La console Nintendo Switch a des capacités uniques qui, depuis ses débuts, n’ont pas été exploitées régulièrement, à l’exception des jeux 1-2 Switch et Snipperclips. Le studio Wayforward remplit ce créneau en créant Vitamin Connection, un jeu basé sur la coopération, l’utilisation des Joy-Con et la jouabilité asymétrique.
Dans ce jeu, il faut aider Vita-Boy et Mina-Girl à combattre les virus. Ce duo de nano robots voyage à bord d’une capsule avançant automatiquement, et ayant la forme d’un «Joy-Con» bicolore. On doit se rendre à des points vitaux du corps humain en affrontant des microbes qui jonchent notre chemin. En progressant, on cartographie les trajets et les embranchements qu’on doit emprunter.
Un jeu pour jouer à deux
Conçu pour jouer à deux, avec chacun un «Joy-Con», le premier maîtrise l’orientation du véhicule et le second sa rotation. Même chose concernant les armes, un active le laser ou le grappin, tandis que l’autre ajuste les directions. Reposant sur la communication, les situations vont amener beaucoup de fous rires. L’univers est coloré et est accompagné d’une musique rythmée, inspirée du Japon, aux styles pop, rock et hip-hop. Le parcours est parsemé d’ennemis qu’on est contraint d’éliminer et d’obstacles à esquiver, tout en faisant la connaissance de personnages farfelus.
En arrivant à un organe malade, on retrouve un mini-jeu à compléter, nous menant à bouger sur le tempo, à guider le bras d’une grue ou à éviter de toucher un câble électrique. Des passages optionnels sont accessibles, donnant du fil à retordre, et plairont aux joueurs aguerris.
Malgré qu’il a été élaboré afin de se divertir côte à côte, on peut s’y amuser seul. Cependant, le plaisir n’est pas aussi présent et on perd l’essence et le charme que les développeurs ont voulu instaurer.
Dommage que la durée de vie ne soit que de quelques heures. Une chance qu’il y a de multiples niveaux cachés et défis supplémentaires.
Proposant un divertissement adapté à la Nintendo Switch, il rassemble la famille autour de la télé.
Ma note: 8,5/10
MOTS-CLÉS
chronique techno
Nintendo Switch