Les salaires augmenteront en effet de 6 % la première année, puis de 5 % la deuxième. Par la suite, les syndiqués auront des hausses de 3 % pour les trois dernières années du contrat et un ajustement pouvant porter le pourcentage d’augmentation à 3,5 % si l’indice des prix à la consomamtion (IPC) était plus élevé.
« Nous sommes satisfaits du contrat. Après deux années de gel salarial pendant la pandémie, nous voulions nous concentrer sur les salaires et les primes pour cette convention-ci. Ce qu’on a été chercher est à la hauteur des attentes des membres », de souligner, dans un communiqué de presse, le président de l’unité syndicale (SL 7625) membre du Syndicat des Métallos, affilié à la FTQ, Stéphane Grenier.
L’échelle salariale a été raccourcie, si bien qu’il faudra trois années plutôt que cinq pour progresser jusqu’au maximum. De plus, une quatrième semaine de vacances sera désormais accordée après 12 ans de service, plutôt que 15. Plusieurs primes ont été bonifiées, soit celle pour le travail de nettoyage, pour les quarts de soir et de nuit, ainsi que pour le syndiqué qui agit comme chef d’équipe. Une prime de formation a aussi été créée. Le montant alloué pour les bottes de sécurité a été majoré.
Les travailleurs ayant entre 10 et 15 ans d’ancienneté auront droit à une cotisation plus élevée de l’employeur à leur compte au Fonds de solidarité FTQ, en fonction de leur participation.
« On peut dire mission accomplie. On est allé chercher ce que nos membres voulaient au moment d’établir le cahier de demandes. Félicitations au comité de négociation », de conclure le représentant syndical, Éric Blais.
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