambiance plus décontractée tout en gardant le côté intime de la salle », déclare Maxime.
Même si la salle peut finalement être remplie à pleine capacité, le port du masque demeure obligatoire pour toutes les personnes âgées de 10 ans et plus. Puis la présentation du passeport vaccinal accompagné d’une pièce d’identité valide est toujours nécessaire pour les personnes âgées de 13 ans et plus.
Pour consulter la nouvelle programmation ou pour vous procurer des billets en ligne, visitez le site Web [<a href="http://lapetiteeglise.com">lapetiteeglise.com</a>]. Vous pouvez également acheter vos billets par téléphone en composant le 450 974-2787 ou en personne, en vous rendant directement à la billetterie (275, rue Saint-Eustache).

Carolyne Mailhot est bien connue dans la région, elle qui a longtemps pratiqué le patinage artistique avant de débuter sa carrière d’artiste au terme de ses études en théâtre musicale au Collège Lionel-Groulx, en 2010. Ses succès se poursuivent alors que depuis plus d’un an, celle qui est originaire de Deux-Montagnes émerveille les jeunes élèves du primaire de partout au Canada en interprétant le personnage jeunesse Kalimba.
Depuis 2012 que Kalimba traverse le pays pour aller à la rencontre de milliers de jeunes issus de la francophonie avec qui elle partage sa passion pour la musique. Quant à Carolyne, elle a obtenu le rôle en mai 2020, en pleine pandémie.
« C’est vraiment un rôle qui m’a été offert sur un plateau d’argent. La production m’a vendu le projet et le rôle et je n’ai pas pu refuser ! », lance l’artiste qui présente donc depuis lus d’un an le spectacle Kalimba, ça déménage !
Étant donné le confinement, Carolyne a dû l’adapter et le présenter de façon virtuelle, sans public, d’août 2020 à août 2021. Tournée dans un garage, cette expérience, bien qu’enrichissante et formatrice, a été tout un défi. Heureusement, depuis septembre, Carolyne peut enfin s’adresser directement aux jeunes.
« J’ai toujours eu une bonne connexion avec les jeunes. Quand je les croise, ils veulent tout de suite jouer avec moi. On embarque facilement dans un univers ensemble. »
Chanteuse talentueuse, Carolyne interprète toutes les chansons que l’on retrouve sur l’album tiré du spectacle, « sincèrement l’un des meilleurs albums jeunesse » qu’elle a entendus de toute sa vie.
« Ça sonne la tonne de briques. Ce n’est pas enfantin ! », dit-elle.
<h3>Carburer aux défis</h3>
Bien qu’elle présente Kalimba, ça déménage devant des enfants du préscolaire, le spectacle s’adresse surtout aux jeunes âgés de 7 à 12 ans.
« C’est un spectacle de 55 minutes qui est hyper touchant, hyper dynamique ! Je chante, je danse et je joue du ukulele et même de la batterie, des instruments auxquels je n’avais jamais touchés auparavant. Cela me terrorisait ! Mais j’ai toujours carburé aux défis »
Au moment de l’entrevue, Carolyne s’était déjà métamorphosée en Kalimba à 138 reprises. Elle obtient vraiment une belle réponse des jeunes depuis qu’elle est autorisée à aller à leur rencontre.
« On se dit les vraies affaires ! Je leur parle par exemple de mes deux grands-parents qui m’ont tellement inspirée mais que j’ai perdus il n’y a pas si longtemps. Je leur explique que je ne les ai pas perdus en forêt, mais qu’ils sont décédés. »
Le fait de parler d’un sujet aussi délicat avec tant d’ouverture comme le fait Kalimba permet aux jeunes de comprendre qu’il est normal d’avoir des émotions, explique Carolyne.
« C’est correct de laisser sortir des émotions, mais il y a une façon de le faire. Je leur donne des outils à travers le spectacle, sans que ce soit trop scolaire. On s’amuse. On jase. Cela les emmène à me parler durant et après ma prestation et à se confier à moi. Je ne les prends pas pour des enfants et ils aiment ça ».
Carolyne planche déjà sur le prochain spectacle de Kalimba. Encore une fois, c’en sera un rempli de messages destinés aux pré-ados. D’ailleurs, si elle avait un conseil à leur donner, ce serait de se donner à fond dans tout ce qu’ils entreprennent.
« Je suis très curieuse. Au secondaire, j’étais investie dans toutes les activités parascolaires, comme le théâtre et la radio étudiante, et c’était pareil au cégep. Si j’avais un message à lancer aux plus jeunes, ce serait de s’impliquer à l’école et dans leur milieu. C’est de cette façon qu’ils trouveront leurs passions ».

Carolyne Mailhot s’épanouit à travers Kalimba

« On a déjà dit que les clowns sont des poètes en action alors on part de cette idée-là », déclare Pierre Dubois, autrefois connu sous l’alias de Ti-Pit. Après 40 années à faire rire les gens de la région, il présentera ce dimanche son récital de poésie à la Maison du citoyen de Saint-Eustache.
Intitulé « Dubois à l’âge de Pierre », son récital sera aussi diversifié que les talents qu’il a acquis au courant de sa carrière.  « Ce que je présente dimanche, ce sont des textes, des chansons et des poésies », annonce M. Dubois.
Bien connu depuis plusieurs années dans la région des Basses-Laurentides comme étant Ti-Pit le clown, Pierre Dubois met aujourd’hui de côté son costume, son maquillage et ses accessoires pour dévoiler ses poèmes. « À l’intérieur que mon personnage de clown, je composais aussi des chansons pour faire rire les gens et dans les années 60, je composais déjà de la poésie et cette poésie m’a toujours suivie », confie-t-il.
Il profitera également de l’occasion pour présenter un tableau réalisé par Marguerite Vanasse. À coups de pinceau, l’artiste expose le portrait du clown aux cheveux bleus, ukulélé à la main, mais au regard maussade. « C’est une toile qui émotivement représente très bien mon personnage. C’est un clown d’apparence triste, mais qui sourit intérieurement, décrit Pierre. On s’imagine que c’est dans la nature des clowns d’être tristes, mais non pas vraiment. Ce sont des gens qui sont comédiens et moi j’ai joué ce rôle pendant 40 ans. »
Nul besoin de se procurer des billets à l’avance, il suffit de se présenter à la Maison du citoyen de Saint-Eustache avec 5$ à la main à 14h, ce dimanche 21 novembre, pour profiter de l’événement organisé par l&#8217;organisme Toulèsarts.

Pleins de nouveautés cet hiver au Centre d’art La petite église

Plus de nouveautés, moins de restrictions sanitaires