Pendant la belle saison qui a actuellement cours à Saint-Eustache, trois activités interactives sont offertes gratuitement aux familles, de façon autonome, au moment qui leur convient. Dans tous les cas, aucune inscription n’est nécessaire et l’âge minimum recommandé est 6 ans.
À partir d’un code QR* au début de chaque circuit, les participants n’ont qu’à télécharger les instructions et partir à la chasse aux indices dans les environs, ce qui devrait nécessiter entre trente minutes et une heure. Les familles eustachoises qui auront complété au moins l’un des rallyes seront éligibles au tirage au sort du 27 août prochain pour gagner une magnifique trottinette!
Deux parcours différents, deux points de départ :
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<li>Parc du Mont Saint-Eustache (360, rue Boileau) : rallye qui se fait à pied.</li>
<li>Parc Prud’homme (990, rue des Érables) : rallye qui se fait idéalement à vélo, mais peut aussi se faire à pied en visitant les parcs des Érables, Rivière-Nord, des Patriotes et René-Lévesque (total : 5,5 km).</li>
</ul>
<h3>Et un jeu d’évasion&#8230; 
</h3>
À partir du 275, rue Saint-Eustache (Service des arts et de la culture), il est également possible de prendre part à un jeu d&#8217;évasion plus grand que nature appelé «L&#8217;effrayant cirque». Pour ce faire, les participants n’ont qu’à numériser un code QR* pour obtenir le premier indice qu’ils devront résoudre pour découvrir l’indice suivant, et ainsi de suite.
Les plus perspicaces devraient pouvoir terminer le jeu en une heure, alors que les personnes moins familières avec les jeux d’évasion pourraient y consacrer une heure et demie.
* Comment utiliser un code QR?
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<li>Avoir un téléphone intelligent avec caméra et un réseau cellulaire.</li>
<li>Ouvrir la caméra (appareil photo).</li>
<li>Diriger la caméra vers le code QR afin de le balayer.</li>
<li>L&#8217;application exécute le code QR et vous propose de consulter l&#8217;URL intégrée.</li>
</ol>

Si on a tendance à l’oublier, il s’en trouve heureusement pour nous le rappeler de toutes sortes de manières. En groupes, bien souvent, desquels émergent des visages qui peuvent avoir un retentissement international, sinon par des actions individuelles dont la portée immédiate est plus modeste, un comme peut comme la graine qu’on met en terre en espérant.
<h3>Augure sur le lac</h3>
Ça fait plusieurs années que l’artiste peintre Charlem nous parle de biodiversité. Il le fait chaque fois que l’occasion se présente et, ces derniers jours, il se trouvait au parc citadin Gault Gillespie (du nom de cet athlète intronisé au Temple de la renommée du ski canadien), un tout petit bout de plage situé en bordure du lac des Deux Montagnes, auquel on accède via la rue Lakebreeze.
Après avoir répondu à un appel de projets, l’artiste a été embauché par la Ville de Deux-Montagnes, qui célèbre son 100e anniversaire, pour enjoliver deux pans de murs de la digue qui s’y trouve, une structure qu’on a récemment reconstruite avec du béton.
Lors de notre passage, le 22 juin, la chose, une œuvre intitulée Augure sur le lac, était suffisamment avancée (presque terminée, en fait) pour qu’on y distingue, tout en reconnaissant le style vaporeux de Charlem, une séquence de tableaux représentant des éléments de cette biodiversité riveraine que sont notamment, le castor, l’iris versicolore, le martin-pêcheur, le balbuzard et autre libellule. En tout, douze éléments que l’artiste nous redonne à voir, puisque l’action humaine contribue malheureusement à les soustraire à nos regards.
<h3>Un dialogue avec la nature</h3>
«Ça représente, d’une certaine façon, les esprits totémiques du lac», exprime Charlem, qui enchaîne avec cette idée que tout ce qui compose cette biodiversité mérite notre respect. Qu’on se rappelle, en fait, à la manière des peuples autochtones, qu’il évoque avec déférence, que ces êtres vivants portent en eux une symbolique et des valeurs qui peuvent nous inspirer (la puissance de l’ours, l’ingéniosité du castor, la ruse du renard, la sagesse de la tortue, par exemple).
<img src="http://bn.leveil.com/wp-content/uploads/2021/07/augure-sur-le-lac_charlem.jpg" />
<h5>Photo Charlem (courtoisie) – Une portion de Augure sur la plage, œuvre murale réalisée par Charlem, à Deux-Montagnes.</h5>
«Pour ces gens, rencontrer un ours, apercevoir un balbuzard, sont des événements qui portent une signification. Il y a un dialogue qui s’engage avec la nature, une chose que nous avons perdue au fil du temps», constate Charlem.
Son intervention picturale, par ailleurs, vient abolir cette bétonisation forcée de la berge et suscite déjà des réactions diverses, notamment cette petite fille qui s’est précipitée vers la murale, alors que l’artiste y travaillait, pour faire un câlin aux animaux qui y sont représentés.
Ceux-ci, bien entendu, puisqu’ils occupent cette zone inondable qu’on a dû endiguer, se soustrairont ponctuellement à nos regards, chaque fois que l’hiver passera et que se manifesteront les crues printanières. «Ils vont aller nager», s’exclame Charlem, déjà convaincu qu’ils reprendront la pose chaque fois que l’eau se retirera, le cycle des saisons altérant en même temps une œuvre qui vivra avec l’humeur de l’onde.

Charlem à la plage: on ne voit bien qu’avec… les yeux

Présenté ces derniers jours au Théâtre Lionel-Groulx, ce spectacle «plus intime» est le théâtre de nouvelles imitations qui sauront plaire au public. Après cet arrêt de quelques soirées à Sainte-Thérèse, la tournée d’André-Philippe Gagnon se poursuit jusqu’au printemps 2022 un peu partout à travers le Québec.
Au cours de l’entretien, celui qui est connu aux quatre coins du globe nous parle de son actualité, du plaisir qu’il a de retourner sur scène et de son impressionnante carrière remplie de faits saillants tout aussi spectaculaires les uns que les autres.
Il a aussi été question du 35e anniversaire du passage d’André-Philippe Gagnon au célèbre Tonight Show de Johnny Carson, où il a conquis toute l’Amérique.
Pour visionner le «Balado de l’été» avec Nicholas Richard et son invité de la semaine, il suffit de se rendre sur la <a href="https://www.facebook.com/watch/?v=508923313671420">page Facebook de votre hebdo L’ÉVEIL</a>.
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À Saint-Eustache: rallyes et jeu d’évasion cet été

Et un jeu d’évasion…