Le Mouvement Québec français des Laurentides lance son 11e concours de création littéraire, intitulé Les belles lettres des Laurentides, édition 2024. Sous le thème « Le plus beau voyage », les participants sont invités à rédiger une lettre en hommage à l’artiste Claude Gauthier.



Le concours est ouvert à toutes les personnes qui résident ou étudient dans les Laurentides. Trois prix seront décernés aux meilleures créations littéraires : le premier prix s’élève à 500 $, le deuxième à 300 $, et le troisième à 200 $.



Les participants doivent écrire une lettre adressée à Claude Gauthier, ou à toute autre personne réelle ou imaginaire, décrivant l’un des plus beaux voyages de leur vie, qu’il soit intérieur, une aventure en pleine nature, ou la découverte d’un coin du Québec.&nbsp;



« En hommage à notre grand citoyen des Laurentides, Claude Gauthier, chansonnier, auteur-compositeur-interprète et acteur, le Mouvement Québec français des Laurentides souhaite vous lancer le défi de participer à notre concours de création littéraire 2024 », a annoncé Joanne Ceré du MQL.



« Natif de Lac-Saguay, Claude Gauthier enrichit encore de nos jours la culture québécoise. Depuis la grande époque des boîtes à chansons, en une vingtaine d’albums personnels, et quelques-uns avec René Claude et Pierre Létourneau, offerts de 1960 à 2020, il a chanté la tendresse, le Québec et notre époque. »



Également acteur, Claude Gauthier a participé à l’essor du cinéma québécois, jouant dans une vingtaine de films et séries télévisées de 1967 à 2008. Sa chanson «&nbsp;Le plus beau voyage&nbsp;», véritable portrait de l’identité québécoise, continue d’être interprétée par de nombreux artistes, dont Marie-Hélène Thibert, qui sera présente lors de la remise des prix le 17 novembre prochain.



Parmi les règlements du concours, le texte doit être rédigé sous forme de lettre adressée à un destinataire et comporter environ 500 mots ; et les participants sont tenus de soumettre leur texte par courriel sous forme de fichier Word. Il est également précisé qu&#8217;un seul texte par participant est autorisé.&nbsp;



L&#8217;objectif du concours est de valoriser la langue française en inspirant et en stimulant la vie littéraire de la région. Il vise également à créer des liens et à renforcer le sentiment d&#8217;appartenance à la région des Laurentides, tout en mettant en valeur son histoire et son patrimoine.



Les personnes participantes seront invitées à la matinée des Belles Lettres, une cérémonie lors de laquelle seront dévoilés les noms des lauréats du concours.



Les textes doivent être soumis au plus tard le vendredi 11 octobre à 16h00. Pour connaître les règlements du concours, les intéressés peuvent écrire à l’adresse courriel mqfl@videotron.ca ou consulter le site internet <a href="http://quebecfrancais.org/rubriques/belles-lettres-des-laurentides">quebecfrancais.org/rubriques/belles-lettres-des-laurentides</a>.

Après avoir été chauffeur d’autobus pendant 21 ans, elle a fondé sa propre compagnie,&nbsp;Soirée de Gala, spécialisée dans l&#8217;événementiel. Née à Saint-Eustache, Mme Brunelle a toujours entretenu des liens forts avec sa région. Son entreprise, Agrotours Hirond’elles propose plusieurs circuits à travers les Basses-Laurentides, mais l’un de ses plus populaires se déroule à Saint-Joseph-du-Lac. « La fromagerie Saint-Joseph-du-Lac fait partie de mes partenaires, et bien sûr, la Cidrerie Lacroix.&nbsp;» En plus de la dégustation des produits locaux, elle partage l’histoire de ces entreprises avec ses clients, créant ainsi une expérience immersive.



« Je pense que ce serait vraiment une belle façon de boucler la boucle », explique Mme Brunelle, faisant référence à son parcours en tant que chauffeur et organisatrice d&#8217;événements​. Son initiative n’est pas seulement un projet professionnel, mais un véritable engagement pour la mise en valeur du patrimoine local. Elle s&#8217;efforce de diversifier ses activités, notamment avec la récente création de la &#8220;petite tournée alcoolisée&#8221;, un tour qui permet de visiter plusieurs établissements, dont Cidrerie Lacroix et la Brûlerie​.



Malgré les défis personnels auxquels elle fait face, notamment une maladie rénale pour laquelle elle est dialysée deux fois par semaine, Mme Brunelle continue de développer son entreprise avec passion. « Je suis dialysée depuis le 1er mars. [&#8230;] Ça change une vie! L’important, c&#8217;est de regarder en avant et de dire qu&#8217;on fait avec ce qu&#8217;on a »​, philosophe-t-elle.



Elle a récemment élargi sa publicité en ligne pour attirer des visiteurs internationaux, notamment en France et en Allemagne. « Il y a beaucoup de gens de la France. Les Français sont très friands du Québec en particulier. »​ Ces efforts lui permettent d’apporter une reconnaissance encore plus grande à Saint-Joseph-du-Lac et à ses alentours.



En octobre, elle participera également à un événement touristique important, où elle compte renforcer ses partenariats avec d&#8217;autres entreprises locales et explorer de nouvelles opportunités pour ses tours. « Cette année, j&#8217;ai élargi ma publicité », dit-elle​, tout en préparant de nouveaux projets pour l’avenir. Si vous souhaitez découvrir les merveilles qu’a à offrir Saint-Joseph-du-Lac, rendez-vous sur le site d’Agrotours Hirond’elles pour réserver un parcours : <a href="http://www.agrotourshirondelles.com/" target="_blank" rel="noreferrer noopener">www.agrotourshirondelles.com/</a>.

Agrotours Hirond’elles : Promouvoir le terroir des Laurentides

« Au lieu d’emprunter un livre, les gens pourront emprunter un musée », sourit Sarah Germain, directrice de la bibliothèque.



La Ville de Mirabel a fait l’annonce de cette nouvelle le 15&nbsp;août dernier. Des cartes donnant accès gratuitement à quatre musées seront donc accessibles aux citoyens de la ville pour location. Chacune de ces six cartes pourra être empruntée directement au comptoir, et ce pour une période d’un mois. Elles viendront avec des coupons à remettre à l’entré afin de confirmer l’accès.



« C’est un projet qui permettra, je l’espère, de développer l’engouement autour du milieu culturel à Mirabel », souligne Roxanne Therrien, conseillère municipale.



Lors de l’annonce, plusieurs élus régionaux étaient présents&nbsp;: Sylvie D’Amours, députée provinciale de Mirabel, Francine Charles, conseillère municipale et Roxanne Therrien, conseillère municipale. Des représentants d’autres élus étaient également présents&nbsp;: David Mara-Hurtubise pour Lucie Lecours, députée provinciale de Les Plaines, et Michaël Bisson pour Jean-Denis Garon, député fédéral de Mirabel.



Chacun s’est vu enthousiaste face à cette offre permettant l’accès au Musée Armand-Frappier à Laval ainsi qu’au Musée d’art contemporain, à l’Écomusée et au Musée de l’holocauste à Montréal. Ces partenaires seront présents pour l’ensemble de l’année que durera le projet pilote. « On pense pouvoir regrouper de nouveau partenaire dans les prochaines années », souligne Mme&nbsp;Germain.



L’idée vient de l’international. Il y a quelques années, la bibliothèque de New York a proposé un service similaire, voulant inciter les gens à profiter des musées. « Ça a fait boule de neige à plusieurs endroits. Au Québec, il y a la Montérégie qui avance en ce sens et la BANQ qui a fait quelques associations, mais c’est tout », explique la directrice de la bibliothèque.&nbsp;



<h2>Un projet de longue haleine</h2>



« On a sollicité des institutions au niveau de l’art, de la science et de l’histoire », ajoute Sarah Germain. Tous les musées du territoire de Lanaudière, Laurentides, Laval et Montréal ont ainsi été joints afin de voir à la possibilité de mettre un partenariat en place. Quatre musées ont répondu dans les délais.&nbsp;



Le musée Armand-Frappier est spécialisé dans le domaine de la santé. Il présente le tout par des jeux et des expériences scientifiques. Des expositions permanentes s’y trouvent, mais d’autres s’ajoutent régulièrement. « Ce qui est intéressant aussi, c’est que la visite permet de faire une expérience en famille. Ç’a dur une heure dans un laboratoire et ça a la thématique des expositions en cours », décrit Mme&nbsp;Germain.



L’écomusée quant à lui présente la révolution industrielle et l’évolution de Montréal dans le temps. Les expositions apportent une vision différente de ce que l’on croit connaître de la métropole et de son histoire.



Le musée d’art contemporain était particulièrement heureux de pouvoir participer au projet. Il avait déjà comme mission de donner accès de manière universelle à leurs expositions, ce qui allait donc de soi avec l’idée de Mme&nbsp;Germain. « Le musée est en travaux depuis un moment. Mais il tient des expositions temporaires prêt du marché Bonsecours », affirme-t-elle. Selon elle, le design et les couleurs attireront les regards de tous et fascineront les enfants.



Malgré son nom qui semble dur, le musée de l’holocauste prévoit des activités pour les familles. « Leur rôle est de sensibiliser à l’holocauste, à l’anti-sémitisme, au racisme et aux dangers de l’indifférence », énumère-t-elle. L’aspect éducatif est mis de l’avant.



D’autres institutions du grand Montréal ont également souligné leur ouverture au projet, à quelques jours du lancement de la carte. « On sait déjà qu’on aura de nouveaux partenaires l’année prochaine. Petit chemin va aller loin à mon avis », conclut la directrice de la bibliothèque.&nbsp;

Les Belles Lettres des Laurentides 2024