Dès le jeudi, les préparatifs de l’événement se sont adaptés aux conditions météorologiques qui arrivaient. « C’est une queue de tempête tropicale. On sait qu’il y aura quelque chose », disait alors Patrick Charbonneau, maire de la Ville de Mirabel, lorsque rejoint le jeudi précédent. La scène devant être montée, la Ville s’est adaptée et a modifié ses plans, s’assurant d’offrir les activités les plus similaires possibles malgré la météo. « On a annulé le feu d’artifice, mais au moins on va offrir quelque chose au citoyen », soulignait alors le maire de Mirabel.&nbsp;



Ainsi le spectacle de Matt Lang, a eu lieu dans l’amphithéâtre Jean-Bouchard. Seuls les citoyens y étaient acceptés, les places étant limitées. Une aire de restauration était également présente. « Ça fait sept ans que j’habite dans la région et j’aime beaucoup », souligne le chanteur country. Le spectacle n’a pas été modifié selon ses dires, celui-ci s’ajustant facilement entre les salles intérieurs et extérieurs. « Il y a peut-être juste la hauteur de la pyrotechnie qui change », sourit-il.



Pour le spectacle jeunesse d’Éducazoo, il s’est fait au centre culturel du Val d’Espoir, comme prévu. Les jeux gonflables et autres animations ont quant à eux été préparés à l’intérieur de l’école secondaire de Mirabel.

Sonia Sillini a sa petite entreprise artistique qu’elle opère depuis juin 2023,&nbsp;Les autres vies de Sonia Sillini. «&nbsp;Je fais la transformation d’objets usagés en œuvres d’art. J’achète des articles dont les gens se débarrassent à l’échelle locale et je les transforme&nbsp;», explique-t-elle.&nbsp;



Elle combine ainsi deux horaires à temps plein dans sa semaine. Elle travaille pour un employeur pendant 40h, puis se dédie entièrement à toutes les facettes de son entreprise, lui prenant souvent un 30 à 40h également.



<h2>Artiste dans l’âme</h2>



Sonia a toujours eu la passion des arts. Plus jeune, elle dessinait beaucoup, mais abandonnait rapidement, jugeant ne pas avoir assez de talent. À 40 ans, l’année dernière, elle s’est lancée dans le vide en voulant redonner une chance à ce côté artistique. «&nbsp;C’est une passion et ça travaille en même temps ma confiance en moi. Les gens aiment ça et je suis toujours surprise&nbsp;», souligne-t-elle.



Ses créations qui font le plus parler sont les peintures qu’elle fait sur des vestes de cuirs. «&nbsp;Dans le jargon punk rock, on appelle ça des&nbsp;battle jackets. Les gens ont adoré et j’ai maintenant des commandes sans fin dans ce style&nbsp;», ajoute Sonia Sillini. Mais elle ne s’arrête pas aux créations classiques. «&nbsp;Il y a aussi Monsieur-Madame-tout-le-monde qui me demande des vestes peintes avec leurs animaux de compagnie ou des choses qu’ils aiment. Et moi je reproduis tout ce qu’ils veulent&nbsp;», sourit l’artiste.&nbsp;



Mme Sillini profite d’ailleurs de l’engouement pour ses vestes pour en faire profiter des artistes québécois, comme Éric Lapointe et Jean-Marie Lapointe. «&nbsp;J’en ai fait deux pour Rudy Caya, des Vilain Pingouins&nbsp;», se souvient-elle. L’une d’elles avait le logo de la dernière tournée de son groupe, tandis que l’autre était dans le style métal. Elle lui a d’ailleurs remis en main propre, directement chez lui et sa réaction a été profondément positive, selon elle.&nbsp;



Chacun de ces cadeaux aux artistes peut valoir entre 350$ et 500$. «&nbsp;Tout ce que j’achète vient de mon salaire de mon emploi. J’investis beaucoup&nbsp;», souligne l’entrepreneure ajoutant que la valeur augmente également par les heures qu’elle passe sur chaque œuvre.



La Mirabelloise espère un jour pouvoir ouvrir une boutique remplie de ses œuvres et qu’elle soit reconnue chez elle. «&nbsp;Quand on veut vraiment quelque chose et qu’on a un objectif, il faut donner tout ce qu’on a pour le réaliser. C’est ce que je veux transmettre&nbsp;», conclut l’artiste de Mirabel.

Les autres vies de Sonia Sillini:  Rendre l’art accessible

Dans le cadre d’une tournée promotionnelle, le réalisateur, accompagné des acteurs Jean-Carl Boucher et Sandrine Bisson, s’est arrêté au Cinéma St-Eustache le 7 août dernier pour aller à la rencontre des cinéphiles hâtifs de découvrir le quatrième film de cette série autobiographique.



Après « 1981 », « 1987 » et « 1991 », Ricardo Trogi revient en 1995, une période charnière pour le réalisateur, alors dans la mi-vingtaine, qui s’est taillé une place à la populaire émission « La Course ».&nbsp;&nbsp;Dans le cadre de cette compétition diffusée à Radio-Canada, le jeune cinéaste se retrouve entre autres en Égypte, où de nombreuses péripéties l’amènent à se redécouvrir en tant qu’artiste.&nbsp;



<h2>Rires, larmes et nostalgie</h2>



D’ailleurs, le film fait état d’une époque, pas si lointaine, mais bien différente pour les cinéastes qui devaient jongler avec une communication et des équipements bien moins efficaces. « À l’époque, si tu faisais une erreur de montage, c’était très bordélique. On ne le voit pas, mais j’avais 42 cassettes quand je suis parti, ça prenait la moitié de mon sac », raconte le réalisateur et scénariste Ricardo Trogi.



Toujours aussi comique et savoureux pour les nostalgiques, ce dernier volet se veut toutefois plus émouvant. « C’est un peu plus triste que les autres, mais c’est ça! Il y a une certaine tendresse en moi! », s’amuse Ricardo Trogi. Questionné sur ses projets futurs, ce dernier a avoué ne pas savoir ce qu’il l’attend pour la suite. Ainsi, même si « 1995 » semble clore une ère, rien ne confirme que le réalisateur a définitivement conclu ce projet qui a débuté il y a 15 ans déjà.&nbsp;



<figure class="wp-block-image size-large is-resized"><img src="https://bn.leveil.com/wp-content/uploads/2024/08/1995-1-edited.png" alt="" class="wp-image-92128" width="544" srcset="https://bn.leveil.com/wp-content/uploads/2024/08/1995-1-edited.png 785w, https://bn.leveil.com/wp-content/uploads/2024/08/1995-1-edited-327x218.png 327w, https://bn.leveil.com/wp-content/uploads/2024/08/1995-1-edited-96x64.png 96w, https://bn.leveil.com/wp-content/uploads/2024/08/1995-1-edited-768x513.png 768w, https://bn.leveil.com/wp-content/uploads/2024/08/1995-1-edited-615x410.png 615w" sizes="(max-width: 785px) 100vw, 785px" /><figcaption>Photo : Immina Films Pour une quatrième fois, Jean-Carl Boucher interprète le rôle de Ricardo Trogi dans cette série de films autobiographiques.   </figcaption></figure>



À travers cette série, le Québec a vu Jean-Carl Boucher grandir au grand écran. Pour l’acteur, c’est toujours le même bonheur de personnifier le réalisateur dans son parcours de vie parfois banal, parfois rocambolesque&nbsp;: « Puisqu’on a fait trois autres films avant, il y a un plaisir de rejouer ce personnage-là. Depuis le premier film, Ricardo ne m’a jamais mis la pression de devoir l’imiter. Alors, ç’a toujours été fait dans le plaisir. »



Produit par Immina Films et mettant également en vedette Mickaël Gouin, Rose Adam et Claudio Colangelo, « 1995 » est à l’affiche dans tous les cinémas du Québec. Dans les Laurentides, il est possible de le visionner, entre autres, au Cinéma St-Eustache et au Cinéma Carrefour du Nord à Saint-Jérôme. Pour plus de détails, visitez le site internet <a href="http://www.imminafilms.com/fr/">www.imminafilms.com/fr/</a>.

On fête… Mirabel sous la pluie