Mais voilà qu’un mensonge de trop va chambouler le quotidien de Simon et que toutes les faussetés qu’il a dites et répétées vont subitement le rattraper… Un cauchemar dont devra se sortir le principal intéressé, aidé de son frère et d’une nouvelle collègue de travail, dans le film Menteur, qui prendra l’affiche ce mercredi 10 juillet.
Des ingrédients à succès
Coscénarisé et réalisé par Émile Gaudreault, à qui l’on doit plusieurs autres comédies québécoises à succès (entre autres films, De père en flic, De père en flic 2, Le vrai du faux, Le sens de l’humour, Mambo Italiano et Louis 19, le roi des ondes), le film Menteur pourrait fort bien se hisser en tête du box-office cet été.
Car, effectivement, les ingrédients semblent être tous réunis pour que cela devienne réalité, puisque cette comédie a pour têtes d’affiche Louis-José Houde, qui a déjà fait ses preuves à cet égard à quelques reprises, et Antoine Bertrand, lesquels se donneront la réplique pour la toute première fois au cinéma. Et plus d’une fois, car les deux comédiens personnifient deux frères, Simon et Phil; et jumeaux (!) de surcroit.
Ajoutons à cela que la distribution comprend plusieurs autres noms connus du grand public, ceux de Geneviève Schmidt, Anne-Élisabeth Bossé, Patrice Coquereau, Marie-Lise Pilote, Luc Senay, Véronique Leflaguais. Didier Lucien et Sonia Vachon. Et aussi celui de Catherine Chabot qui, elle, jouera pour la première fois au grand écran.
Mensonge et… comédie
En attendant la sortie de ce film, ses artisans ont bien voulu, en conférence de presse, répondre à quelques questions. Et, pour un, Louis-José Houde dit avoir apprécié d’avoir travaillé à nouveau avec Émile Gaudreaut… et de camper un tel personnage.
«J’ai trouvé cela extrêmement agréable et plaisant de jouer quelqu’un d’un peu détestable qui écœure tout le monde autour de lui, un pas bon, parce que je suis moi-même quelqu’un de très magnifique dans la vie, une belle personne» , d’indiquer en riant celui-ci, tout en avouant cependant conter lui-même de «petits mensonges» .
«Le mensonge est toujours à la base de la comédie. Chaque fois qu’on rit dans la vie, si on fouille un peu et on gratte, il y a un mensonge derrière. Donc, qu’Émile ait eu cette idée et la développe si brillamment sur presque deux heures, c’est tout à son honneur» , d’ajouter de son côté Antoine Bertrand.
«Dans ma vie, je connais un menteur compulsif qui utilisait souvent son fils pour dire que celui-ci était malade pour annuler un rendez-vous. J’en suis venu à penser qu’il allait le rendre malade cet enfant-là, à force de le dire tout le temps. Je me suis dit que c’était là une belle idée de comédie» , de raconter Émile Gaudreault.
Au tour maintenant des cinéphiles de rendre, à partir de cette semaine, leur verdict… sans mentir.
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