Né à Saint-Jérôme en 1976, et diplômé de l’École nationale d’administration publique, M. Charette a travaillé professionnellement sur la scène internationale, notamment en tant que coopérant en Haïti, en 1995, ainsi qu’au sein de la Délégation générale du Québec à Mexico, et du ministère des Relations internationales du Québec.
Puis, son cheminement l’a conduit par la suite à occuper, de 2001 à 2003, un poste de gestionnaire de programmes à l’Agence intergouvernementale de la francophonie, puis, de 2003 à 2005, à titre de directeur général du Forum jeunesse des Laurentides. De 2005 à 2008, il a occupé les fonctions de gestionnaire de programmes à L’Oeuvre Léger, en plus de siéger sur différents conseils d’administration, dont ceux du Réseau Internet francophone «Vieillir en liberté» et, localement, de T.R.A.C.E., du Carrefour jeunesse emploi de la MRC de Deux-Montagnes, et de S.O.S. Jeunesse.
Le saut en politique
Puis, en 2008, c’est le saut en politique pour ce père de trois enfants. Il est d’abord président du Parti québécois (PQ) de la circonscription de Deux-Montagnes. Choisi candidat pour ce parti pour l’élection générale de 2008 et est élu député.
En juin 2011, il quitte la formation péquiste pour siéger comme député indépendant, et rejoint, le mois de décembre suivant la Coalition Avenir Québec (CAQ), formation politique créée un mois plus tôt. Défait comme candidat péquiste en 2012, redevient député de Deux-Montagnes sous les couleurs de la CAQ, puis réélu en 2018, au sein d’un gouvernement caquiste majoritaire.
Écarté dans un premier temps du conseil des ministres, il est nommé, le 8 janvier 2019, ministre de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques. «C’est un député extrêmement compétent et dévoué; un homme d’une grande rigueur» , dit d’ailleurs de lui le premier ministre François Legault.
Être un agent de développement
Dès le soir de son élection, en 2008, M. Charette mentionne vouloir continuer d’agir auprès de sa communauté, comme son parcours l’y avait préparé. «Pour moi, un député est un agent de développement qui fait avancer certains dossiers. Ce sera une autre belle façon d’aider le secteur communautaire et l’ensemble de la population» , confit-il à ce moment à votre hebdo L’ÉVEIL.
Onze ans plus tard, cela est toujours vrai. «J’aime aider les gens, les accompagner dans leurs projets et contribuer au mieux-être de notre société. C’est ce qui a toujours guidé et qui guide encore mon action sur la scène publique. De même, il est tout naturel pour moi de soutenir des causes nobles, voire essentielles, comme celles que portent en elles la Fondation Sercan» , de dire Benoit Charette.
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