Cette aide financière nous permettra de faire le traitement du Fonds Famille Garth (P027). Le fonds porte sur les activités de la ferme du Domaine Garth, famille bien connue de la région, précédemment nommée Spring Valley Farm.
Ces documents, qui sont reliés surtout à Albert Edward Garth, renseignent sur les productions de la crèmerie, les relations d’affaires du Domaine Garth et sur les affectations des employés.
Cette portion des archives couvrent la période 1882 à 1949. Dans sa globalité, le fonds contient des journaux de bord, des livres de comptes et des registres de correspondance. L’autre portion des documents concernent les activités de la Garth Company, fondée en 1828 sous le nom Dominion Metal Works par George Garth, père de Charles Garth.
Dès son jeune âge, ce dernier est gestionnaire de la compagnie, puis devient propriétaire et directeur général de la compagnie en 1842. Les documents que nous possédons concernent les années 1854 à 1864. Après le traitement, vous pourrez maintenant consulter le Fonds Famille Garth (P027) et en apprendre plus sur cette famille influente de notre région. De même que sur la vie à la ferme et la vie sociale de la « bourgeoisie fermière » du XIXe et XXe siècle.
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Après avoir publié deux recueils (Contre vents et marées et Au-delà des mots), au cours des deux dernières années, la poétesse Mariette Théberge propose un nouvel opus intitulé Mes mots pour te dire, un exercice qui emprunte une voie nouvelle, alors que les mots délaissent le papier pour s’enrober de musique, le tout gravé sur un album qui sera lancé le 11 juin. 
L’ouvrage est constitué de vingt titres et mise sur la participation de Stéphane Pilon, qui signe la réalisation de l’album et les arrangements. Au micro, Mariette Théberge livre chacun des textes qui, à l’exception de la chanson Parle-moi (musique composée par Stéphane Pilon), sont délicatement déposés sur des motifs empruntés à Frédéric Chopin, à qui l’auteure voue une admiration sans borne. 
<h3>Sobriété et réserve</h3>
Comme on avait pu le relever à la lecture de ses recueils, Mariette Théberge produit une poésie imagée, toujours livrée dans son essence, avec une économie de mots, dans un vocabulaire très sobre, simple et efficace, qui a souvent recours aux métaphores puisées dans la nature. «Je veux que les gens s’y reconnaissent et se disent: moi aussi, j’aurais pu écrire ça. On m’a dit que c’était la poésie de l’âme. J’ai guéri la mienne avec mes livres» , indique Mariette Théberge, qui révélait d’ailleurs que son premier recueil avait été son chemin de Compostelle. 
La quête du beau et bien-être, donc, la guérison de l’âme et du cœur, l’ultime consolation, l’observation méditative des choses essentielles, longuement bercées et façonnées par le temps qui guérit tout, voilà des thèmes qui se succèdent dans cet ouvrage, qui font procession, devrait-on dire, dans un mouvement résolument porté vers l’avant. 
«C’est un projet qui s’inscrit dans la continuité, dans ce que j’appelle mon testament à mes enfants et mes petits-enfants. C’est mon legs. Je voulais leur laisser quelque chose de concret» , exprime Mariette Théberge. 
<h3>D’abord les mots</h3>
La voix fera manifestement partie de cet héritage, mais le fait de graver ses poèmes sur un disque relève davantage d’une motivation purement altruiste. «Il y a des gens qui ont des problèmes de vision ou qui ne sont tout simplement pas capables de tenir un livre entre leurs mains. Je me suis dit qu’en faisant un disque, je pourrais toucher plus de gens» , dit-elle, précisant que ses deux premiers recueils pourraient éventuellement faire l’objet du même traitement. 
Les auditeurs noteront par ailleurs que les textes sont livrés avec réserve, sur un ton mélancolique, presque neutre. Le rythme est lent, aussi. «Je le fais comme ça, aussi, dans les exercices de lecture publique. D’abord, parce que je suis une personne qui ne livre pas facilement ses émotions, mais aussi parce que je veux que l’attention soit dirigée vers les mots» , explique-t-elle. 
<h3>À l’école des Érables</h3>
À noter qu’un groupe de jeunes autistes fréquentant l’école des Érables, à Deux-Montagnes, où enseigne Stéphane Pilon, ont été engagés concrètement dans le projet. Ce sont eux qui ont gravé les disques et qui ont monté les boîtiers. «Ç’a été fait à la perfection, s’exclame Mariette Théberge, reconnaissante. Ces jeunes-là ont mis tout leur cœur et toute leur âme, là-dedans. Je leur ai donné ce que j’avais de plus précieux et ils l’ont traité avec respect et professionnalisme.» 
L’album Mes mots pour te dire fera l’objet d’un lancement qui aura lieu le dimanche 11 juin, à 14 h, à la Maison du citoyen, sise au 184, rue Saint-Eustache à Saint-Eustache.

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Des poèmes à écouter

Répartie sur 3 actes, cette pièce à succès se déroule dans les années 1900. Elle dévoile l’histoire d’un entrepreneur en bâtiment (Pinglet), marié à une femme peu séduisante, qui est épris de l’épouse de son bon ami Pallardin (Marcelle).
Peu heureuse en ménage, Marcelle accepte de rencontrer Pinglet un soir à l’Hôtel du libre-échange. S’ensuivra une série de rencontres fortuites avec des personnes de leur entourage, de mensonges et de péripéties.
Ce vaudeville au rythme effréné et à saveur humoristique vous divertira sans l’ombre d’un doute!
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