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Un réservoir d’eau pour Saint-Joseph-du-Lac et Pointe-Calumet

Photo Municipalité de Saint-Joseph-du-Lac –

Cette première pelletée de terre a réuni élus et partenaires associés à ce projet de construction d’un réservoir potable.

Un réservoir d’eau pour Saint-Joseph-du-Lac et Pointe-Calumet

Publié le 14/10/2024

À compter du mois d’août 2025, les municipalités de Saint-Joseph-du-Lac et de Pointe-Calumet seront dotées d’un réservoir et d’un suppresseur d’eau potable dont les travaux de construction viennent de débuter à l’intersection du chemin d’Oka et de l’autoroute 640, tout près du carrefour giratoire.

Le coup d’envoi de ces travaux, lesquels constituent un « pas de géant vers l’élimination du manganèse dans le réseau d’eau potable », a été effectué lors d’une cérémonie qui a réuni, le jeudi 19 septembre dernier, Benoit Proulx, maire de Saint-Joseph-du-Lac, Sonia Fontaine, mairesse de Pointe-Calumet, Sylvie D’Amours, députée provinciale de Mirabel, Marc-Olivier Leblanc, adjoint de circonscription du député fédéral de Mirabel, Denis Garon, et des partenaires associés à ce projet de construction.

Représentant un investissement d’un peu plus de 6,5 M$, le projet bénéficie du financement des gouvernements du Québec et du Canada, soit 3 250 000 $ dans le cadre du Programme d’infrastructure municipale d’eau (PRIMEAU) et 2 342 000 $ provenant du Programme de la taxe sur l’essence et de la contribution du Québec (TECQ). Saint-Joseph-du-Lac et Pointe-Calumet se partageront la somme restante, de l’ordre de 10 %, selon le nombre d’utilisateurs.

Aussi, les deux municipalités ont reçu le soutien de la députée provinciale de Mirabel, Sylvie D’Amours, pour que le terrain ciblé, appartenant au ministère du Transport et de la Mobilité durable du Québec, soit cédé à un « prix intéressant ».

Un « avancement considérable »

Pour les deux municipalités, le nouveau réservoir se veut un « avancement considérable » dans leurs efforts pour réduire de façon significative les problématiques d’eau colorée causées par le manganèse, un élément naturellement présent dans l’eau.

« Il y a deux points très importants. Le premier, ça concerne le manganèse. Ça va plus qu’énormément aider : ça devrait éliminer les problèmes de manganèse parce que sur les 10 puits qu’on a au parc national d’Oka, il y en a seulement quatre qui sont traités contre le manganèse. Les quatre puits en question, ce sont eux qui vont remplir le réservoir en question. Toute l’eau qui va s’en aller dans le réservoir, ça va être de l’eau qui est complètement traitée contre le manganèse », d’expliquer, en entrevue, le maire Benoit Proulx.

« Le deuxième point, c’est que chaque fois qu’il nous arrivait un pépin à la station d’eau potable à Oka, nous autres, nous étions en direct. C’est de l’eau continue. Il n’y a pas moyen d’arrêter ça. Ce qui veut dire que s’il nous arrivait encore un pépin ou quoi que ce soit, on peut complètement arrêter d’envoyer de l’eau dans le réseau. Le réservoir va alors nous donner une autonomie de 13 heures », de poursuivre M. Proulx, bien heureux de voir la conclusion de ce dossier après presque trois ans de démarches.