Les outils sont bien rangés, le parc Claude-Jasmin a délaissé ses allures d’atelier à ciel ouvert et c’est un verre à la main que les huit artistes engagés dans le 2e Symposium de sculptures de Boisbriand ont accueilli le public, jeudi dernier (17 août), afin de présenter le résultat du travail entrepris deux semaines plus tôt.
Ce résultat, ce sont huit sculptures monumentales qui, sous le thème Urbanité, s’ajoutent aux dix œuvres acquises par la Ville au terme du même événement tenu en 2012, et qui viennent enrichir sa collection publique.
Des artistes renommés
On a joué avec la forme, le vide et le plein, on a façonné la pierre, le métal et la fibre verre, on a moulé le ciment, bref, on a créé, en direct et en public, des œuvres uniques qui portent la signature de sculpteurs dont la renommée dépasse nos frontières, en l’occurrence Marie-Josée Leroux, Juan Carlos Prada, Marie-Carole Gagnon, Michael Bergstaller, Jean-Yves Côté, Vasil Nikov et Michel Lavoie, sans oublier l’artiste invité Liu Yang, lesquels laissent une empreinte durable de leur passage à Boisbriand.
«On ne réalise pas toujours à quel point la culture a un impact sur nos vies» , a fait remarquer la mairesse Madeleine Cordato, en énumérant les images que nous croisons quotidiennement, la musique que nous écoutons, jusqu’aux vêtements que nous portons et les formes architecturales qui composent notre environnement.
Le cœur des gens
C’est pour cette raison, a-t-elle rappelé, que son administration s’est lancée dans divers projets culturels, depuis huit ans, dont ce symposium qui fut pour elle un coup de cœur, a-t-elle révélé en saluant la contribution du Service des loisirs et celui des Travaux publics de Boisbriand, ainsi que du Conseil de la sculpture du Québec, représentée par sa présidente Marie-Josée Leroux.
«L’art public touche le cœur des gens. On a besoin de beauté pour vivre» , exprimait cette dernière en remerciant la Ville de Boisbriand pour son accueil et cette opportunité offerte aux artistes de créer des œuvres. «Ça ne coûte pas très cher et les retombées sont magistrales, a-t-elle ajouté à l’adresse des élus des municipalités avoisinantes. Donc, vous faites de la médiation culturelle, vous vous dotez d’œuvres monumentales qui marquent votre histoire et votre passage dans la ville tout en réjouissant le cœur des citoyens!»
Direction Faubourg
On s’est par la suite échangé des cadeaux, des certificats et des drapeaux, et le plus chanceux (il ne le sait peut-être pas encore) est sans contredit Liu Yang qui retournera chez lui, dans la ville chinoise de Jimo, emportant dans ses bagages des produits de l’érable et du cidre de glace.
À noter que les œuvres demeureront exposées au parc Claude-Jasmin pour encore quelque temps, jusqu’au moment, en fait, où on les déplacera vers le parc des Francs-Bourgeois, au Faubourg Boisbriand, où elles seront installées en permanence et dûment identifiés, texte explicatif à l’appui.
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