Ce gala s’est déroulé devant un public de plus de 350 personnes enthousiastes, venues célébrer la beauté de la langue française.



Accueillis par les hôtes de cet événement, Réjean Arsenault, président du Mouvement Québec français des Laurentides (MQFL) et Vincent Lemay-Thivierge, président de la Société nationale des Québécoises et Québécois, région des Laurentides (SNQL), plusieurs dignitaires y ont assisté. Certains d’entre eux ont pris la parole, dont le député provincial de Saint-Jérôme, Youri Chassin, le maire de Prévost, Paul Germain, le député fédéral de Rivière-des-Mille-Îles, Luc Desilets, le conseiller municipal à Saint-Jérôme, André Marion, et le directeur adjoint du Mouvement Québec français, Sylvain Guay.



Plusieurs artistes ont supporté la cause poursuivie par l’événement; d’abord Samian à titre de porte-parole, ensuite Geneviève Rioux, Michael Dpillz, Marc Sauvageau, et Alexis Vaillancourt-Chartrand, à titre d’invités spéciaux.



<h2>Concours de poésie, de slam et de rap</h2>



Le gala était l’aboutissement d’un concours de poésie, de slam et de rap adressé à la population des Laurentides de tout âge. Les organisateurs ont reçu 104 textes, soumis par des participants âgés de 11 à 80 ans. Un jury composé de quatre membres d’expérience, Roxane Turcotte, Gabrielle Roberge, Marc Sauvageau et Michael Dpillz, a été confronté, il va sans dire, à des choix difficiles.



Des 16 finalistes, six d’entre eux ont été nominés, dont trois dans la catégorie poésie et trois autres dans la catégorie slam/rap.



Dans la catégorie poésie : Frédéric Labrie de Nominingue a reçu le premier prix (valeur de 300 $), Loomie Adams de Val-David le deuxième (valeur de 200 $) et Jorge Vasco de Amherst est arrivé troisième (prix d’une valeur de 100 $). &nbsp;



<figure class="wp-block-image size-large"><img src="https://bn.nordinfo.com/wp-content/uploads/2023/03/finalistes-poesie-960x538.jpg" alt="Les finalistes dans la catégorie Poésie." class="wp-image-84518"/><figcaption>Les finalistes dans la catégorie Poésie.</figcaption></figure>



Dans la catégorie rap/slam : William Grenier-Robert de Rivière-Rouge est arrivé premier ( prix d’une valeur de 300 $), Samuel Ménard de Saint-Jérôme à la deuxième position (valeur de 200 $) et Marc-André Latour de Amherst troisième (prix d’une valeur de 100 $).



<figure class="wp-block-image size-large"><img src="https://bn.nordinfo.com/wp-content/uploads/2023/03/finalistes-slam-957x640.jpg" alt="Les finalistes dans la catégorie Rap/Slam." class="wp-image-84519"/><figcaption>Les finalistes dans la catégorie Rap/Slam.</figcaption></figure>



Les textes de ces finalistes ont été lus par Samian pour la catégorie slam/rap, et par Geneviève Rioux, accompagnée par Martin Lizotte au piano, pour la catégorie poésie.



La lecture des textes gagnants est disponible au <a href="http://www.snq-laurentides.quebec/">www.snq-laurentides.quebec/</a> et la page <a href="http://www.facebook.com/SNQdesLaurentides/">Facebook de la SNQL</a>. Voir le <a href="https://www.youtube.com/live/lUIpuwZllMY?feature=share">gala en rediffusion.</a>



La SNQL produira un recueil de tous les textes reçus, qui sera disponible à la Société. Toutes les informations seront bientôt accessibles via la page <a href="http://www.facebook.com/SNQdesLaurentides/">Facebook</a>.

Cette invitation se traduit par la publication d’un ouvrage intitulé « Écrire pour se faire du bien » (Éditions Le Dauphin Blanc) contenant une série de courts poèmes, textes et histoires qui invitent et inspirent à écrire.



Déjà autrice d’un roman intitulé «&nbsp;L’atelier d’Esther&nbsp;» (Éditions La Plume d’oie), paru en avril 2013, Brigitte Meloche a par la suite voulu partager avec d’autres ce plaisir qu’elle a d’écrire parce que, tout simplement, «&nbsp;ça fait du bien&nbsp;».



Après la publication de ce roman, elle a donc complété en 2018 une certification en journal créatif qui s’ajoute à la formation universitaire en création littéraire qu’elle avait, cinq ans plus tôt, suivie. Depuis, elle anime, comme déjà mentionné, des ateliers d’écriture créative et de journal créatif à des groupes d’aînés, d’adultes, d’adolescents et d’enfants.



<h2>S’offrir des pauses créatives régulièrement</h2>



Et maintenant, il y a cet ouvrage que Mme Meloche dit avoir conçu pour permettre à tous, de 16&nbsp;à 116&nbsp;ans, de s’offrir des pauses créatives régulièrement.



« Au départ [je suggère] de courtes histoires, comme celles que j’utilise comme déclencheurs dans mes ateliers d’écriture. Pour chacune d’elle, je propose deux ou trois invitations à écrire, ce qui donne accès à 100 exercices d’écriture, certains introspectifs et d’autres plus ludiques où l’on joue avec les mots. Le tout est divisé par saison pour amener à une pratique quotidienne de l’écriture et développer un rituel pour s’offrir des pauses créatives », explique, en parlant de son ouvrage, l’autrice qui réside à Deux-Montagnes depuis 23 ans.



C’est d’ailleurs à la bibliothèque municipale de Deux-Montagnes, où elle anime justement des ateliers d’écriture depuis quelques années, tout comme à la bibliothèque municipale de Sainte-Thérèse, que cette technicienne en travail social nouvellement retraitée a lancé, le dimanche 26&nbsp;février, son ouvrage en présence d’environ 80&nbsp;personnes. «&nbsp;Cela a été un moment magique. Je suis encore dans mon nuage&nbsp;», d’avouer, au bout du fil, Mme Meloche, deux jours après ce lancement.



Pour elle, écrire est à la portée de tous. «&nbsp;C’est accessible à tout le monde. J’aime dire que c’est permis de faire des ‘’fôtes’’ dans un premier jet, dans un élan d’écriture; c’est normal, j’en fais moi-même. Prendre la plume, c’est comme faire du jogging. Si on court une fois aux 15&nbsp;jours, on va pomper l’huile. En écrivant un peu chaque jour, tranquillement, on va avoir un peu plus d’aisance à écrire&nbsp;», ajoute Mme Meloche qui est d’avis que les gens qui se procureront son ouvrage sauront l’accueillir «&nbsp;comme un ami&nbsp;ouvrant ses bras&nbsp;».



Disponible depuis la mi-février dans une librairie près de chez vous et auprès de la maison d’édition Le Dauphin Blanc qui, dit-elle, l’a «&nbsp;merveilleusement accompagnée&nbsp;» dans tout ce processus de publication, l’ouvrage «&nbsp;Écrire pour se faire du bien&nbsp;» sera même distribué dès le mois de mai prochain en Europe. Il est aussi possible de s’en procurer un exemplaire auprès de l’autrice, via l’adresse courriel <a href="mailto:bmeloche@gmail.com">bmeloche@gmail.com</a>.



Pour en savoir davantage&nbsp;: <a href="https://dauphinblanc.com/">https://dauphinblanc.com/</a> ou <a href="https://atelierdesther.ca">https://atelierdesther.ca</a>.

Brigitte Meloche invite à prendre la route des mots

La députée provinciale de la circonscription de Mirabel, Sylvie D’Amours, vient de conclure la première visite du Québec au Sénégal dans le cadre d’une entente bilatérale avec ce pays d’Afrique. Cette mission officielle de quelques jours à Dakar lui aura permis, ainsi qu’à des membres de l’Assemblée nationale, d’échanger sur des sujets comme la place des femmes en politique et la culture.



L’entente, signée en 2016, est un accord de coopération visant à renforcer les relations entre les deux pays dans différents domaines, en favorisant les échanges et les collaborations mutuellement bénéfiques.&nbsp;



« C&#8217;était la première fois qu&#8217;on se rencontrait en bilatéral. Ça a été une très belle mission. On a rencontré le président de l&#8217;Assemblée nationale de Dakar, Amadou Mame Diop&nbsp;», explique Sylvie D’Amours, qui était accompagnée de ses collègues Éric Girard (Lac-Saint-Jean), Virginie Dufour (Mille-Îles) et Nathalie Roy (Montarville), aussi présidente de l&#8217;Assemblée nationale, ainsi que du secrétaire général de l&#8217;Assemblée nationale, Siegfried Peters.



<h2>Journée internationale des droits des femmes</h2>



Certaines des discussions ayant eu lieu le 8 mars, Journée internationale des droits des femmes, il allait de soi que les sujets abordés allaient porter sur la place des femmes, notamment en politique.&nbsp;



« [On a parlé de] comment, nous, on fonctionne versus eux. Ils ont le même pourcentage [de femmes élues en politique], on était très surpris, puis contents, de savoir que le Sénégal est tout comme nous à 46,5&nbsp;%. Par contre, eux, ils ne sont pas comme nous. On a un premier ministre et des députés. Eux, ils sont à la présidentielle; c&#8217;est comme aux États-Unis ou en France.&nbsp;Nous, on n&#8217;a pas cette façon de faire, donc on essaie de s&#8217;inspirer de comment on peut travailler chez nous pour garder notre 46&nbsp;% sans légiférer sur le sujet », explique Mme D’Amours.



<h2>La culture toujours aussi importante</h2>



La députée de Mirabel à l’Assemblée nationale a d’ailleurs noté que Dakar semblait être très intéressé à s’inspirer de l’importance que le Québec voue à sa culture.&nbsp;



« Ils prenaient beaucoup de notes là-dessus. Il y a plein de dossiers qu’ils nous ont partagé, mais c&#8217;était plutôt sur les grands idéaux, que la culture était très omniprésente chez nous, et qu&#8217;ils voulaient aussi que les jeunes sachent d&#8217;où venaient les musiques traditionnelles », a-t-elle expliqué.



<h2>Deux peuples unis par la langue</h2>



Même si le Québec et le Sénégal sont sur deux continents différents, la députée remarque de grandes similitudes entre les deux pays, notamment la langue, et «&nbsp;que notre province aurait avantage à en connaître plus sur cette nation&nbsp;».&nbsp;



« Les deux, la province de Québec et Dakar, parlent le français, et je pense que c&#8217;est ce qui nous unit le plus. On a beaucoup de similitudes entre les deux. J&#8217;ai comme l&#8217;impression qu&#8217;on connaît mal les Africains en général, et qu’on aurait intérêt à connaître ce peuple. J&#8217;en ai appris beaucoup avec ce voyage-là, [notamment que] c&#8217;est le berceau de l&#8217;humanité et qu’on a intérêt à se parler encore plus », a conclu Sylvie D’Amours.

Le gala des Prix d’excellence en français Gaston-Miron couronne ses gagnants

Concours de poésie, de slam et de rap