Réunis en assemblée générale le 18 janvier, les membres du syndicat ont exprimé leur mécontentement dans le contexte des négociations du secteur public et voté à 71 % en faveur de la grève. Devant l’impasse aux tables de négociations causée par des offres du gouvernement jugées insultantes, les membres du SPPCLG envoient un message clair au gouvernement sur la véritable crise des conditions de travail qui est vécue sur le terrain.
«Dans le contexte de la pandémie, nous avions demandé au gouvernement de reporter les négociations après la crise. Il a refusé. Nous ne pouvons pas rester de glace si nous voulons préserver les acquis chaudement remportés par nos prédécesseurs. Nos membres s’investissent corps et âme dans la réussite collégiale des étudiantes et étudiants. L’éducation est au coeur de tant d’enjeux socioéconomiques. Le gouvernement doit le reconnaître», mentionne le président du SPPCLG, Pierre Levasseur.
Rappelons qu’en novembre dernier, l’Institut de la statistique du Québec confirmait que la rémunération globale des employés de l’État québécois accuse un retard de 9,2 % par rapport aux autres salariés du Québec.
Les syndicats affiliés à la Centrale des syndicats du Québec (CSQ) avaient le mandat de tenir des votes de grève jusqu’à la fin du mois de janvier, conformément au mandat adopté dans le cadre de leur conseil général des négociations.
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