C’est bien peu pour tenter de résumer un univers littéraire qui n’a certainement pas fini de s’enrichir, sachez que ce quatrième opus, intitulé Va me chercher Baby Doll, amène son lectorat à pendre la route avec Cartouche, le personnage principal, une femme qui a purgé sa peine (elle a planté sa lame «entre les omoplates d’un gars en train de violer une jeune Anishinabée») et repris le bois, pour y retrouver une sorte de paix.
C’était sans compter sur cet appel à l’aide de Manouche, cette amie qu’elle a connue en prison et qui s’inquiète pour Baby Doll, sa fille, dont on dit qu’elle serait en train de côtoyer le pire, dans un enfer sur terre, qui passe par le «trottoir et des aiguilles dans la peau». Cartouche ne fera ni une ni deux, elle sautera dans son pick-up et partira de Senneterre pour filer vers Saskatoon, où elle remuera ciel et terre pour retrouver la jeune femme.
Auteure et cinéaste
L’ouvrage fait 192 pages et vient de paraître aux Éditions XYZ, dans la collection Romanichels, tout comme ce fut le cas pour les trois titres précédents: Les étrangères, roman publié en 2018; Histoires nordiques, un recueil de nouvelles qui lui a valu le Prix littéraires des enseignants AQPF-ANEL, en 2014; et Rivière Mékiskan, un roman pour lequel elle a reçu le Prix littéraire France-Québec 2011.
Résidante d’Oka, Lucie Lachapelle a vécu plusieurs années en Abitibi où elle a pu côtoyer la population crie. Ses deux enfants sont d’ailleurs Métis. Elle a été enseignante au Nunavik, puis recherchiste et cinéaste, elle qui a signé, en 1994, un premier documentaire intitulé La Rencontre, portant sur les relations de couple entre Blancs et Autochtones. Vous trouverez d’ailleurs ce long métrage (56 minutes) sur le site de l’ONF. D’autres ont suivi.
Elle partage maintenant son temps entre l’écriture et des mandats comme animatrice d’ateliers et consultante en scénarisation fiction et documentaire, peut-on lire sur le site des Éditions XYZ.
MOTS-CLÉS
Lucie Lachapelle
Va me chercher Baby Doll
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