Harry Manx
Faith Lift
Dog My Cat Records
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L’auteur-compositeur-interprète et guitariste Harry Manx a plus d’une corde à son arc. Ceux et celles qui le connaissent le savent très bien! Mais voilà, quand le principal intéressé joue sur son plus récent album une variété de guitares et est accompagné par le Sydney Opera String Quartet, on a ici droit à beaucoup de cordes. Et c’est fort bien ainsi! En tout, 12 pièces, certaines du répertoire de Manx réarrangées pour quatuor à cordes, une nouvelle pièce, et quelques reprises, dont l’immortelle Love and Happiness d’Al Green qui font que Harry Manx demeure un artiste tout à fait inspirant, exaltant et réconfortant à écouter. Certes, beaucoup de plaisir à écouter cet album!
 
Oumou Sangaré
Mogoya
No Format
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Considérée comme une ambassadrice du Wassoulou, la diva malienne Oumou Sangaré lance ces jours-ci un premier album depuis 2009. Celui-ci a été produit avec la contribution du collectif français Albert et la participation du légendaire batteur Tony Allen. Celle que l’on qualifie de «Tina Turner du Mali» parle notamment sur cet album des problèmes spécifiques que rencontre la femme africaine au quotidien, des rapports souvent difficiles qu’elle entretient avec le monde des hommes. Tout cela au son des instruments traditionnels et très dansants africains – kamele n’goni, karignan, percussions – et des guitare, basse, batterie et claviers. Un beau retour!

Harry Manx: (Faith Lift) – Dog My Cat Records – Oumou Sangaré: (Mogoya) – No Format

Tanzania Albinism Collective
White African Power
Six Degrees Records
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Après le Zomba Prison Project, le producteur et réalisateur Ian Brennan a décidé de se rendre sur Ukerewe, la plus grande île intérieure d’Afrique, qui n’est accessible que par un traversier de fortune. En arrivant sur l’île, Brennan a appris que chanter était interdit pour la communauté locale vivant avec l’albinisme, même à l’église. Brennan a travaillé là avec des membres de cette communauté, et s’est porté volontaire pour offrir des ateliers de composition. Des thèmes comme la solitude et l’abandon ont ainsi émergé. Comme avec le Zomba Prison Project de Brennan, le Tanzanian Albinism Collective offre, au travers 22 pièces écrites en dialectes kikirewe et jeeta, un émouvant aperçu de la musique d’un groupe de personnes qui, jusqu’à présent, était presque complètement non entendu.
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Eleanor McCain
True North: The Canadian Songbook
Retriever Records
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À l’occasion du 150e anniversaire de la Confédération, la chanteuse torontoise Eleanor McCain a décidé de réunir quelques-unes des chansons canadiennes les plus marquantes. Il fallait faire un choix, et ce sont finalement 32 œuvres qui sont réunies sur ce double CD, dont Le monde est stone, de Luc Plamondon, et Aujourd’hui je dis bonjour à la vie, de Serge Fiori, les deux seules pièces francophones. Les chansons ont fait l’objet d’arrangements élaborés par de prestigieux compositeurs, alors qu’Eleanor McCain, pour la majorité des pièces, et 10 orchestres se partagent l’interprétation de celles-ci, dont l’Orchestre symphonique de Québec

Le mur du son – Tanzania Albinism Collective – Eleanor McCain

Artistes variés
Desjardins
117 Records
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L’un des auteurs-compositeurs et interprètes marquants de la scène musicale québécoise, Richard Desjardins, nous a livré, au fil des ans, de magnifiques chansons. Ce sont justement 13 de ces chansons qui font l’objet d’un hommage à son endroit. Et un hommage bien senti, disons-le. Et par certains des plus talentueux artistes de la scène musicale québécoise actuelle. On parle ici de Philippe B, également réalisateur et lui-même originaire de l’Abitibi, Safia Nolin, Fred Fortin, Émile Bilodeau, Avec pas d’casque, Bernard Adamus, Saratoga, Keith Kouna, Klô Pelgag, Philippe Brach, Koriass, Les sœurs Boulay, Matiu et Yann Perreau. Il ne s’agit pas ici de simples reprises, mais de relectures des chansons retenues (on vous laisse les découvrir) et, certes, Steve Jolin, initiateur du projet, a réussi son défi de mettre au goût du jour la toujours magnifique poésie de Richard Desjardins.
Wilsen
I Go Missing In My Sleep
Secret City Records
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Entendus des millions de fois sur les plateformes d’écoute en continu, Garden et Centipede, les deux premiers extraits du groupe Wilsen, permettent de découvrir une nouvelle formation qui, avec son premier album, a déjà reçu d’élogieux compliments. Menée par l’auteure-compositrice-interprète Tamsin Wilson, dont la voix ne laisse pas indifférent dans cet univers musical aérien et envoûtant, et accompagnée de Drew Arndt à la basse et de Johnny Simon à la guitare, le trio de Brooklyn était d’ailleurs en première partie de Patrick Watson, samedi dernier, dans le cadre du festival Santa Teresa, ce qui constitue, disons-le, une excellente référence.

Le mur du son: Harry Manx – Oumou Sangaré