Commanditée pour une deuxième année consécutive par les PJC Jean-Coutu de Saint-Eustache, Deux-Montagnes et Sainte-Marthe-sur-le Lac, cette Course des pères Noël de Saint-Eustache se déroulera beau temps, mauvais temps ce dimanche 17 décembre, en matinée, à l’école Clair Matin, située au 250, rue Therrien.



L’an dernier, grâce aux 150&nbsp;participants présents, c’est une somme de 2&nbsp;230&nbsp;$ qui a été versée au Fond de vulnérabilité à la suite de cette course. Une des activités bien connue de ce Fonds est l’Opération Lutins, au cours de laquelle des membres du personnel civil et policier du Service de police de la Ville de Saint-Eustache distribuent des cadeaux personnalisés à de nombreux enfants.&nbsp;La tradition s’est d’ailleurs poursuivi cette année encore alors que l’Opération Lutins a permis, une nouvelle fois, à des enfants, réunis à la Cabane à sucre Lalande, de vivre, le dimanche 3&nbsp;décembre dernier, ce moment festif avec leurs familles.



<h2>Trois parcours pour marcher et courir</h2>



Pour ce qui est de cette édition 2023 de la Course des pères Noël, trois parcours non chronométrés seront proposés aux participants&nbsp;: course des petits lutins de 500&nbsp;m, autour de l’école Clair-Matin (9&nbsp;h&nbsp;15), marche de 4&nbsp;km (10&nbsp;h) et course de 6&nbsp;km (10&nbsp;h&nbsp;20). Pour ces deux derniers parcours, marcheurs et coureurs circuleront en toute sécurité sur des pistes cyclables !



Également, les organisateurs annoncent le retour attendu des différentes mascottes, et cela pour le grand plaisir des petits et grands. Une séance d’échauffement, animée par Mylène, du studio Naturaktive, précédera, vers 9&nbsp;h&nbsp;10, le départ des marcheurs et des coureurs.



En outre, deux espaces repos seront mis à la disposition des participants à l’intérieur, le tout grâce à la collaboration de Jean Coutu et Tim Horton qui offriront jus, bars tendres, café et Timbits (il est demandé d’apporter avec soi gobelets et tasses).



«&nbsp;Venez en grand nombre participer et festoyer&nbsp;! Le père Noël est déjà à pied d’œuvre pour vous faire vivre une course et une marche absolument mémorable et inoubliable. Autant que possible, habillez-vous en père Noël, mère Noël ou en petit lutin, c’est magique&nbsp;! Vous n’avez pas de costume de père Noël ou de mère Noël&nbsp;? Pas de problème, portez du rouge, que ce soit une tuque, coupe-vent ou autres&nbsp;», lance avec enthousiasme Alain Boulianne, directeur de cette Course des pères Noël de Saint-Eustache, qui a l’impression que 200&nbsp;«&nbsp;&nbsp;joyeux lurons&nbsp;» seront de la partie cette année.



Pour s’inscrire, il suffit tout simplement de se rendre sur place aux alentours de 8 h 15. Le coût d’inscription est de 10 $ par participant (gratuit pour les moins de 10 ans) et seul l’argent comptant sera accepté



Pour en savoir davantage, il suffit de suivre la page <a href="http://www.facebook.com/coursePeresNoelSaintEustache">www.facebook.com/coursePeresNoelSaintEustache</a>.

La construction du projet Synergie Mirabel devait commencer cet automne. Pourtant, aucun indice sur le terrain ne montre le début de travaux possibles. Le journal Infos Mirabel est donc allé aux sources.



Lorsque contactée, Mme Martyne Huot, promoteure du projet depuis plusieurs années, a répondu à nos questions, sans pour autant entrer dans les détails. «&nbsp;Il n’y a pas grand-chose à dire de nouveau. Je veux toujours faire le projet et j’espère qu’il pourra se faire&nbsp;», a-t-elle souligné.



Selon ses dires, le coût du projet a monté au point de ne plus pouvoir le lancer selon les délais prévus. «&nbsp;Essentiellement, ce sont les taux d’intérêt et les conditions de constructions, l’achat de matériaux, qui ne diminuent pas malgré les prévisions d’il y a quelques mois&nbsp;», explique la promoteure.



Dernièrement, la société canadienne d’hypothèque et de logement (SCHL), organisme responsable de l’habitation au Canada, a mentionné l’allégement de certains coûts pour les chantiers de constructions. Cependant rien de précis n’a encore été annoncé. Il faudra attendre les prochaines semaines et même prochains mois pour avoir des annonces plus précises. «&nbsp;En date d’aujourd’hui, on ne peut pas donner de date pour le lancement des travaux&nbsp;», confirme Mme Huot.



Pour résumé la situation, le projet était au départ estimé à 12M$. «&nbsp;On est passé à 20M$ avec les délais face à Transport Canada&nbsp;», souligne la promoteure. Elle estime maintenant, sous toute réserve et sans réévaluation, avoir entre les mains un projet de 22M$ en plus des intérêts.



Les travaux sont donc reportés. Les finances sont, selon Mme Huot, la dernière barrière avant de réellement commencer la construction dans le secteur de Ste-Scholastique. «&nbsp;Pour le moment, on est vraiment arrêté. Tout ce que la ville avait à faire pour aider à été fait. On les remercie pour leur efficacité. Ils ont fait leur bout de chemin. Vraiment tout est prêt&nbsp;», souligne-t-elle, ajoutant qu’elle n’a aucune démarche qu’elle peut actuellement faire pour aider au financement.



Selon les données, c’est 90% des chantiers au Québec qui sont actuellement à l’arrêt faute de financement face aux coûts généraux. «&nbsp;On est prêt. Les plans d’architectures sont presque terminés. On a trouvé nos équipes&nbsp;», conclut Mme Martyne Huot.

Projet Synergie Mirabel: De nouveaux délais avant le début de la construction

C’est pourquoi ils réclament du gouvernement Trudeau qu’il mette sur pied un fonds d’urgence de 50 M$ pour les médias de l’information ainsi que la tenue, en 2024, d’états généraux sur l’avenir des médias en vue de se doter d’un plan d’action.



«&nbsp;Il faut une aide significative et immédiate pour sauver nos médias. C’est là une question de survie&nbsp;; le gouvernement doit agir&nbsp;!&nbsp;», a lancé, le mardi 5&nbsp;décembre dernier, à la Chambre des communes, le chef bloquiste, lors d’un point de presse, alors qu’il était accompagné du leader parlementaire de son parti, Alain Therrien, et du porte-parole en matière de Patrimoine, Martin Champoux.



<h2>L’urgence d’agir</h2>



Il a profité de son intervention pour réitérer l’urgence d’agir afin de relancer les médias et l’information, et d’endiguer la crise dont les effets néfastes, a-t-il dit, se répercutent de façon amplifiée dans les régions ainsi qu’auprès des audiences francophones.



«&nbsp;Il s’agit autant d’une ‘’crise de l’information’’ que d’une ‘’crise des médias’’ puisque la finalité de l’appareil média, c’est de véhiculer l’information et la culture. Et lorsqu’ils sont menacés de façon aussi aiguë à travers l’ensemble des régions du Québec, il y a des réflexions importantes à faire afin d’assurer l’accès à l’information, une information collée aux réalités des gens qu’elle dessert, et qui soit disponible en français. Il faut aussi se pencher sur le rôle et la place des réseaux sociaux dont l’effet actuel est préoccupant. Une chose est sûre&nbsp;: on ne peut laisser la crise s’amplifier davantage&nbsp;», a plaidé M. Blanchet avant d’y aller de ses demandes au gouvernement fédéral.



Surtout, celui-ci ne souhaite pas que CBC et Radio-Canada bénéficient des 100&nbsp;M$ qui seront versés par Google à l’ensemble des médias canadiens à la suite d’une entente survenue avec le gouvernement canadien dans la foulée de l’adoption de la loi C-18. On le sait, CBC et Radio-Canada ont annoncé, la semaine dernière, la suppression de 600&nbsp;emplois et l’abolition de 200&nbsp;postes vacants, soit près de 10 % de leurs effectifs, représentant l’équivalent de 120&nbsp;M$ en coupures.



Pour M. Blanchet, il serait «&nbsp;odieux de vouloir remplacer une partie de ces coupures par une partie de l’argent de Google&nbsp;» puisque CBC et Radio-Canada ont déjà accès à des subventions que n’ont pas les médias privés.



<h2>Des inquiétudes sur le plan local</h2>



Localement, dans les Basses-Laurentides, les députés Luc Desilets (Rivière-des-Mille-Îles), Jean-Denis Garon (Mirabel) et Louise Chabot (Thérèse-De&nbsp;Blainville) s’inquiètent plus particulièrement des retombées de cette crise pour les médias locaux qu’ils connaissent bien, comme L’Éveil, le Nord Info, Infos Mirabel, Infos Laurentides, La Voix et L’Éveil agricole que publie le Groupe JCL. Ils ont d’ailleurs rencontré le président-éditeur du groupe de presse, Serge Langlois, pour s’enquérir de la situation.



Ce dernier ne leur a pas caché que «&nbsp;toute aide est bienvenue pour adoucir les embûches; qu’une aide d’urgence, c’est fantastique surtout si elle est ciblée&nbsp;». «&nbsp;Je ressens votre volonté d’être un élément rassembleur, capable de canaliser les volontés de tous les partis politiques pour en faire une vision du futur pour l’information locale. Il est minuit moins cinq pour l’information régionale au Québec !&nbsp;», leur a-t-il fait part.



«&nbsp;Nos médias, particulièrement nos médias locaux, jouent un rôle essentiel dans nos communautés et dans l’exercice de notre démocratie. Ils sont la courroie de transmission entre les citoyens et une information fiable et de qualité. Une aide significative et immédiate est nécessaire pour les supporter. C’est là une question de survie ; le gouvernement doit agir !&nbsp;», a indiqué le député Luc Desilets après cette rencontre.



« Il faut savoir que le déclin des revenus publicitaires touche directement le financement des opérations des médias. Cette baisse se fait sentir depuis, entre autres, l’avènement des plateformes numériques. Or, dès 2019, le Bloc québécois souhaitait mobiliser les acteurs impliqués afin de trouver des solutions à long terme pour assurer la survie de nos médias. La situation s’est aujourd’hui aggravée et il y a maintenant urgence de tenir ces états généraux afin que des solutions puissent émerger », d’ajouter la députée Louise Chabot.



« Face à Meta et aux autres géants du web qui boycottent les contenus de nos médias et veulent les affaiblir, la lutte est inégale. Non seulement C-18 et C-11 doivent être appliquées et les géants numériques doivent faire leur part, mais il faut plus. Le gouvernement peut et doit venir en aide aux médias afin qu’ils puissent traverser la crise jusqu’à ce que les effets des lois adoptées se fassent sentir. Il faut éviter que le paysage médiatique québécois ne se transforme en un désert aride&nbsp;», de conclure le député Jean-Denis Garon.

Une 16e Course des pères Noël à Saint-Eustache

Trois parcours pour marcher et courir