La situation épidémiologique dans la région demeure stable depuis les dernières semaines, alors que le nombre de cas, d’hospitalisations et de décès a diminué. Toutefois, avec l’émergence des nouveaux variants, la situation continue d’être suivie de très près par les équipes de Santé publique.
Des ajustements seront néanmoins apportés aux mesures en place. Ainsi, à compter du 17 mars (ce soir) le couvre-feu sera en vigueur de 21 h 30 à 5 h. De plus, dès le 26 mars, les lieux de culte pourront accueillir un maximum de 25 personnes et les salles de spectacle pourront rouvrir, dans les mêmes conditions que les cinémas situés en zone rouge.
Rappelons également que la réouverture des spas et des piscines intérieures des établissements hôteliers sera permise dès le 26 mars, au même titre que la reprise progressive des activités de loisir et de sport.
«Les efforts de chacun dans cette lutte contre la COVID-19 doivent se poursuivre. Nous avons maintenant la vaccination de masse qui est en opération dans nos huit sites de vaccination et qui nous aidera à nous protéger individuellement et ainsi à stabiliser la situation épidémiologique», précise la présidente-directrice générale du CISSS des Laurentides, Rosemonde Landry.
Pour en savoir plus sur la COVID-19 et sur les mesures mises en place : [<a href="http://Québec.ca/coronavirus">Québec.ca/coronavirus</a>].

Selon un article publié par La Presse, plus tôt aujourd&#8217;hui, «le CISSS des Laurentides a tenté à 10 reprises, l’automne dernier, de recruter des préposées aux bénéficiaires obligatoirement de couleur de peau blanche pour travailler à l’hôpital de Saint-Eustache».
Questionnée à ce sujet, la direction du CISSS des Laurentides a indiqué qu&#8217;une enquête interne avait été ouverte. 
«La situation qui nous a été rapportée est totalement inacceptable pour la Direction générale du CISSS des Laurentides et va complètement à l’encontre des consignes d’ouverture et de respect que nous avons transmis à plusieurs reprises à l’ensemble de nos équipes. Une enquête interne a été ouverte sur le champ afin que tous les moyens nécessaires soient déployés rapidement pour qu’une telle situation ne se reproduise plus», nous répond Julie Lemieux-Côté, porte-parole du CISSS.
Elle ajoute que selon les premières informations recueillies, il s’agirait « d’une situation d’exception » impliquant un patient souffrant de démence et qui se désorganisait de façon importance en présence de personnes de couleur. 
«Il semble donc que le choix de demander une employée de peau blanche visait davantage à assurer la sécurité du personnel de couleur que nous ne souhaitons pas placer dans des situations à risque. Et non à répondre à une préférence raciste d’un patient, ce qui est très différent. Par contre, ce moyen n’est absolument pas le bon pour régler une telle problématique et nous verrons à ce que d’autres options soient plutôt considérées à l’avenir», d&#8217;indiquer Mme Lemieux-Côté avant d&#8217;ajouter qu&#8217;au CISSS des Laurentides, toute situation de recrutement ou d’embauche passe à travers « un processus accessible équitablement à tous », et l’utilisation d’agences de main-d’œuvre indépendante ne fait pas exception.

Épisode raciste au CISSS des Laurentides ?

Ainsi, les citoyens qui se présentent dans les cliniques désignées de dépistage du territoire laurentien se voient maintenant offrir cette possibilité, à quelques exceptions près.
«Les tests par gargarisme sont beaucoup moins invasifs et représentent un atout de plus dans notre lutte contre la COVID-19. La validité de ce type d’échantillon a été prouvée et toutes les équipes de nos cliniques désignées de dépistage sont prêtes à procéder. Nous invitons donc les citoyens ayant des réticences à passer le test de dépistage régulier par le nez à profiter de cette solution de rechange pour freiner la propagation du virus», soutient la présidente-directrice générale du Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) des Laurentides, Rosemonde Landry.
Clientèles exclues
Le test par gargarisme n&#8217;est pas offert aux travailleurs de la santé présentant des symptômes associés à la COVID-19, aux personnes n’ayant pas de symptômes s’apparentant à la COVID-19 dont l’état pourrait nécessiter une intubation ou une bronchoscopie dans un délai de 48 heures, aux personnes ne présentant pas de symptômes liés à la COVID-19 en attente d’une greffe ainsi que le donneur, et aux enfants âgés de moins de six ans.
Pour connaître les coordonnées des cliniques désignées de dépistage, consultez le [<a href="http://www.santelaurentides.gouv.qc.ca/sante-publique/maladies-infectieuses/covid-19-coronavirus/">www.santelaurentides.gouv.qc.ca/sante-publique/maladies-infectieuses/covid-19-coronavirus/</a>].

Les Laurentides toujours en zone rouge