La ciné-conférence « Tokyo au pays des extrêmes »



Après avoir fait de nombreuses escales, c’est un ultime voyage à Tokyo qui sera présenté à travers le Québec, du 21&nbsp;avril au 26&nbsp;mai, dont un passage à Saint-Eustache (21 mai).



Depuis plus de 50&nbsp;ans, Les Grands Explorateurs emmènent les Québécois en voyage, les transportant vers des destinations exotiques et des cultures fascinantes à travers des documentaires captivants.&nbsp;



La saison&nbsp;2023-2024 offre une expérience unique avec la possibilité de choisir entre assister aux ciné-conférences dans l’une des 24 salles dispersées à travers la province, ou de les visionner dans le confort de la maison grâce à la plateforme en ligne des Grands Explorateurs.



Découvrez une culture et un art de vivre uniques à la japonaise lors de la ciné-conférence&nbsp;Tokyo au pays des extrêmes&nbsp;présenté et narré en personne par Philippe Soreil (journaliste, producteur, réalisateur et conférencier) et réalisé par Maximilien Dauber, cinéaste passionné par la capture d’images inédites de ses voyages à travers le monde.



De plus, explorez les multiples facettes du Japon, de la capitale de Tokyo, abritant 14&nbsp;millions d’habitants, à la campagne bucolique où les Japonais vivent en harmonie avec la nature.



Ce voyage au cœur de la culture japonaise révèle une identité riche en nuances, loin des stéréotypes et des clichés. De l’art des jardins à la cérémonie du thé, en passant par les haïkus, ces poèmes évoquant la fragilité de l’instant, chaque élément révèle l’excellence et la profondeur de cette société.



Les Grands Explorateurs dans une salle près de chez vous: <a href="http://www.lesgrandsexplorateurs.com/programmation/tokyo/">www.lesgrandsexplorateurs.com/programmation/tokyo/ </a>

L’événement a d’abord débuté par une conférence de presse où le maire de la Ville, François Robillard, la députée de Mirabel à l’Assemblée nationale, Sylvie D’Amours, le représentant du député de Mirabel à la Chambre des communes, Jean-Denis Garon, et l’ancien maire de Sainte-Marthe-sur-le-Lac, Michel Leroux, ont pris la parole pour saluer l’investissement provenant aux trois quarts du Programme de la taxe sur l’essence et de la contribution du Québec 2019-2024.  



Le projet a pour but de moderniser les installations existantes, d’installer des douches si le centre doit servir de gîte d’urgence, en plus de l’installation de plusieurs nouveaux espaces&nbsp;: espaces récréatifs, six nouveaux bureaux, espace multifonctionnel, une salle des archives modernisée, ainsi qu’un espace pour le cercle des fermières.



Le maire Robillard explique en quoi ces travaux sont nécessaires&nbsp;: «&nbsp;La Ville peine à répondre à une forte demande, à tel point où elle doit constituer des listes d’attentes pour les cours de sa programmation&nbsp;[…]&nbsp;Ce projet permettra d’optimiser notre prestation de services à la population avec des espaces plus accessible et plus conviviaux.&nbsp;»&nbsp; Sylvie D’Amours s’est dite fière de voir ce lieu de rassemblement prendre un nouveau souffle, tout en souhaitant des périodes plus calmes aux citoyens&nbsp;: «&nbsp;Le Centre communautaire joue un rôle central dans le cœur d’une communauté… Sainte-Marthe-sur-le-Lac a eu beaucoup d’épreuves depuis que je suis députée (2014), et de voir ce Centre communautaire qui pourrait devenir un centre d’urgence, je vous souhaite sincèrement de ne jamais l’utiliser ainsi&nbsp;».&nbsp;



<figure class="wp-block-image size-large"><img loading="lazy" width="480" height="640" src="https://bn.leveil.com/wp-content/uploads/2024/04/db-pelle2-480x640.jpg" alt="" class="wp-image-90731" srcset="https://bn.leveil.com/wp-content/uploads/2024/04/db-pelle2-480x640.jpg 480w, https://bn.leveil.com/wp-content/uploads/2024/04/db-pelle2-164x218.jpg 164w, https://bn.leveil.com/wp-content/uploads/2024/04/db-pelle2-48x64.jpg 48w, https://bn.leveil.com/wp-content/uploads/2024/04/db-pelle2.jpg 768w" sizes="(max-width: 480px) 100vw, 480px" /><figcaption>L&#8217;ancien maire Michel Leroux avait conservé la pelle ayant servi à la première pelletée de terre en 1990. </figcaption></figure>



La présence de l’ancien maire Michel Leroux, qui a inauguré le premier Centre communautaire au terme de son mandat initial en 1990 et qui prête son nom à l’établissement depuis, a donné une saveur particulièrement émotive à l’événement et symbolisait de façon très concrète la pérennité du projet. Au-delà de son allocution, qu’il a dû arrêter à plusieurs reprises, en raison de l’émotion, Michel Leroux a causé la surprise en admettant avoir conservé, depuis 35&nbsp;ans, la pelle qu’il avait utilisée lors de la pelletée de terre initiale en 1990.&nbsp;



C’est avec cette même pelle que François Robillard a lancé cette nouvelle étape pour le Centre communautaire Michel Leroux de Sainte-Marthe-sur-le-Lac. Après quoi les conseillers et les maires se sont réunis autour de l’ancien pilote de la Ville pour profiter de son regard unique sur la politique municipale et son évolution.&nbsp;



La Ville de Sainte-Marthe-sur-le-Lac prévoit la fin des travaux d’ici la fin de l’année 2024.&nbsp;

La pelle de la pérennité: Sainte-Marthe rénove son centre communautaire

Dans les derniers mois, les maires et mairesses du conseil d’administration de l’Union des municipalités du Québec(UMQ) ont signé un communiqué de presse conjoint pour le développement du transport en commun. Ils mettent ainsi de l’avant la priorité qu’est son développement et son accessibilité.



Patrick Charbonneau, maire de Mirabel, est totalement en accord avec la demande de ses collègues. Bien qu’il ne siège lui-même pas à l’UMQ, il mentionne l’importance du dossier pour Mirabel.



« Le transport, on le veut pour notre développement économique », souligne-t-il. Des entreprises en recherche de main-d’œuvre pourraient ainsi bénéficier, selon lui, de l’affluence que générerait le transport en commun. « Surtout pour les stagiaires. Les élèves n’ont souvent pas de voiture et on a de la difficulté à les attirer à cause de ça. C’est un casse-tête et on perd un bassin de relève », rapporte-t-il. L’enjeu ressort entre autres d’une rencontre avec une grande entreprise de la région.



Un besoin essentiel



La demande est présente dans la région. La ligne d’autobus installée entre St-Augustin et la gare de Sainte-Thérèse le montre particulièrement. Le problème, c’est le financement. Peu importe la façon de le payer, ce sera, au bout du compte, le citoyen qui paiera la facture par ses taxes. « Mon autobus va aller du point A au point B. Là où il faut travailler, c’est de le remplir », souligne le maire de Mirabel.



Ainsi, même si le véhicule est rempli dans un sens du trajet, il faut également contribuer pour son retour, et ainsi éviter les voyages vides.



Des idées sont cependant possibles aux yeux du maire afin de pallier à certaines difficultés. « Je parle depuis longtemps des photos radar en zone scolaire. Ça viendrait régler la vitesse dans la zone et le financement du transport en commun », affirme Patrick Charbonneau. Pour lui, les contraventions payées par les citoyens dans ce contexte devraient être utilisées afin de fournir le service de transport en commun.



La solution se veut à court terme, le temps de mettre en place ce qu’il faut pour un système stable dans la région. Mais il y a aussi la provenance des usagers qui est à observer. Actuellement, les transports se font majoritairement de la banlieue vers Montréal. « De plus en plus, les couronnes se sont développées comme des joueurs économiques importants, avec des industries qui viennent s’y établir », rappelle le Mirabellois. Il considère donc la possibilité d’attirer les travailleurs dans la région afin de soutenir l’économie locale.



« Il faut donc offrir des heures de transports efficaces pour être capable de remplir en montant et en revenant », soutient-il. Ce travail est cependant la responsabilité de l’ARTM, l’organisme qui travaille à l’organisation des transports de l’ensemble de la Communauté métropolitaine de Montréal(CMM).



Et du côté d’EXO…



Exo fait ce qu’il peut actuellement pour restructurer le réseau dans les Basses-Laurentides, s’assoyant à table avec chaque ville de son territoire. Selon le maire, le temps n’est maintenant plus à la discussion, mais plutôt à l’action. « Pour moi, c’est un non-sens de construire une voie réservée au transport en commun sur la 15, alors qu’il n’y a aucun transport de prévu dessus », soulève M.&nbsp;Charbonneau, quant à la voie qui est en construction entre Laval et l’autoroute&nbsp;50.



Le dossier est d’une grande importance pour la ville, laissant découler d’autres grands enjeux tel le logement. « On l’a déjà mentionné dans le passé. Si le financement et le transport en commun ne sont pas au rendez-vous, on n’ira pas signer une révision d’un plan métropolitain de haute densification », conclut le maire de Mirabel. Pour lui, il n’est pas possible d’ajouter du logement si les citoyens qui y habiteront ne peuvent se déplacer facilement.

Les Grands Explorateurs en tournée québécoise jusqu’au 26 mai