Ça ne sautait pas aux yeux en cette journée caniculaire où la chose fut annoncée, mais nous voilà résolument en automne, si bien que les flocons succèderont bientôt à la chute des feuilles pour nous mener en plein hiver, avec une perspective sur la fête de Noël qui se célèbre beaucoup en chantant. 
Et puisqu’il y a toujours matière à concert, celui du quatuor vocal Tocadéo s’intitule tout bonnement Meilleurs Vœux et sera présenté le samedi 2 décembre à l’église l’Annonciation d’Oka, sous la présidence d’honneur du maire Pascal Quevillon, déjà persuadé qu’il s’agira de la sortie culturelle par excellence du temps des Fêtes, d’autant plus que l’événement sera prétexte à une collecte de fonds pour la paroisse Saint-François-d’Assise, qui inclut aussi les églises de Saint-Joseph-du-Lac, Saint-Placide et Saint-Benoît. 
«Et ce ne sera pas pour les bâtiments, mais bien pour la mission sociale de la paroisse, qui agit dans la communauté pour aider les gens en difficulté» , de préciser le curé Michel Jasmin. Ainsi, les dollars amassés en marge de ce concert permettront de maintenir les comptoirs alimentaires et les vestiaires déjà en place, mais aussi de répondre, en première ligne, aux problèmes comme ceux qui ont été vécus par bon nombre de citoyens lors des récentes inondations printanières. «Il y a des programmes gouvernementaux pour ça, mais il y a toujours des besoins qui n’entrent pas dans le cadre de ces programmes. Dans ces moments-là, les gens viennent frapper à notre porte» , d’enchaîner le curé Jasmin. 
<h3>Tocadéo</h3>
Auparavant, le maire n’avait pas manqué de souligner que le quatuor Tocadéo, formé il y a une dizaine d’années, venait d’obtenir une première nomination au Gala de l’ADISQ, dans la catégorie Spectacle de l’année – Interprète. 
On y retrouve Dany Laliberté, celui-là même qui a proposé le projet aux trois autres, René Lajoie, Patrick Olafson et Benoît Miron, quatre gars fort sympathiques qui ont offert une prestation convaincante, en point de presse, démontrant à la fois l’étendue de leur talent, l’humour qui les anime et l’excellente acoustique des lieux. 
Tous se sont dits enthousiastes à l’idée de venir chanter à Oka, le 2 décembre, à plus forte raison pour Benoît Miron, qui s’y produira devant les membres de sa famille qui habitent cette municipalité. «Mes parents se sont mariés ici, mes cousins, mes cousines et moi aussi. On a fait nos adieux à des êtres chers, ici. Cette église-là, c’est vraiment chez moi» , a-t-il confié, la voix pleine d’émotion. 
Le concert qu’ils présenteront le 2 décembre sera d’une durée d’environ deux heures, avec entracte, et proposera des chants classiques de Noël, de même que des chansons populaires traditionnelles, teintées du plaisir qu’ils éprouvent et qu’ils recherchent dans l’acte de chanter. 
À noter que les billets sont déjà en vente au coût de 35 $ (régulier) ou 50 $ (VIP). Vous en trouverez à la Municipalité d’Oka (450 479-8333) ou auprès de Ginette Jacob, au 450 479-8319. Pour des dons en ligne, visitez le [<a href="http://www.stfrancoisdassise.maparoisse.info/dons-en-ligne" target="_blank" title="Consultez notre site pour obtenir plus d'information">http://www.stfrancoisdassise.maparoisse.info/dons-en-ligne</a>].

À la fois rempli d&#8217;émotions et parfois teinté d&#8217;une parcelle d&#8217;humour, ce roman raconte
l&#8217;histoire d&#8217;Anne-Sarah Castelli, une jeune femme à l&#8217;aube de la trentaine qui part enseigner dans une université du sud de l&#8217;Italie dans le simple but de découvrir sa région natale et de se rapprocher de ses grands-parents paternels.
Elle se retrouve toutefois rapidement confrontée à un secret familial et fera plusieurs rencontres qui changeront drastiquement sa vie. C&#8217;est néanmoins une histoire d&#8217;amour compliquée qui lui causera le plus de remises en question.
Dans ce pays où la beauté des paysages est incontestable et l&#8217;accueil des habitants des
plus chaleureux, cette enseignante partira à la découverte d&#8217;endroits à faire rêver et se
retrouvera face à une multitude de situations qui lui feront vivre une montagne russe
d&#8217;émotions.
L’auteure
Originaire du Saguenay et résidente de Saint-Eustache depuis plusieurs années, Vicky Bélanger travaille actuellement dans le domaine de la santé. Passionnée de lecture et d&#8217;écriture, elle s&#8217;est
inspirée d&#8217;expériences de voyage personnelles pour donner vie à son premier roman. C&#8217;est d&#8217;ailleurs après deux visites mémorables en Italie que s&#8217;est imposé le désir d&#8217;en faire le lieu principal de son récit. Elle souhaite d&#8217;ailleurs continuer d&#8217;écrire et redonner vie aux personnages de ce premier ouvrage.

Le 14 octobre: Lancement du premier roman de Vicky Bélanger

Un plongeon dans l’univers musical des années 1970 au Québec, ça vous dirait? En compagnie d’artistes qui se trouvaient résolument aux premières loges, comme Serge Locat et Libert Subirana, deux ex-Harmonium, ça vous titille un peu plus?
Le premier est l’instigateur de Kébek Muse, un spectacle en forme de célébration qui roule depuis trois ans en version électrique (11 musiciens épatants) et dont on expérimentera une première version acoustique et davantage intimiste, le jeudi 5 octobre au Centre d’art La petite église, à Saint-Eustache.
<h3>Une décennie marquante</h3>
Il suffit d’actionner la vidéo promotionnelle se trouvant sur le site Web de la formation pour relever d’abord le calibre des musiciens qui s’y produisent, mais aussi pour se rappeler à quel point cette décennie marquera définitivement l’histoire musicale du Québec.
«Les années 1970 demeurent une période où ça bouillonnait beaucoup dans les idées. On avait une très grande marge de manœuvre, musicalement. Il y avait différents styles et, parce qu’on n’était pas sous l’égide des compagnies de disques, on faisait ce qu’on voulait. Il y avait une liberté qu’on n’a plus, aujourd’hui, je crois» , exprime Serge Locat, en entrevue téléphonique.
Cette liberté, cette créativité, selon le musicien, voilà ce qui constitue le ciment de cette diversité musicale, de cette effervescence qui faisait courir les foules et provoquait les grands rassemblements. «C’est une frénésie qu’on ressentait aussi dans la société de l’époque» , ajoute Serge Locat, de telle sorte que les prestations de Kébek Muse, pense-t-il, répondent à un besoin, pour le public qui en fut témoin, de s’y replonger. «Ça compte pour 80 % de nos spectateurs, poursuit-il, mais il y a aussi des plus jeunes, qui ont fouillé dans la discothèque de leurs parents et qui viennent nous dirent qu’ils auraient aimé vivre cette frénésie-là.» 
<h3>Formation réduite</h3>
Il y aura donc du Harmonium, bien entendu, mais aussi la plupart des pointures de l’époque, tels Charlebois, Fiori-Séguin, Beau Dommage, Garolou, Octobre, Diane Dufresne, Paul Piché, Plume Latraverse, Jim &amp; Bertrand, Nanette Workman, Ginette Reno, Offenbach, nommez-les, ils résonneront dans la petite salle eustachoise, en formation réduite, dite «acoustique» , avec claviers (Maude Locat, la fille de Serge), guitare, clarinette, saxophone, flûte et voix, celles de Marianne Mathieu («Un char d’assaut!» s’exclame Serge Locat à propos de cette voix immense) et Serge Fortin, qui ne donne pas sa place non plus.
Ça pétera moins fort que la version électrique, bien entendu, mais Serge Locat signale que la formule acoustique offre plus de latitude aux interprètes. «Ça nous permet de nous réapproprier les chansons, de les faire à notre façon. On s’est donné une certaine liberté. Et on s’amuse» , résume-t-il.
Pour ce qui est du spectacle lui-même, Serge Locat explique qu’il se construit en suivant une montée du point de vue de l’intensité, sans égard à la chronologie. Évidemment, on ne peut pas tout faire, il a fallu faire des choix, mais le musicien assure que personne n’a déchiré sa chemise. «On a choisi des pièces qui nous plaisent et avec lesquelles on se sent bien» , dit-il, d’autant plus qu’avec un spectacle qui dure deux heures, il y a de l’espace pour contenter un peu tout le monde.
«Ce sera un spectacle axé sur le contact avec le public. Les gens doivent s’attendre à des surprises, aussi, à des chansons qu’ils n’ont peut-être jamais entendues» , ajoute l’artiste qui vous attend, avec sa formation, au Centre d’art La petite église, le jeudi 5 octobre dès 20 h. Infos: [<a title="Consultez notre site pour obtenir plus d'information" href="http://www.lapetiteeglise.com" target="_blank" rel="noopener noreferrer">http://www.lapetiteeglise.com</a>].
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