« Je suis à mi-chemin entre le stress et la fébrilité », confie Luc Langevin. Car avec cette nouvelle production, ce sera la première fois qu’il remontera sur une scène depuis le début de la pandémie.



« Dans mon cas, j’ai fait beaucoup de spectacles virtuels, près de 150 représentations sur une année et demie, alors je n’ai jamais vraiment arrêté de performer. J’ai très hâte de remonter sur scène, mais c’est un tout nouveau spectacle, alors c’est sûr que ça me stress. C’est la première fois que le public verra ces numéros-là », poursuit-il.



« Je veux toujours faire mieux que le spectacle précédent, alors il y a une énorme pression. C’est la seule affaire que je trouve difficile dans le métier que je fais. Tout le reste, c’est du bonheur ».



Le défi d’impressionner



Après plus de 10 ans de carrière, ce spectacle est pour Luc Langevin l’un des plus ambitieux qu’il a réalisé&nbsp;: « Il y a eu beaucoup de défis de production, au sens où trouver des idées, les secrets, le mécanisme par lequel l’illusion va s’opérer, ce ne sont pas tant des problèmes pour moi ».



La complexité de son travail est majoritairement liée à la logistique de créer les mêmes illusions, mais toujours dans des salles différentes&nbsp;: « Le problème, c’est de trouver comment je peux faire en sorte que mes numéros fonctionnent dans une ville différente jour après jour, que ça puisse être monté, puis remonté rapidement, que ça fonctionne peu importe les angles de vue. À ce niveau-là, c’est un très gros défi ».



Vérités et mensonges



C’est dans le contexte de la pandémie que l’illusionniste a décidé de créer son spectacle sous la thématique de la vérité&nbsp;: « Tout le thème m’a été inspiré par la pandémie, autant avec les conspirationnistes, que par le monde en général et l’illusion m’a montré que la vérité c’est quelque chose qui est très relatif, ça dépend vraiment de notre point de vue ».



C’est donc de plusieurs façons qu’il abordera cette thématique, notamment par l’utilisation d’un polygraphe et des numéros interactifs. « Mais je traite aussi la vérité d’un point de vue plus philosophique, plus social pour savoir ce que c’est la vérité. Ça devient des numéros plus poétiques, en musique où je ne parle pas », précise Luc Langevin.



« Mon idéal, c’est que les gens soient soufflés, que ce soit l’un des meilleurs spectacles qu’ils ont vus, mais je crois sincèrement que ça va se produire, je suis très fier du spectacle. Je veux aussi que ça ébranle un peu leur perception de la vérité », espère-t-il.



Pour vous laisser surprendre dans les nouvelles illusions de Luc Langevin le 15 octobre prochain, visite le site internet <a href="https://lezenithsteustache.ca/spectacle/verites">https://lezenithsteustache.ca/spectacle/verites</a>.

Pour souligner ce 10e anniversaire, la Ville de Saint-Eustache avait donc planifié une panoplie d’activités qui ont été déployées, le samedi 1er octobre dernier, dans le terrain de stationnement, fermé pour l’occasion, sur la terrasse ainsi qu’à l’intérieur même de la bibliothèque. Kiosques d’exposants, ateliers artistiques, spectacles de contes, prestation musicale et conférences, sans oublier prix de participation et surprises, étaient donc au programme de cette journée de festivités qui coïncidaient, comme 10 ans auparavant, avec la tenue des Journées de la culture.



La veille, une petite cérémonie de reconnaissance avait réuni les intervenants qui ont contribué à la réalisation de ce projet qui aura mis presque 20 ans avant de se concrétiser. Du nombre, bien sûr, le maire Pierre Charron et le conseiller municipal Raymond Tessier, responsable des dossiers culturels, tous deux en poste lorsque les décisions ont été prises, mais aussi l’ancienne directrice du Service de la bibliothèque, des services culturels et communautaires, Monique Khouzam Gendron, qui a amorcé les premières démarches.



<h2>Vingt ans d’attente</h2>



Jusqu’alors située sur le boulevard Arthur-Sauvé, tout à côté du restaurant McDonald, dans des locaux devenus beaucoup trop petits avec les années, la nouvelle bibliothèque Guy-Bélisle doublait sa superficie par rapport à l’ancienne.



Construite au coût de 9&nbsp;M$, dont 3,6&nbsp;M$ provenant de subventions gouvernementales, elle aura nécessité des travaux qui se sont échelonnés de mars 2011 jusqu’à septembre 2012. Elle a été aménagée au 12, chemin de la Grande-Côte, sur l’ancien site d’une usine d’épuration, permettant du coup aux Eustachois d’avoir à nouveau accès à la rivière des Mille Îles.



Au fil des ans, la bibliothèque Guy-Bélisle a profité de ses nouvelles installations pour ajouter à son offre de services avec des rencontres littéraires très courues sur la terrasse en compagnie d’écrivains et de personnalités connues, des ateliers Biblio-jeux visant à stimuler les habiletés du langage chez les 3&nbsp;à&nbsp;7&nbsp;ans, un accès à un centre de généalogie et, depuis peu, le prêt d’un télescope pour observer les étoiles.



Aussi, dès le printemps prochain, la bibliothèque Guy-Bélisle sillonnera les rues de Saint-Eustache à bord de « Mon bus à lire », une camionnette municipale métamorphosée en bibliothèque mobile.



<h2>Un fort sentiment d’appartenance</h2>



« On peut réellement affirmer que la population eustachoise a développé un fort sentiment d’appartenance pour elle. Qu’elle en a fait son lieu de fréquentation culturel favori. Et ce n’est pas sans raison. Il faut dire que son offre de services n’a pas cessé de s’améliorer. Que les activités pour tous les groupes d’âge se sont multipliées. Que ses collections se sont enrichies et diversifiées », a mentionné, dans une allocution, le maire Pierre Charron en faisant allusion au fait que, depuis 10 ans, ce sont plus de 2,75 millions de prêts qui y ont été effectués, plus de 1,25 million d’entrées qui ont été comptabilisées et plus de 93 000 nouveaux documents qui ont été acquis.



Pour Monique Khouzam Gendron, ces festivités auront été l’occasion de se rappeler de bons souvenirs, disant avoir grandement apprécié travailler, «&nbsp;dans la bonne collaboration et la bonne humeur&nbsp;» avec les membres du conseil municipal et de près avec Raymond Tessier «&nbsp;qui défendait toujours très bien les dossiers culturels et la bibliothèque&nbsp;».



Elle a aussi eu de bons mots pour Nicole Grimard, celle qui lui a succédé comme bibliothécaire en chef, et qui vient tout juste de prendre sa retraite. «&nbsp;Tu peux être fière et partir le cœur en paix, avec le sentiment du devoir accompli&nbsp;», a-t-elle dit de son ancienne collègue de travail.



Enfin, le conseiller municipal Raymond Tessier s&#8217;est dit bien heureux du déroulement de ces festivités qui ont attiré beaucoup de gens. « La bibliothèque Guy-Bélisle a connu une belle évolution en 10 ans, grâce au travail de Nicole Grimard, et j’en suis très fier. C’est l’équipement de la Ville le plus utilisé avec près de 400 visites par jour en moyenne. Elle est aussi un modèle à suivre; à preuve les gens de Saint-Jérôme, que nous avons rencontrés, souhaitent s’en inspirer pour leur nouvelle bibliothèque », de souligner, en entrevue, celui-ci en guise de conclusion.



Pour en savoir davantage sur la bibliothèque Guy-Bélisle&nbsp;<a href="https://www.saint-eustache.ca/citoyens/bibliotheque">www.saint-eustache.ca/citoyens/bibliotheque</a>.

Dix ans pour la bibliothèque Guy-Bélisle

À l’instar de 21 autres villes et municipalités québécoises, Saint-Eustache a collaboré à cette exposition en acceptant d’être l’hôtesse de l’une des 22 œuvres associées au projet.



« Si aujourd’hui pour demain » est une exposition de photos sonores, de création et de médiation culturelle. Les artistes ayant imaginé ce projet, Angèle Courville et Philippe-Emmanuel David, ont approché des villes et municipalités afin qu’elles choisissent chacune une question débutant par « Si aujourd’hui pour demain… », à laquelle les artistes répondraient grâce à leur médium artistique alliant photographie et son. La démarche vise à initier un dialogue sur l’avenir et sur la résilience des communautés.



Une fois les photos sonores prises et enregistrées, celles-ci ont d’abord été lancées sur Instagram en août dernier avant de faire l’objet d’expositions physiques dans les 22 localités représentées.



<h2>Si aujourd’hui pour demain, on pensait au nous?</h2>



Dans le cadre de cette démarche, la Ville de Saint-Eustache a choisi la question « Si aujourd’hui pour demain, on pensait au nous? » pour encourager l’entraide et l’inclusion dans sa communauté, deux valeurs fondamentales de la Ville.



« Je suis très fier que cette photo – prise de surcroit dans un lieu chouchou de la ville, la promenade Paul-Sauvé – soit vue et entendue par des gens des quatre coins de la province! Ce rayonnement contribue à renforcer le positionnement de Saint-Eustache à titre de ville proche de sa culture, proche de sa population, et fière des valeurs d’entraide et de solidarité inclusive qui l’anime », d&#8217;indiquer Raymond Tessier, conseiller municipal et président de la Commission de développement des arts et de la culture.



En complément de l’exposition, les artistes Angèle Courville et Philippe-Emmanuel David invitent le public à venir participer à un atelier de médiation culturelle, un concept qui vise à créer un espace d’échanges privilégiés, où toutes émotions ou pensées peuvent librement s’exprimer, dans un rapport d’égalité́ et de bienveillance. Cet atelier inédit se tiendra le 1er novembre prochain, à 19 h, à la bibliothèque Guy-Bélisle.



Pour plus d’information sur la démarche artistique et sur les artistes qui ont créé cette tournée, visitez le <a href="http://www.siaujourdhuipourdemain.com">www.siaujourdhuipourdemain.com</a>.

Luc Langevin joue avec la vérité dans un nouveau spectacle