Après avoir expliqué ce qu’est la biodiversité, Hubert Reeves, aidé de la scénariste Nelly Boutinot et du dessinateur Daniel Casanave, s’attarde maintenant à la forêt dans cette série qui a pour titre Hubert Reeves nous explique (Le Lombard).
Le natif de Montréal entraîne cette fois une classe d’élèves pour une excursion dans les forêts d’Ardenne, une vaste région forestière qui s’étend sur la Belgique, la France, le Luxembourg et même un peu sur l’Allemagne. Un bel endroit donc pour prendre conscience que la forêt est la maison de nos plus lointains ancêtres, qu’elle est le lieu de notre passé et nous relie à lui, que les arbres sont eux aussi et à leur façon des êtres sensibles. Et qu’il importe d’assurer le développement durable des forêts et la protection de toutes les espèces, végétales et animales, qui constituent ces écosystèmes.
Complétée avec un petit glossaire à la toute fin de l’album, cette série permet donc, en mots et en dessins qui se veulent tout à fait accessibles, aux jeunes de mieux comprendre comment fonctionnent les écosystèmes et l’importance de les protéger.
Les Passagers du vent
Amorcée en 1979 et créée par François Bourgeon, la série Les Passagers du vent, une fresque historique, qui a pour cadre la mer au XVIIIe siècle et qui raconte les aventures rocambolesques et tragiques d’Isa, reprend du souffle avec un huitième album. Celui-ci s’ajoute donc aux cinq premiers parus entre 1979 et 1984, puis aux deux sortis en 2009 et 2010.
Nous nous retrouvons donc, avec Le sang des cerises – Livre 1 (Delcourt), à Paris, 16 février 1885. On enterre Jules Vallès, tout juste cinq ans après l’amnistie des communards et le retour des exilés. Zabo est là, au milieu de la foule immense. Alors que nous l’avions quittée 20 ans plus tôt, en Louisiane, elle répond aujourd’hui au prénom de Clara. Quand elle voit une jeune fille, fraîchement débarquée de sa Bretagne natale, se faire maltraiter, Zabo réagit…
Notons que cet ultime cycle de cette série se terminera avec un neuvième et dernier titre à paraître d’ici peu.
MOTS-CLÉS
Le Lombard
Delcourt
Hubert Reeves