En fait, s’il faut se fier au bédéiste, c’est Batman lui-même qui aurait demandé à Marini d’écrire et de dessiner une histoire qui le met en scène. Il avait même le loisir de raconter l’histoire de son choix, et de la dessiner dans son propre style. Il pouvait même créer un nouveau Bat-costume et une nouvelle Batmobile, utiliser Catwoman (par pur égoïsme), Harley Quinn et le Joker. En fait, la seule condition que Batman a imposée à Marini, c’est de ne pas à avoir à porter de chaussettes blanches… Comme le raconte Marini dans la préface de l’album The Dark Prince Charming (DC Comics – Dargaud), on ne dit pas non à Batman!
Voilà donc pour l’auteur italien un rêve d’enfance qui se réalise! Qui plus est, Marini est le premier à réinterpréter le célèbre Chevalier Noir en bande dessinée franco-belge.
Nous retrouvons donc, d’entrée de jeu, le Joker en compagnie d’une jeune fille qui serait l’enfant du millionnaire Bruce Wayne, née d’une courte liaison, selon, à tout le moins, la mère. Au fil des pages, on apprendra que le Joker l’a kidnappée, obligeant notre super-héros à tout tenter pour retrouver l’enfant qui a justement pour idole… Batman.
Enrico Marini, qui signe à la fois le scénario et les dessins du premier tome de ce diptyque, nous offre ici un récit bien rythmé et enlevant qui fait honneur à l’homme chauve-souris, mais qui ne surprendra pas outre mesure le lecteur. On sent cependant que Marini a eu beaucoup de plaisir avec le Joker. On vous laisse le soin d’apprécier… en attendant la sortie du deuxième tome.
Kid Lucky
Kid Lucky, c’est bien sûr, Lucky Luke, mais quand il était plus jeune. Signée par le bédéiste Achdée, la série Kid Lucky s’enrichit d’un quatrième titre: Suivez la flèche (Lucky Comics). On y retrouve à nouveau le cowboy solitaire en devenir avec ses jeunes amis, dans des gags d’une page, toujours accompagnés, au bas, d’un petit fait historique intitulé L’eusses-tu cru? Aussi, pour débuter, une courte histoire de six planches qui nous révèle ses origines…
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