Au nombre des clauses du contrat signé en octobre 2014, par les propriétaires de G&R Recycling, Robert et Gary Gabriel, il est stipulé que la permission qui leur est octroyée par le conseil mohawk d’opérer un centre de tri au 380, rang St-Jean, est valide pour 30 ans, «en autant que ceux-ci respectent les termes du contrat» .
«Ils sont obligés de se conformer à des inspections régulières, explique le grand chef Simon. Mais une chose qui est certaine, poursuit-il, est que G&R est un centre de recyclage de matériaux de construction secs. C’est juste ça qu’ils ont droit d’avoir. Ce qui n’a pas d’affaire là doit être redirigé vers des sites appropriés. S’ils ne le font pas, ils vont perdre leur permis d’exploitation et le site va fermer.»
Le 26 mars, grand chef Simon a rencontré un représentant du ministère de l’Environnement avec qui il a justement discuté de ce dossier. La question qu’ils se sont posée est: «Qu’est-ce qu’on fait? »
«Les tas s’en viennent de plus en plus gros, dit le grand chef. Il n’y a rien qui sort. G&R est supposé avoir un contrat avec une entreprise pour désintégrer le béton et sortir le matériel. S’ils ne le font pas au plus sacrant, ça va causer un méchant problème! Ils ont donné leur parole qu’ils étaient pour suivre les règles environnementales fédérales et provinciales.»
Rencontre prévue avec les propriétaires
Grand chef Simon et les membres de son conseil ne veulent pas en rester là. Ils affichent une réelle volonté de régler les désagréments causés par la présence de ce centre de tri en milieu agricole.
«Ils ont signé une entente et je sais qu’ils ne la respectent pas à certains niveaux. Je vais les convoquer et parler de ce qu’ils n’ont pas fait» , de dire M. Simon, avant d’ajouter que lorsqu’il a autorisé le déménagement, ces règles devaient être respectées.
«Je lui avais dit à Robert, lorsqu’il exploitait son centre sur le rang du Milieu, sans permis, d’arrêter les camions et que nous n’aurions pas de problèmes. Il n’a jamais rien fait. Je lui avais donné trois semaines pour tout fermer. Des actes de violence se sont ensuite produits. Certains délateurs se sont fait attaquer. C’est à ce moment que je lui ai offert une parcelle de terrain de l’autre côté de la montagne. La paix est alors revenue dans la région.»
Dès l’ouverture du centre de tri sur le rang St-Jean, des inspecteurs s’y sont présentés et «tout était conforme», d’insister le grand chef Simon.
«Les inspecteurs étaient même impressionnés des techniques utilisées. C’était bien parti, mais là, on voit qu’il y a des problèmes et ils doivent être réglés. J’ai des solutions en tête, mais il va falloir que tout le monde travaille ensemble!», a-t-il conclu.
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