École de théâtre: La programmation 2019-2020

Alors que, jusqu’ici, les propositions venaient exclusivement de l’intérieur (on choisissait des textes qu’on offrait à des metteurs en scène), Sébastien Gauthier envisage plutôt une ouverture vers l’extérieur, dans une dynamique où l’on recevrait aussi des propositions. «L’école pourrait devenir un laboratoire pour des metteurs en scène, et aussi pour des auteurs» , ajoute Sébastien Gauthier, à condition que le tout s’intègre dans les paramètres pédagogiques de l’établissement.

Cette programmation, dit-il encore, devra inclure au moins un texte québécois, tout comme on se montrera sensible à la parité hommes-femmes, tant pour ce qui est des auteurs-autrices que ceux et celles qui signeront la mise en scène des spectacles programmés. Le contact avec l’extérieur, c’est aussi une manière de «vendre» les étudiants, ajoute Sébastien Gauthier, qui rêve en même temps de voir le milieu théâtral se déplacer systématiquement pour assister aux représentations des finissants, ce qui, étonnamment, est loin d’être acquis.

Encore toute chaude, par ailleurs, la programmation 2019-2020, qui impliquera les finissants en interprétation, en théâtre musical et en production, se lit comme suit:

Théâtre

– Christine, la Reine-Garçon, de Michel Marc Bouchard, dans une mise en scène de Denise Guilbault;

– ADN, de Dennis Kelly, dans une mise en scène de Bernard Lavoie;

– Farces de Molière, dans une mise en scène de Michel Maxime Legault.

Théâtre musical

– Paradoxus, adaptation de la pièce de Jocelyn Blanchard qui en signera aussi la mise en scène, sur la musique de Benoit Archambault;

– Pied de poule, dans une mise en scène d’Olivier Berthiaume.