Le maire de la Municipalité d’Oka, Pascal Quevillon, en a assez de devoir répondre à Michel Gaucher semaine après semaine. Il espère que cette fois, son message sera clair et que ce sera la dernière.
«Ce n’est pas le projet de Michel Gaucher qui a été rejeté l’an dernier, c’est d’une mine que les citoyens ne veulent pas! Il est dur de la feuille!» lance d’entrée de jeu M. Quevillon qui ajoute que M. Gaucher «aurait beau changer les tuyaux de place» ou offrir tout l’argent du monde aux Okois, que cela «ne change absolument rien pour nous».
Pascal Quevillon ne porte pas Michel Gaucher dans son cœur. Il ne s’en cache d’ailleurs pas.
«Il est un être irrespectueux avec des pratiques dépassées», soutient le maire d’Oka qui va plus loin en affirmant que M. Gaucher «s’amuse présentement avec les citoyens». «C’est un jeu pour lui!» ajoute Pascal Quevillon.
Quant à la rencontre tenue mardi soir, M. Quevillon admet qu’il y était, mais qu’il s’est retiré au moment du vote.
«Mais au-delà du vote, dit-il, la plupart des questions tournaient autour de: qu’est-ce qu’on peut faire pour arrêter ces promoteurs avares? Est-ce qu’on va devoir se réunir à chaque année? Quand j’ai mentionné qu’un processus avait été entamé avec la MRC pour que cette zone soit classée non compatible à toute exploitation minière, 95 % des personnes présentes ont applaudi.»
Pascal Quevillon conteste en outre que 72 % des personnes rencontrées par Éco-Niobium aient donné leur aval comme le prétend l’entreprise minière.
«Qu’ils nous mettent les preuves sur la table! De toute façon, le document qu’ils font signer n’a aucune valeur! Il a encore moins de poids qu’une pétition. J’attends une confirmation écrite de notre avocat en lien avec ce document.»
Invitant la population d’Oka et des environs à se présenter en grand nombre à la rencontre prévue ce jeudi 30 mars à l’église d’Oka, Pascal Quevillon conclut en adressant un message à Michel Gaucher.
«Comme je l’ai dit l’an dernier au lendemain de la rencontre à l’église, vous donnez des coups d’épée dans l’eau. Arrêtez! C’est terminé!»
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