Présent dans le milieu de Mirabel depuis 1992, Stéphane Michaud s’est fortement attaché à la région. Il a aidé à développer l’aspect environnemental de la ville par diverses actions au sein de multiples comités.
Stéphane a commencé son parcours à Mirabel dans un programme en environnement qui se donnait au Manoir Belle-Rivière. Lors d’un stage, il a joint la corporation pour la protection de l’environnement à Mirabel qui venait tout juste d’être créé. Il ne l’a jamais quitté et a tout mis en œuvre pour développer les différents aspects que l’on connaît maintenant. « Cet organisme-là avait pour mandat de développer des projets de protection de l’environnement, dont la collecte sélective par apport volontaire », explique M. Michaud par rapport à l’instauration du bac de recyclage.
Bois de Belle-Rivière
Il s’est également engagé Parc régional éducatif Bois de Belle-Rivière. C’est en fait lui qui en est l’initiateur dans la forme où on le connaît aujourd’hui.
Ancien parc fédéral, puis provincial, le terrain a été laissé à l’abandon pendant cinq ans avant d’être racheté par la municipalité en 1997. Stéphane y a vu l’opportunité de développer un environnement vert pour rassembler l’ensemble des Mirabellois sur un projet.
« Je suis un gars de défis. Je fais vraiment de tout. Quand je suis arrivé ici, j’étais seul. Et j’avais le défi de remettre sur la carte un Parc régional », soutient-il, affirmant que le travail a été colossal et s’étant étendu sur cinq années supplémentaires. Malgré tout, il considère que le travail lui allait bien, sachant qu’il a grandi au milieu de la nature et qu’il l’aime profondément. Une communauté s’est ainsi créée à mesure de l’avancement du projet, chaque élément arrangé ajoutant un contact à l’organisme à but non lucratif (OBNL).
Beaucoup d’autres implications
S’en ait suivi une myriade de comités liés de près ou de loin à son travail pour l’environnement. Le tourisme fait entre autres partie des sujets au cœur de son travail, comme il a dû faire rayonner le parc. Il est en effet fondateur de Tourisme Mirabel en plus d’en être le président, mais également vice-président et trésorier pour Tourisme Laurentides depuis plusieurs années. « Mirabel était connu pour l’aéroport, qui n’a pas été un succès, et c’est tout. Il n’y avait pas vraiment autre chose de reconnu », explique-t-il quant à la fondation de ces organismes.
Il a également aidé à la création de plusieurs comités de mise en valeur de la région, dont celui de Ste-Scholastique qui cherche à impliquer la communauté dans l’aspect social et commun de la ville.
L’Association des Parcs régionaux du Québec est également présidée par M. Michaud. Le Bois de Belle-Rivière a été un modèle suivi par plusieurs autres, invitant son directeur à aller en parler partout au Québec. C’est 62 parcs qui sont membres de l’association, sur un potentiel d’une centaine.
La protection de l’environnement passe également par la plantation de pousse. Il se dit lui-même être un planteur d’arbres, militant pour planter le maximum sur le territoire de Mirabel, mais à plus grande échelle également. « Je pense qu’on a dépassé les 160 000 arbres plantés sur le territoire de Mirabel depuis une trentaine d’années. Et ça continue », affirme le directeur du Bois de Belle-Rivière.Pour Stéphane Michaud, l’importance de son travail est d’abord et avant tout de laisser un légué aux générations futures. Il tient à montrer aux enfants, entre autres au travers des camps de jours établis dans le parc, l’importance de l’environnement qui les entoure. L’immersion en nature vient changer la vision d’un camp de jour classique se passant près des écoles, en ville. « Le contact avec la nature, ça touche la santé physique et mentale », conclut Stéphane Michaud.
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