Les organisateurs ont annoncé que le public pourra assister en direct, le mardi 13 octobre dès 19 h, à la finale du concours Le champion du Clip Telus, événement qui vous parviendra via la page Facebook du festival. L’animateur, humoriste et comédien Medhi Bousaidan présentera alors six vidéoclips d’autant d’artistes québécois de la relève : Amen Deniro, Double Date With Death, Janette King, Maky Lavender, Thaïs et Vendou.
À noter qu’une bourse de 5 000 $ sera en jeu et qu’un jury sera appelé à commenter chacun des clips présentés ce soir-là. On y retrouvera le chanteur Claude Bégin, le réalisateur Laurence «Baz» Morais et Teresa elle-même, alors incarnée par la comédienne Carmen Sylvestre.
Ils pourront dire ce qu’ils voudront, c’est le public qui aura le dernier mot puisque vous êtes d’ores et déjà invité à voter pour votre artiste préféré en vous rendant au [<a href="http://santateresafest.ca">santateresafest.ca</a>], et ce, jusqu’au jeudi 15 octobre, à 23 h 59. C’est le lendemain, 16 octobre, à 13 h, que l’on dévoilera le nom du clip et de l’artiste gagnant, sur la page Facebook du festival.
Les Concerts de la Chapelle
Le mercredi 14 octobre, un autre événement est prévu, alors que l’animateur Fred Bastien présentera six artistes, dans le cadre des Concerts de la Chapelle. Le public n’y sera pas, mais le tout se déroulera à la salle thérésienne La Protestante, qui accueillera tour à tour le groupe Clay &amp; Friends (hip-hop, soul et funk), le groupe rock Fuudge, l&#8217;autrice-compositrice-interprète Laurence-Anne, l&#8217;autrice-compositrice-interprète Maude Audet, le septuor hip-hop Original Gros Bonnet et la rappeuse Sarahmée, pour une entrevue suivie d’une performance (une chanson par artiste).
L’édition 2020 du Festival Santa Teresa devait initialement se tenir du 15 au 17 mai. Le jeudi 26 mars, alors que le Québec basculait en pleine pandémie, les organisateurs avaient annoncé qu’il y renonçaient. «Ce n’est que partie remise !», avaient-ils exprimé.

Quand tout s’est arrêté, en mars dernier, tous les rêves étaient permis, raconte Jérémie Turgeon, l’un des finissants de cette cuvée malmenée. On venait de terminer la première lecture de Paradoxus, adaptation d’une pièce de Jocelyn Blanchard, que les finissants en théâtre de la même institution avaient présentée en 2004, avant de se lancer dans une tournée qui avait été couronnée de succès. Avec la version musicale, retravaillée par l’auteur lui-même et le compositeur Benoît Archambault (membre de la formation Mes Aïeux, mais qui signe aussi des albums de chansons pour enfants), disons qu’on avait les mêmes ambitions… et qu’on n’allait pas baisser les bras.
Les deux hommes signent aussi la mise en scène de cette version adaptée, un exercice qui ne consiste pas seulement qu’à ajouter des chansons entre les scènes, soit dit en passant. «Il faut que les chansons, et même les chorégraphies (celles de Marie-Josée Tremblay), portent le propos le narratif de la pièce, autant que les dialogues. Que la chanson ne soit pas qu’une pause musicale», résume Jérémie Turgeon, qui trouve que le tandem Blanchard-Archambault a fait un travail fantastique à cet égard.
<h3>Paradoxus</h3>
Lauréate, à l’époque, du concours Le théâtre jeune public et la relève, et mise en scène par Ghislain Filion, Paradoxus et une pièce qui se déroule dans une école primaire, où les enfants créent une sorte de société secrète pour lutter solidairement contre le rythme de vie imposé par les adultes.
Cette pièce Jérémie Turgeon se souvient l’avoir vue, enfant, et d’en être resté marqué, tant pour le propos que pour l’atmosphère qui s’en dégageait. Les chansons, pense-t-il, ajoutent cette fois un élément qui permet d’aller sonder l’âme des personnages qui sont aussi des enfants.
La pièce cible les 6-12 ans et, dès que le ciel s’éclaircira, elle sera présentée partout où ce sera possible de le faire, dans une production soutenue par le Festival de théâtre musical du Québec, organisme dont Jérémie Turgeon est le trésorier.
<h3>Campagne de financement</h3>
À noter que les conceptrices Frédérique Deschamps (décors) et Roxanne Gariepy (costumes) ont elles aussi sauté dans le bateau. Il faudra payer tous les artisans qu’on peut imaginer autour d’une production théâtrale, et éventuellement les frais liés à la location d’un local de répétition. La troupe ne disposant pas des mêmes moyens que l’École de théâtre professionnel (ÉTP) du Collège Lionel-Groulx, une campagne de financement participatif se déroulera sur la plateforme québécoise La Ruche, du 15 octobre au 15 novembre: [<a href="http://laruchequebec.com/fr/projet/paradoxus-le-theatre-musical">laruchequebec.com/fr/projet/paradoxus-le-theatre-musical</a>]. L’objectif est de 15 000 $, somme qui s’ajoutera à une subvention du CALQ (le même montant) en Recherche, Création et Pré-production. Il sera possible d’y faire des dons variant entre 5 $ et… le montant que vous voudrez. Plusieurs contreparties sont proposées, dont la principale est un album réunissant les chansons du spectacle, si vous y allez d’une contribution de 40 $.
Vous y entendrez les voix de Cassandra Beck, Sophie Boucher-Moutou, Roxanne Fréchette, Fauve Lachance, Roxanne-Lara Leclerc, Kathryn Pérusse, Frédérique St-Amant, Jérémie Turgeon et Lunou Zucchini. Vous pouvez aussi les voir en action, dans un savant montage respectant toutes les règles sanitaires imposées, sur la page Facebook de l’ÉTP du Collège Lionel-Groulx, où l’on a déposé deux des chansons du spectacle: Le plan de l’orang-outang et On est niaiseux.

Théâtre musical: L’aventure covidienne de Paradoxus

Réalisée grâce au programme d’investissement Histoires de chez nous du Musée virtuel du Canada, cette exposition met en lumière l’histoire de ce service municipal, depuis sa création jusqu’à aujourd’hui. Elle est disponible en ligne au [<a href="http://www.vieuxsainteustache.com/expositions-virtuelles.cfm">www.vieuxsainteustache.com</a>].
«Cette exposition s’inscrit dans la continuité du 150e anniversaire du Service de la sécurité incendie (SSI) de Saint-Eustache qui a été célébré en 2018, et de l’exposition qui a été présentée à l’Espace muséal du manoir Globensky cette même année. Le fait qu’elle soit virtuelle n’a rien à voir avec la pandémie; ce mode de diffusion ayant été retenu parce qu’il permet de braquer les projecteurs sur les gens qui travaillent au SSI. En effet, l’exposition nous permet d’entendre les témoignages parfois poignants, parfois anecdotiques de ces travailleurs de première ligne», souligne le maire de Saint-Eustache, Pierre Charron.
Le Service de sécurité incendie en 15 grands axes
«Après avoir présenté une exposition d’artefacts en 2018, mettant en lumière l’évolution du métier de pompier depuis le dernier siècle et demi, l’exposition virtuelle, quant à elle, s’articule autour de 15 thèmes qui permettent d’explorer autant de facettes du métier de pompier, allant de l’uniforme, la vie à la caserne, aux camions, aux incendies, à l’implication communautaire, […], jusqu’aux grandes familles qui ont marqué l’histoire du SSI de Saint-Eustache», mentionne le président de la Corporation du Moulin Légaré, Michel Goyer.
Pour réaliser cette exposition, une imposante recherche documentaire a été nécessaire à laquelle ont participé Sylvie Aspiros, capitaine, Sébastien Godon-Leroux, pompier, ainsi que Christian Legault, chargé de projet en histoire. Au final, une vingtaine d’employés du SSI y ont contribué par le biais d’entrevues vidéo.
«J’invite tous les citoyens, de Saint-Eustache ou d’ailleurs, à découvrir l’histoire et la richesse de ce service essentiel eustachois. Pour tous ceux et celles qui ont un intérêt pour le métier de pompier, cette exposition est une invitation à découvrir les différentes facettes de ce travail fascinant par l’entremise des voix des pompiers et pompières qui nous livrent des témoignages captivants, inédits et touchants. D’hier à aujourd’hui, les acteurs qui ont endossé l’uniforme de pompier ont su marquer leur génération et leur époque grâce à leur courage exceptionnel et leur engagement intarissable pour la collectivité eustachoise. Je vous invite à aller à leur rencontre par cette magnifique exposition», soutient le conseiller municipal responsable de la sécurité publique, Yves Roy.
Rappelons que le SSI de Saint-Eustache a officiellement vu le jour le 25 juin 1868, lorsque le docteur David Marsil a proposé, lors d’une assemblée municipale, de créer les premières compagnies de pompiers.
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Le Festival Santa Teresa… malgré tout