
<p>Dans les Laurentides, près de 200 activités gratuites seront tenues sous la thématique annuelle de la collectivité.</p>



<p>Pour le co-porte-parole de la région, Marc Sauvageau, il s’agit d’une occasion précieuse pour la communauté de se rassembler&nbsp;: « Il y en a pour tous les goûts, alors j’espère vraiment qu’il aura des gens partout, parce que ça mobilise les communautés. Ça mobilise les gens localement aussi, parce qu’on peut voir ce qui se passe dans notre coin. »</p>



<h2><strong>Glaciers en perdition</strong></h2>



<p>Parmi les nombreuses activités prévues dans les Laurentides, Marc Sauvageau a un coup de cœur particulier pour l’exposition du photographe Lucien Lisabelle,&nbsp;au Centre d’exposition de Blainville: « Ses photos ressemblent à des parcelles de terre et il y a tout un discours sur la beauté et la fragilité de notre monde. Je trouve ça très fort. »</p>



<p>Le public pourra aller à la rencontre de l’artiste, le 28 septembre, dès 13h, pour découvrir sa passion pour la photographie aérienne. Les participants seront ensuite invités à s’inspirer de l’exposition pour créer un glacier coloré à l’aide de pastels à l’huile et de techniques d’estompes.&nbsp;</p>



<h2><strong>Slame-moi ça!</strong></h2>



<p>Amoureux des mots et de la poésie, le porte-parole offrira une prestation de slam à la bibliothèque de Saint-Hippolyte. Se voulant plus une performance qu’un atelier, Marc Sauvageau vise tout de même une interactivité avec son public&nbsp;: « C’est sûr que je vais questionner les gens sur la poésie. Pour moi, c’est un peu ça ma démarche. »</p>



<p>Conscient que la poésie peut intimider, il tient à démystifier cette forme d’art&nbsp;: « On est tous des poètes. On aime tous la poésie, même si pour certains, c’est quelque chose qui fait peur. »</p>



<p>D’ailleurs, pour Marc Sauvageau, le slam sert à rendre la poésie plus accessible. Car si le slam se présente parfois de manière plus rythmée, comme le rap, il peut aussi être lent et doux. « Ça peut être une berceuse, quelque chose de très langoureux, délicat. Mais c’est toujours chargé de contenus. Il y a une profondeur ou une réflexion sur la société », décrit-il.</p>



<p>Lors de sa prestation à l’occasion des Journées de la culture, le 28 septembre, il n’aura pas peur de s’adapter à son public et jouer ainsi sur diverses thématiques&nbsp;: « J’espère que les gens viendront en grand nombre, surtout en famille. Ma poésie, j’essaye de l’adresser autant aux tout-petits, aux adolescents, qu’aux adultes. »</p>



<p>Ce film de voyage sera diffusé dans plus de 50 cinémas à travers le Québec, dont au Cinéma St-Eustache ce jeudi 26 septembre (en présence des réalisateurs), à compter de 19h, et le dimanche 6 octobre (film seulement), à compter de 13 h.</p>



<p>Le film «&nbsp;Malaisie – au pays du durian&nbsp;» est une occasion de connaître un pays où l’hospitalité des habitants se mêle aux paysages spectaculaires. Tout au long du récit de voyage de la sympathique famille, découvrez un itinéraire de 2 000 km aussi varié que merveilleux, survolant la métropole Kuala Lumpur, ses petits villages, sa jungle et ses îles paradisiaques. Enfoncez-vous au cœur de la forêt de Taman Negara pour y découvrir les initiatives de conservation et vous familiariser avec le mode de vie du peuple indigène des Orang Asli. Une expérience riche en découvertes !</p>



<h2>Des voyageurs expérimentés</h2>



<figure class="wp-block-image size-large"><img loading="lazy" width="519" height="640" src="https://bn.leveil.com/wp-content/uploads/2024/09/malaisie_realisateurs-519x640.jpg" alt="" class="wp-image-92571" srcset="https://bn.leveil.com/wp-content/uploads/2024/09/malaisie_realisateurs-519x640.jpg 519w, https://bn.leveil.com/wp-content/uploads/2024/09/malaisie_realisateurs-177x218.jpg 177w, https://bn.leveil.com/wp-content/uploads/2024/09/malaisie_realisateurs-52x64.jpg 52w, https://bn.leveil.com/wp-content/uploads/2024/09/malaisie_realisateurs-768x948.jpg 768w, https://bn.leveil.com/wp-content/uploads/2024/09/malaisie_realisateurs.jpg 830w" sizes="(max-width: 519px) 100vw, 519px" /><figcaption>La famille D’Amour-Bélanger avec Mélia et Samuel à l&#8217;avant, ainsi que Roger et Caroline à l&#8217;arrière.</figcaption></figure>



<p>Passionnée de voyage, la famille D’Amour-Bélanger est toujours à la recherche de sa prochaine destination. Lors du voyage en Malaisie, Samuel (10 ans) et Mélia (12 ans) avaient déjà mis dans leur sac à dos une dizaine de pays sur quatre continents. La famille apprécie particulièrement la nature et les grands espaces, sans toutefois bouder le plaisir du tourbillon des grandes villes.</p>



<p>Roger, ingénieur en environnement, parcours la planète depuis ses 20 ans. Réaliser un film de voyage était un rêve de longue date pour ce globe-trotteur qui a dédié beaucoup de son temps libre à l’apprentissage des rouages. Caroline, professionnelle en administration des affaires, est une enthousiaste du voyage qui profite de chacun de ces précieux moments. C’est elle qui permet d’obtenir autant de collaboration des locaux et qui provoque les situations les plus intéressantes.</p>



<h2>Billets et renseignements</h2>



<p>Pour voir ce film, il faut réserver ses billets auprès du Cinéma St-Eustache directement via le <a href="http://www.cinemasteustache.ca">www.cinemasteustache.ca</a>, ou s’en procurer sur place le jour même de la représentation.</p>



<p>Pour prendre connaissance de la programmation 2024-2025 : <a href="https://lesaventuriersvoyageurs.com/">https://lesaventuriersvoyageurs.com/</a> et <a href="http://www.facebook.com/lesaventuriersvoyageurs">www.facebook.com/lesaventuriersvoyageurs</a>.</p>


Aventuriers Voyageurs: La Malaisie au Cinéma St-Eustache


<p>Deux jeunes élèves de l’École de théâtre du Vieux-Saint-Eustache, issus des groupes de la relève et des 10-12&nbsp;ans, et deux sœurs de surcroît, résidentes de Laval, dans le secteur de Fabreville, jouent dans le plus récent film du réalisateur André Forcier, «&nbsp;Ababouiné&nbsp;», à l’affiche dans les salles de cinéma depuis la fin du mois d’août dernier. Elles ont pour noms&nbsp;Maïla et Tazia Valentir; et elles y campent le rôle de deux… sœurs&nbsp;!</p>



<p>Si&nbsp;Tazia, qui vient d’avoir 12&nbsp;ans, n’apparaît que très brièvement sur le grand écran, sa sœur aînée Maïla, qui aura 14&nbsp;ans au mois d’octobre prochain,&nbsp;tient un rôle d’importance dans ce film où un groupe de jeunes défient, par l’entremise de la poésie, l’ordre clérical à l’aube de la Révolution tranquille. Maïla personnifie Angèle Moisan, une petite «&nbsp;sainte-nitouche&nbsp;», qui, au début du film, sera du côté du clergé, pour ensuite se rallier au groupe de jeunes.</p>



<p>«&nbsp;C&#8217;est beaucoup de répliques. Il y en a des longues, parfois des paragraphes, il y en a des moins longues. Et il y avait des mots que je ne connaissais juste pas, que je ne savais même pas ce qu&#8217;ils voulaient dire. J&#8217;ai fait beaucoup de recherches pour savoir la définition de ces mots. Et il y a eu beaucoup de jours de tournage. J&#8217;ai fait 19&nbsp;jours de tournage sur&nbsp;34. C&#8217;est quand même gros pour de vrai&nbsp;», témoigne Maïla, en entrevue, en compagnie de sa mère, Melissa Boudreault, au sujet de cette première expérience cinématographique.</p>



<h2><strong>Un résultat «&nbsp;surprenant&nbsp;»</strong></h2>



<p>Bien sûr, donner de la personnalité à son personnage a représenté un défi pour Maïla. «&nbsp;Angèle est très loin de ma personnalité, au début du film. C&#8217;est ce qui a été plus compliqué à jouer. Vers la fin, j&#8217;ai pu la faire rayonner à ma façon&nbsp;», raconte celle qui étudie au Collège Letendre, à Laval., ajoutant avoir aimé que le film se déroule dans les années 1950&nbsp;: «&nbsp;Je n&#8217;ai pas vécu ce temps-là, je trouvais ça vraiment intéressant de voir les voitures, les habits, les mots, la façon de parler aussi. C&#8217;était vraiment spécial. Fais que j&#8217;ai vraiment aimé ça. C&#8217;est différent d&#8217;aujourd&#8217;hui&nbsp;».</p>



<p>La jeune actrice dit être, par ailleurs, impressionnée par le résultat qu’a donné au final tout ce travail au grand écran. «&nbsp;Au début, c&#8217;est surprenant. Vraiment surprenant&nbsp;! C&#8217;est le ‘’fun’’ parce que c&#8217;est là que tu peux vraiment examiner tout ce que tu fais, tes mimiques. C&#8217;est beaucoup mieux ce à quoi je m&#8217;attendais, pour de vrai, parce qu’il y a tout le montage des scènes, la musique qui rend le film vraiment magique et les effets spéciaux&nbsp;».</p>



<h2><strong>Le plaisir, puis les auditions</strong></h2>



<p>La jeune actrice mentionne s’être inscrite à l’École de théâtre du Vieux-Saint-Eustache pour le simple plaisir d’avoir, à l’époque, une activité à faire, et aussi pour s’améliorer dans ses exposés oraux à l’école. Elle a rapidement pris le goût de jouer et a même joint, tout comme sa jeune sœur, l’agence artistique Alias pour tenter de décrocher des rôles. Puis, au printemps 2023, Maïla, qui suivait ses cours de théâtre depuis deux ans déjà, passait des auditions qui allaient, on le sait maintenant, s’avérer fructueuses.</p>



<p>Ce rôle obtenu dans le film «&nbsp;Ababouiné&nbsp;» est son premier, et sûrement pas son dernier s’il faut se fier à ses propos. Effectivement,&nbsp;Maïla&nbsp;dit avoir apprécié grandement l’expérience et souhaite bien évidemment décrocher d’autres rôles, même si, reconnaît-elle, c’est beaucoup de « non » pour un « oui ».</p>


Marc Sauvageau, co-porte-parole des Journées de la culture

Glaciers en perdition

Slame-moi ça!