Mario Cyr, l’un des plus grands spécialistes au monde de la prise de vue sous l’eau, sera en conférence au Zénith de Saint-Eustache, le mercredi 16 mai, au coup de 20 h, afin de partager aventures et expériences uniques, vécues à travers le monde. Il s’agit sans doute d’un rendez-vous pour les passionnés du sujet de tous âges. 
Avec plus de 12 300 plongées à son actif, réalisées dans 57 pays, il a plongé dans toutes les conditions et à toutes les profondeurs possibles, allant à la rencontre exceptionnelle des ours polaires, des morses, des requins blancs, pour ne nommer que ces animaux jamais vus en sol laurentien. 
«Je suis caméraman sous-marin et photographe. J’ai commencé assez jeune, depuis l’âge de 16 ans. Aujourd’hui j’en ai 58. Ça fait beaucoup de bulles» , précise ce dernier, en riant. Mario Cyr est né et a vécu toute son enfance et son adolescence aux Îles-de-la-Madeleine. Étant entouré d’eau, il a vite développé une passion pour la mer. 
Il a commencé avec le masque et le tuba, pour ensuite suivre un cours de plongée dès qu’il a pu. «Mon rêve était de vivre de la plongée. J’ai commencé à travailler en plongée commerciale et, en 1984, j’ai touché à l’image sous-marine et c’est devenu une grande passion! Ma spécialité est la plongée en eau froide, sous la glace.» Il précise avoir travaillé en Alaska et au Groenland. Cette année, il vivra son 40 voyage en Arctique. 
<h3>Saint-Eustache pour une deuxième fois</h3>
Surnommé le «Spielberg des profondeurs» , il racontera à ses convives, en images et sous le titre «Les yeux de la mer» , les récits de ses aventures et découvertes sur le monde animal et les beautés des milieux qu’il a explorés. 
«J’ai une centaine de photos et des bouts de films sur mon métier. On voit mes débuts avec la faune. On va du côté de la Norvège, par exemple» , raconte-t-il à l’autre bout du fil. «En fin de compte, je vais raconter une partie de ma vie. Je vais aussi répondre à la question, à savoir comment on vit les changements climatiques.» 
En ce sens, il précise qu’il existe une quinzaine de plongeurs en eau froide, allant sous la banquise, ce qui est beaucoup moins que le nombre en eau chaude. Il s’agit donc d’une rencontre peu commune pour les intéressés. «J’ai travaillé sur 150 documentaires, dont le film de Walt Disney, Océan. J’ai collaboré avec National Geographic, TF1 et ainsi de suite.» 
Ayant fait le tour de la Belle-Province, il est venu nous visiter au mois d’octobre dernier et la salle était bien comble. Notons qu’il reste toujours des places pour le mercredi 16 mai et qu’il est possible d’acheter son billet au [<a href="http://www.lezenithsteustache.ca" target="_blank" title="Consultez notre site pour obtenir plus d'information" rel="noopener">http://www.lezenithsteustache.ca</a>]

Le Spielberg des profondeurs en visite au Zénith

L’affiche elle-même ne montre qu’une longue nomenclature dans laquelle vous pourriez glaner les éléments d’un titre qui serait davantage à votre convenance, une sorte de garantie, à l’approche de la deuxième édition, que le festival Santa Teresa remplira ses promesses. 
Vous en voulez d’autres? Nick Murphy, July Talk, Wolf Parade, Todd Terje, ou encore, Hubert Lenoir, Gazoline, Zen Bamboo et les Hôtesses d’Hilaire, pour le volet francophone, le centre-ville thérésien sera indie, rap, rock, progressif, électro, un brin ecclésiastique, aussi, du 18 au 20 mai, alors qu’un imposant contingent d’artistes se déploieront sur une dizaine de plateaux, dont l’église Sainte-Thérèse d’Avila, le Cabaret BMO, les bars et micro-brasseries, jusqu’à une scène extérieure qui accueillera plusieurs de ces grosses pointures… et tous ceux que nous n’avons pas nommés. 
<h3>Aller plus loin</h3>
L’événement avait généré une assistance évaluée à quelque 10 000 mélomanes, l’an dernier, ce qui fait dire à Julien Aidelbaum, cofondateur et directeur artistique du festival Santa Teresa, que l’organisation a beau surfer sur ce grand succès, on tentera tout de même de pousser l’expérience un peu plus loin. «Plus loin dans la conception, dans la programmation et dans l’offre. Et on est confiant. La promotion va bien, la vente de billets aussi. Il y a une belle réaction, mais on a encore beaucoup de gens à conquérir» , disait-il, à deux semaines du lancement, en entrevue téléphonique. 
«C’est toujours un défi de bâtir une programmation équilibrée et je crois qu’on y est arrivé. On ratisse assez large et on touche à tous les genres. Et même si l’événement cible un peu plus les 18-35 ans, on souhaite quand même attirer un public diversifié» , poursuit-il, en pointant le nom de Marc Hervieux, qui sera de la grande messe imaginée par Klô Pelgag, en clôture de festival, le dimanche 20 mai. 
Cette volonté de démocratiser l’offre et de piquer la curiosité de monsieur et madame tout-le-monde se traduit notamment par l’ajout d’un parcours gratuit et accessible, sur plusieurs tribunes, y compris à l’extérieur. «On espère que les gens viendront chiller, prendre une bière sur une terrasse, manger un petit quelque chose» , poursuit-il, en spécifiant que la Promenade Banque Nationale, qui occasionnera la fermeture d’une portion de la rue Blainville Ouest, accueillera des artistes en arts visuels, proposera des activités de gaming et quelques spectacles surprises. 
<h3>Un festival unique</h3>
Il faut rappeler que le festival Santa Teresa, à ses balbutiements, avait obtenu l’adhésion des commerçants du centre-ville qui en ont pensé les contours avec les organisateurs. La réponse du public n’a fait que les réjouir et ils ont bien hâte d’y replonger, paraît-il. 
Ça fait une bonne dizaine d’années que Julien Aidelbaum bourlingue dans le monde du spectacle, assez pour avoir développé une sorte d’attachement à l’égard de Sainte-Thérèse, où il organise des événements depuis 2013. Avec ses camarades, il en a débouchée une, un jour, en imaginant la forme que pourrait y prendre un festival qui ne serait pas comme tous les autres. «Santa Teresa se distingue d’abord par le lieu. On n’est pas dans le Quartier des spectacles, on n’est pas au parc Jean-Drapeau ni sur les Plaines d’Abraham. On a notre lieu à nous qui est riche par sa configuration, par sa communauté. On assiste au renouveau du Village, depuis quelques années, et on est en phase avec ça, avec cette énergie-là» , lance le directeur artistique qui suggère aussi l’audace de sa programmation comme un autre élément de distinction, alors qu’on n’y propose pas les mêmes artistes que dans les autres festivals. «C’est un autre genre d’expérience. On est dans un village. C’est immersif» , dit-il. 
À noter que Santa Teresa fait aussi œuvre sociale et verse aussi dans le mécénat puisqu’une partie des profits sera versée à l’organisme Tel-Jeunes et qu’un concours permettra au public de couronner un groupe ou un artiste émergent, qui se méritera une bourse de 5 000 $. 
Vous trouverez d’ailleurs la liste des artistes en lice (tout comme l’horaire détaillé) sur le site Web du festival, au [<a href="http://www.santateresa.ca" target="_blank" title="Consultez notre site pour obtenir plus d'information">http://www.santateresa.ca</a>], là où l’on vous indiquera aussi comment vous procurer les billets et laissez-passer donnant accès au site. On souhaite doubler l’assistance et y attirer autour de 20 000 personnes, ce que les organisateurs considèrent comme étant tout à fait envisageable.

Feist, Lil Uzi Vert, Alice Glass, Klô Pelgag… et les autres!

Une quarantaine d’artisans et d’entrepreneurs créatifs vous attendent les 19 et 20 mai à la salle Mémorial du centre communautaire de Rosemère, 202, chemin de la Grande-Côte, pour le tout premier marché créatif organisé par l’équipe Etsy Laurentides. 
Tous les exposants présents ont en commun de vendre sur Etsy, qui est une plateforme de vente en ligne regroupant des boutiques de fait main, d’articles vintage et de fournitures créatives. Le marché de printemps est une occasion unique de les rencontrer et de découvrir leur travail. 
Cet évènement rassemblera principalement des artisans de la région dans des domaines tels que l’alimentation, les cosmétiques, la décoration, les vêtements et accessoires pour adulte et pour enfant, les articles pour bébé, les illustrations, la photographie et les bijoux. Des activités pour les enfants seront aussi proposées. 
La liste complète des entreprises est présentée sur la page Facebook de l’événement [<a href="http://facebook.com/events/ 147892312531481" target="_blank" title="Consultez notre site pour obtenir plus d'information">http://facebook.com/events/ 147892312531481</a>].