«Encore aujourd’hui, nous vivons dans une société où le manque d’information et les mythes et préjugés entourant le phénomène de la violence sexuelle alimente la culture du viol. Il importe donc de s’y attaquer activement afin de remettre la responsabilité à l’agresseur et de créer un monde juste et équitable, dans lequel plus aucune femme ne vivrait dans la peur d’être agressée sexuellement. Nous souhaitons donc offrir des pistes d’action afin que toutes et tous, nous portions les défis liés à la lutte contre les agressions» soutient Cassandra Radeschi, intervenante au CALACS L’Ancrage.
En ce sens, en plus de la marche, le comité lutte du CALACS L’Ancrage a créé des capsules vidéo de sensibilisation afin de prendre conscience que nous avons toutes et tous un rôle à jouer en ce qui a trait à la violence sexuelle. Celles-ci seront publiées sur la page Facebook de l’organisme au courant de la semaine.
Le CALACS L’Ancrage reconnait également que la violence sexuelle, définie comme un acte de domination reposant sur un rapport de pouvoir, est par ailleurs nourrie par les différents systèmes de discrimination qui visent, par exemple, les femmes qui ont un statut d’immigration précaire, qui ont des limitations fonctionnelles et/ou qui sont visées par des préjugés racistes, colonialistes, des préjugés sur leur identité et/ou leur orientation sexuelle. Toutes ces formes de discrimination accentuent la vulnérabilité des femmes face à la violence sexuelle. Ces femmes font souvent face à des obstacles spécifiques lorsqu’elles cherchent des services ou veulent accéder à la justice ou encore, lors de leur dévoilement. Les conséquences engendrées par la violence subie sont multiples et diffèrent en raison des sources de discrimination qui marquent la vie des femmes marginalisées.
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