Dans les Basses-Laurentides, seule la Ville de Mirabel n’avait pas adhéré à Entente de partenariat territorial en lien avec la collectivité des Laurentides, une abstention qui a suscité un émoi momentané. Mené par Isabelle Gagné, illustratrice, designer et artiste pluridisciplinaire qui signe ses œuvres du nom de MissPixels, un regroupement de créateurs mirabellois s’est exprimé sur les réseaux sociaux, avant de se rendre à la séance publique du conseil municipal, lundi dernier, dans le but de questionner les élus à ce sujet.
Finalement, il n’y a guère eu de discussion puisqu’à leur arrivée, les artistes ont pu constater qu’un point avait été ajouté à l’ordre du jour, de manière à ce que Mirabel adhère à l’entente. «Durant la journée, on avait parlé à certains conseillers, relate Mme Gagné. C’était inscrit aux affaires nouvelles et ç’a été adopté en quelques secondes.»
Les artistes qui accompagnaient Mme Gagné sont Isabelle Bédard (réalisatrice), Lorraine David (les Contes géants), Roger Brunet (les Ménétriers d’antan), Michaël Lagacé Henripin (DesBouleaux Fest) et virtuellement Marc Sauvageau (écrivain).
18 000 $ sur trois ans
C’est finalement un montant de 18 000 $, répartis sur trois ans, que la Ville de Mirabel injecte dans cette entente, un montant qui sera doublé par le CALQ.
Selon Bernard Poulin, directeur du Service des communications à Mirabel, la Ville avait d’abord choisi de s’abstenir suivant une première analyse qui lui faisait conclure qu’il y avait peu d’artistes enregistrés au CALQ et pas d’organismes admissibles dans le cadre de cette entente.
L’intervention d’Isabelle Gagné et de ses pairs ayant démontré le contraire, la Ville a donc saisi la balle au bond pour intégrer l’entente, en adoptant une résolution à cet effet, lundi dernier, convient M. Poulin. «De toute évidence, on a réfléchi et on a décidé d’aller de l’avant», dit-il.

Il y aura au moins deux bonnes raisons de le faire puisque l’on soulignera tout à la fois le 30e anniversaire du programme de formation musicale intensive (FMI) de la Polyvalente Sainte-Thérèse (PST), et la 15e édition du concert-bénéfice de la Fondation du Triolet, l’organisme qui, depuis lors, s’échine à rendre le tout financièrement possible.
On l’a soulignée en conférence de presse, ce concert représente la plus importante collecte de fonds annuelle de cette Fondation présidée par Stéphane Giguère, et sachez que vous ne vous y ennuierez pas puisque la qualité des jeunes musiciens issus de ce programme ne fait pas défaut, comme l’ont d’ailleurs démontré les membres de l’ensemble jazz de la PST, là où est dispensé ce programme offert à tous les étudiants de la Commission scolaire de la Seigneurie-des-Mille-Îles.
À l’honneur
Le conseiller municipal Daniel Kaeser, de Boisbriand, et sa fille, Ann-Kristine Kaeser, ont tous deux accepté la présidence d’honneur de ce concert anniversaire. Le premier a assisté avec bonheur à l’événement dès l’année 2000, alors que sa fille était étudiante, puis par la suite, en tant qu’élu, sa Ville étant au nombre des commanditaires de l’activité. «Un concert m’a marqué, en particulier: celui consacré aux musiques de film», a-t-il relaté, soulignant que la formation musicale intensive, dans la région, est offerte dès le primaire et jusqu’au cégep. «Il faut des sous et, pour ce 15e anniversaire, on pourrait peut-être en donner un peu plus», a-t-il suggéré.
De fait, ces fonds que l’on collecte auprès du public, des institutions et des gens d’affaires servent notamment à l’achat et l’entretien d’instruments et d’accessoires liés à la formation, de même qu’à des activités offertes par des spécialistes. Des fonds qui ont notamment profité à la coprésidente d’honneur. «Je me rappelle soudainement tous les projets dans lesquels nous étions impliqués», de dire celle qui, à 13 ans, a pu s’attaquer à une œuvre aussi monumentale et foisonnante de notes que le Requiem de Mozart. «Un passage de cinq ans à la FMI, ça forge le caractère et la personnalité. Ça change une vie», d’affirmer Ann-Kristine Kaeser.
Parrain musical
Par ailleurs, le compositeur, chanteur et orchestrateur Christian Thomas (30 ans de carrière et de nombreuses associations au cinéma, à la télévision et au théâtre, notamment) a accepté d’être associé à l’événement à titre de Parrain musical, lui qui a notamment composé des œuvres spécifiquement pour le concert du 21 avril. «Ce sera un privilège d’entendre mes œuvres interprétées par ces jeunes musiciens passionnés. Je dois tout à la musique et je peux enfin redonner. Tous ceux qui l’étudient ou l’écoutent en ressentent son impact au quotidien. On a de la difficulté à imaginer une seule journée sans musique», a-t-il joliment exprimé, annonçant la création de paysages sonores d’ici qui seront joués par l’orchestre à cordes, l’harmonie musicale et la classe de piano.
Billets et commandites
Pour assister à ce concert qui aura lieu le vendredi 21 avril à 18 h 30, au Centre culturel et communautaire Thérèse de Blainville, vous pouvez vous procurer des billets à 25 $ (régulier) ou 100 $ (VIP), tout comme vous pouvez vous impliquer à titre de commanditaire ou donateur. Peu importe l’option que vous privilégiez, il vous suffit de vous rendre au [www.fondationdutriolet.com].

Fondation du Triolet: le 21 avril, Fêtons la musique!

Neuf ans plus tard, l’auteure lavalloise Chantal Crépeau invite les lecteurs à renouer, tout comme elle d’ailleurs, avec son héroïne Lydia dans son quotidien et ses aventures rocambolesques teintées de rencontres fortuites, de séduction, d’exotisme, de rires, de folies et de complicité entre amis. Et le tout vous est raconté dans le nouveau roman mettant en vedette Lydia dans de nouvelles aventures à saveur «coquine». 
Ce nouveau roman, intitulé Voyage, sexe, vin et chocolat, fait suite, en effet, à la parution de Fantaisies érotiques en 2001, aux Éditions De Mortagne, et Destinations torrides en 2008, avec les Éditions Québecor, réédité en 2011. 
Une héroïne assoiffée  de plaisirs et de bonheur 
Plusieurs années ont donc passé depuis le précédent roman, et l’héroïne de Chantal Crépeau, une résidante du secteur de Laval-Ouest, ex-journaliste pour nos hebdos, animatrice, accompagnatrice de voyage et aventurière, a quelque peu changé. 
Devenue mère monoparentale, Lydia est, en effet, en pleine conquête de sa nouvelle vie de femme maintenant libre. Mais elle est toujours assoiffée d’aventures, de plaisirs et de bonheur. 
On retrouvera ainsi Lydia à la rencontre de jeunes tombeurs, dans le tourbillon d’une nouvelle passion, en pirogue sur la «Madre de Dios», en montgolfière au-dessus de paysages fantastiques, ou encore dans l’effervescence d’une soirée masquée. 
Le plaisir retrouvé de la plume 
Ce retour à l’écriture pour Chantal Crépeau, c’est non seulement le plaisir retrouvé de la plume, mais aussi le désir d’une intériorité plus prononcée. «J’aime bien me servir de la narration à l’intérieur du récit et sentir que je confie au jour le jour les aventures, les expériences, les anecdotes de Lydia, sous forme de confessions, de journal intime», raconte l’auteure qui aime à dire que son style d’écriture est dynamique, vivant, coloré et rempli d’humour, à l’image d’elle-même. 
Ces années passées ont aussi transformé Chantal Crépeau en une auteure davantage sensible au réel plaisir qu’elle a d’écrire. 
«Lorsque j’ouvre une bouteille de vin, un Beaujolais fruité de France, un rouge aromatique d’Afrique, un rosé d’Espagne, j’ouvre la porte à une de mes nouvelles aventures, je m’installe à mon clavier et mets en scène mon texte. Je visualise mes personnages, leurs attitudes, leurs caractères, leur voix, leurs actions. Je prends plaisir à écrire, m’amuse avec les mots, savoure les moments débonnaires et déguste les aventures épicées. Je veux offrir aux lecteurs rien de moins que ce plaisir», dit-elle. 
Notons que le nouveau roman de Chantal Crépeau est notamment disponible à la librairie M’as-tu lu, située rue Saint-Eustache, dans le Vieux-Saint-Eustache, et à la Librairie Ste-Thérèse, située rue Turgeon, à Sainte-Thérèse. On peut aussi se le procurer en ligne via le [https://boutique.bouquinbec.ca/voyage-sexe-vin-et-chocolat.html].

Entente de partenariat territorial: Mirabel s’abstient, puis se ravise