L’événement a réuni près de 425 personnes venues des quatre coins du Québec pour célébrer ce produit si cher aux Québécois.



La présidente d&#8217;honneur de l&#8217;événement, Lucie Lecours, députée des Plaines, a pris le temps de parler de l’importance de l&#8217;acériculture au Québec, ou comme elle aime l’appeler : « l’or blanc ». Il est vrai qu’en 2023, selon le site officiel du gouvernement du Québec, l&#8217;industrie acéricole québécoise a généré près d’un milliard de dollars, combinant des recettes locales de 374 millions et des exportations atteignant 598 millions de dollars, confirmant ainsi son poids économique considérable. Lucie Lecours reconnait l&#8217;importance de l&#8217;événement et de l&#8217;acériculture pour les Québécois : « Je trouve ça très bien. On voit qu’il y a plus de 200 personnes. On voit comment c’est important l’acériculture. On voit combien l’or blanc, comme on l’appelle, occupe une place importante dans le cœur de nos producteurs, mais des Québécois aussi en général. On est tous fiers ».  Elle a également mentionné l’importance d’acheter local, surtout lorsqu’on parle de fleuron québécois. 



<h2>L’érable, c’est du sérieux… mais on peut aussi s’amuser</h2>



Avant le repas principal, les invités ont pu participer à des jeux de dégustations, de sirop d’érable en un premier temps, et ensuite de bières à l’érable, après quoi ils devaient voter pour les meilleurs produits en fonction de critères expliqués par des experts. En plus d’éveiller les papilles des amateurs, ces petits quizz ont contribué à créer une atmosphère à la fois festive et gastronomique.



<figure class="wp-block-image size-large is-resized"><img loading="lazy" src="https://bn.leveil.com/wp-content/uploads/2024/09/db-erable1-edited.jpg" alt="" class="wp-image-92508" width="549" height="365" srcset="https://bn.leveil.com/wp-content/uploads/2024/09/db-erable1-edited.jpg 1024w, https://bn.leveil.com/wp-content/uploads/2024/09/db-erable1-edited-327x218.jpg 327w, https://bn.leveil.com/wp-content/uploads/2024/09/db-erable1-edited-960x640.jpg 960w, https://bn.leveil.com/wp-content/uploads/2024/09/db-erable1-edited-96x64.jpg 96w, https://bn.leveil.com/wp-content/uploads/2024/09/db-erable1-edited-768x512.jpg 768w, https://bn.leveil.com/wp-content/uploads/2024/09/db-erable1-edited-615x410.jpg 615w" sizes="(max-width: 549px) 100vw, 549px" /><figcaption>Photo Dany Baribeau Des jeux de dégustation ont été offerts autant aux spécialistes qu’au néophytes. Shooter de sirop et bières à l’érable au menu! </figcaption></figure>



Mme Lecours explique que l’amour de l’érable se partage jusqu’à l’Assemblée nationale : « À l’Assemblée nationale, on a plusieurs députés et même le ministre de la Santé (Christian Dubé) qui ont des terres avec des érables. Ils font leur propre sirop. Ils font des petits emballages juste pour eux, la famille et tout ça. Mais des fois, c’est drôle de les voir compétitionner. En Beauce, c’est Luc Provençal qui en fait. Ça prouve combien ça a une place importante, comme je disais tantôt, dans le cœur des Québécois. Même à l’Assemblée nationale, il y en a. C’est merveilleux », dit-elle.



<h2>Un savoir-faire unique</h2>



Cette soirée festive a permis de mettre en valeur un savoir-faire unique. Et ce n’est pas fini! La 10e édition de Mirabel Fête l’érable du Québec arrive à grands pas! Cet événement incontournable mettant en vedette l’érable est l’activité à ne pas manquer le 21 et 22 septembre prochain au parc régional du Bois de Belle-Rivière à Mirabel.



Venez déguster et découvrir les délices d’érable des producteurs mirabellois, sous forme de généreux repas pique-nique ou encore d’ateliers dégustations. Sur place, exposants, activités familiales, marché du terroir et bien plus encore!&nbsp;

Pour Sarah Germain, directrice de la bibliothèque de Mirabel, le métier fonctionne à merveille pour son mode de vie et sa famille.



« La charge de travail est vraiment énorme dans une bibliothèque, les gens ne s’en rendent pas compte. C’est sûr qu’à Mirabel, c’est pire, parce qu’on est à sept places. C’est beaucoup plus compliqué avec les collections spéciales », confie la femme en poste depuis 13&nbsp;ans pour la Ville. Un défi que peu de villes ont réellement vu l’étendue des territoires.



Détentrice d’une formation en histoire de l’art, Mme&nbsp;Germain a changé de branche en voyant le risque de continuer sa spécialisation en art chinois et de ne pas trouver d’emploi. Les seuls débouchés possibles à ce moment étaient ceux d’enseignement, déjà rares. « C’est niaiseux, mais quand j’étais jeune, mes parents étaient séparés et j’étais contente parce que j’allais dans deux bibliothèques différentes », souligne-t-elle avec le sourire. C’est une des raisons qui a poussé sa réflexion de ce côté. Aujourd’hui, elle ne regrette pas d’avoir suivi cette voie qui la fait travailler non loin de chez elle.



« Quand je suis rentré dans les bibliothèques, je me suis dit que c’était vraiment le fun parce qu’il y a tout un monde, que ce soit le service technique ou autre. Tu as tout le temps quelque chose à apprendre et c’est un milieu qui est hyper actif », affirme-t-elle. Pour Mme&nbsp;Germain, avec le poste qu’elle a, c’est également beaucoup de gestion de personnels&nbsp;: embauche, congédiement, etc.&nbsp;



Ainsi, elle a pris sa place dans le milieu, cherchant à suivre l’évolution des bibliothèques. Aujourd’hui, il s’agit d’un milieu de vie en plus d’un espace de location. Les gens y étudient, travaillent, jouent avec leurs enfants, etc. Des activités y sont également organisées pour tout âge. « Il y a aussi beaucoup de liberté au niveau de ton quotidien quand tu y travailles. Tu veux de l’argent pour construire une grande bibliothèque, mais tu n’as pas besoin d’argent pour construire des projets. Ç’a été ça, les musées. Ce n’est pas de l’argent, c’est du temps », souligne Mme&nbsp;Germain.



<h2>Des tâches en tout genre</h2>



Le travail de bibliothèque comprend du service à la clientèle, mais également celui de la gestion d’un système informatique. Beaucoup d’informations y sont et permettent à l’employée de faire les réservations, mais également produire de nouveaux services. Comme directrice, par contre, c’est également de combiner l’ensemble des services à offrir et s’assurer que tout se fasse sur l’ensemble du territoire&nbsp;: achat, catalogage, référencement, etc. « Je fais tout d’une certaine façon. J’ai une équipe de techniciennes, mais je n’ai pas le choix de m’impliquer dans tous les niveaux », souligne-t-elle, comme elle est celle qui a la connaissance la plus étendue de la trentaine d’employées du département.



<h2>De nombreux projets</h2>



Mme&nbsp;Germain a, encore aujourd’hui beaucoup, d’idées qu’elle voudrait implanter à Mirabel. « En fait, mes employés, ils riraient à m’entendre parce qu’ils diraient “Sarah, pas de projet cette année.” Des fois, je croise les doigts et je leur dis&nbsp;: “Non, je n’ai rien mis au budget.” Et ils me répondent “On sait très bien que tu n’as pas besoin d’argent.” », rit-elle.&nbsp;



Elle reconnaît malgré tout le besoin de ralentir un peu, histoire d’assurer la bonne continuité de ce qui est déjà en place. C’est souvent ce qui fera que les citoyens voudront revenir profiter de leur bibliothèque.



« L’excellence passe dans la continuité. Il faut dans la constance. Constance du service technique, constance des services aux citoyens. C’est vraiment comme ça qu’il faut réussir. C’est la constance. Puis c’est beaucoup de travail pour obtenir de la constance », conclut-elle.&nbsp;

Sarah Germain: Diriger sept bibliothèques en une

Simon Gouache sera en supplémentaire le 21 septembre au Zénith Promutuel Assurance, où il assurera son récent spectacle&nbsp;: Live. Pour l’humoriste qui est plus assumé que jamais, ce troisième spectacle représente un point tournant sa carrière.



<h2>Live</h2>



« Ce que je fais, c’est du stand-up. Être sur scène, c’est ce que j’aime le plus. De faire rire les gens avec des mots, des idées, de créer des images et les amener à voir ce qu’il se passe dans ma tête », fait valoir Simon Gouache, qui tenait à ce que le titre de son récent spectacle soit bien à son image.



Lors du processus d’écriture il y a bientôt deux ans, l’humoriste avait l’intuition qu’il était à un point tournant dans sa carrière&nbsp;: « J’avais une impression que ça allait être un spectacle spécial. Alors je tenais à avoir un titre qui me décrivait le mieux possible et la meilleure façon de me décrire, c’est la scène avant tout. »



Au fil des représentations, il constate, en effet, s’être finalement débarrassé du sentiment d’imposteur qui l’habitait: « Naturellement, je crois que tous les artistes se remettent en question et j’ai découvert que c’est aussi important d’être conscient de ses capacités, de connaître ses forces. C’est le premier spectacle que je sens vraiment que je suis à ma place, de sentir que je suis bon dans ce que je fais. »



<h2>Père avant tout</h2>



Contrairement à ses deux précédents spectacles, celui-ci est assurément teinté de la paternité qui a rapidement pris une place centrale dans la vie de l’humoriste&nbsp;: « Au début, je ne voulais pas tomber trop là-dedans et que ça devienne un spectacle qui s’adresse seulement aux parents. Mais je n’avais pas le choix d’en parler, c’était trop important pour moi. Ç’a trop changé ma façon de voir le monde », avoue l’humoriste.&nbsp;



Or c’est avec fierté qu’il constate que ses salles se remplissent de personnes de tous les âges et tous les horizons&nbsp;: « Un de mes plaisirs, c’est de monter sur scène et voir la diversité des gens dans la salle. C’est tellement une fierté pour moi de voir que mes blagues font autant rire une jeune fille de 14 ans qu’un homme de 80 ans. »



C’est parce qu’il n’a pas peur de revisiter des thématiques communes: « Il y a une raison pourquoi tout le monde parle de ces sujets-là. Tout le monde a le référent. Il faut juste trouver une façon différence, un nouvel angle, pour en parler. C’est mon travail d’amener de l’originalité là-dedans. »



« Je pense que je fais quelque chose qui est différent, tout en faisant quelque chose d’assez classique. J’ai une force qui est de voir la vie différemment, à trouver les bons mots pour bien l’exposer, c’est ce que j’aime faire », ajoute l’humoriste.



Avec plus de 100&nbsp;000 billets vendus, Simon Gouache considère que « Live » est le meilleur spectacle qu’il a présenté jusqu’à présent&nbsp;: « Pour ceux qui ont vu les deux autres, mon premier était très efficace, mais c’était très en surface. Mon deuxième a été écrit d’un coup, alors il était plus intéressant à écouter. Le troisième, c’est un beau mélange des deux. »



Quelques billets sont toujours disponibles pour la présentation prévue le 21 septembre au Zénith Promutuel Assurance à Saint-Eustache. Pour s’en procurer, visitez le <a href="http://www.lezenithsteustache.tuxedobillet.com" target="_blank" rel="noreferrer noopener">www.lezenithsteustache.tuxedobillet.com</a> ou le <a href="http://www.simongouache.com" target="_blank" rel="noreferrer noopener">www.simongouache.com</a>.

En attendant la fête: Une soirée de l’érable réussie à Mirabel

L’érable, c’est du sérieux… mais on peut aussi s’amuser

Un savoir-faire unique