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Céline Pichet et Juli-Andrée Numainville travaillent depuis plusieurs mois au développement de cette soirée qui se veut mémorable.

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Céline Pichet, veuve de feu Jean Bouchard, Stéphane Michaud, directeur du Parc régional éducatif Bois de Belle-Rivière et Julie-Andrée Numainville, directrice adjointe de la fondation Pallia-vie et responsable du développement philanthropique, mentionnent l’implication de Jean Bouchard au Parc.

Un événement qui mélange Pallia-Vie et Jean Bouchard

Publié le 25/05/2023

Un nouvel événement est en préparation pour la fondation Pallia-vie. Plusieurs partenaires importants sont comptés, tels le Parc régional éducatif Bois de Belle-Rivière et la Ville de Mirabel. Il sera question d’un souper gourmand rendu hommage aux proches décédés.

En hiver 2021, Céline Pichet, veuve de feu Jean Bouchard, ancien maire de Mirabel, a voulu initier un événement afin de donner au suivant, sans vraiment savoir ce qu’elle voulait créer comme événement. L’ancien maire de Mirabel et sa famille a pu bénéficier de plusieurs services offerts par la maison de soins palliatifs Pallia-vie. « On veut vraiment boucler la boucle avec Jean », soutient-elle.

Toute une organisation

De fils en aiguille, le tout s’est formé pour en arriver à ce qui sera présenté le 8 juillet prochain. De nombreux amis se sont impliqués d’une manière ou d’une autre pour rendre ce dernier hommage à l’homme qu’était Jean Bouchard. C’est ainsi que Stéphane Michaud, directeur du Parc régional éducatif Bois de Belle-Rivière, a été approché pour aider à l’organisation. « Je me suis fait une mission de perpétuer son œuvre », mentionne-t-il dans le peu de temps qu’il a pu accorder. 

Le lieu choisi avait en lui-même une grande importance également pour l’ancien homme politique. En effet, le Parc était un de ses endroits favoris dans la ville. Il y allait régulièrement avec sa famille dès son arrivée dans la ville de Mirabel.

De la bonne bouffe

Il est donc question d’un repas gastronomique sous le chapiteau Mirabel, au Bois de Belle-Rivière. « Ça représente très bien Jean. C’était un épicurien. Il aimait les belles soirées », explique Céline. Chaque repas sera servi au centre des tables sous forme de plats à partager. 

Plusieurs surprises sont à prévoir. Plusieurs symboles sont prévus afin de souligner le départ des êtres chers. « Déjà, dans notre rencontre, il se passe quelque chose, dans les émotions. Alors si on est capable de transmettre ça à nos invités, ça va être mission accomplie pour moi », déclare Julie-Andrée Numainville, directrice adjointe de la fondation Pallia-Vie et responsable du développement philanthropique, mentionnent l’implication de Jean Bouchard au Parc.

« On veut créer une atmosphère qui aidera à se remémorer les disparus. Tout en étant joyeux, il y aura des émotions présentes », ajoute la veuve de l’ancien maire.

Les invités à l’événement seront habillés de blanc, représentation des étoiles. « C’est un beau clin d’œil à l’astronomie et aux gens qu’on a perdu », mentionne Céline. Elle souligne d’ailleurs la présence de l’observatoire d’astronomie sur les lieux, mais également la spiritualité de cette représentation.

« Il n’y a pas meilleurs événements que si en retournant à son auto on se dit qu’on a vraiment vécu quelque chose de mémorable », affirme Mme Numainville.

Événement simple

L’objectif de la soirée est de réunir 300 personnes. Les billets peuvent être achetés au coût de 150 $. « Le don est dans le prix du billet », confirme la directrice adjointe de la fondation Pallia-vie. Le pourcentage n’est pas encore connu, comme plusieurs contrats avec des partenaires ne sont pas encore signés.

Le but reste malgré tout de garder la soirée accessible pour le plus grand nombre. Les deux femmes veulent ainsi permettre à tous ceux qui le veulent de venir passer un bon moment. « Il n’y a personne qui n’a pas vécu un deuil, que ce soit d’une personne proche ou même significative », ajoute Julie-Andrée Numainville.

D’autres événements ?

D’autres éditions seraient possiblement à venir. La directrice adjointe de la fondation espère en effet en faire un événement récurrent et symbolique de l’organisme. « Dès les premières rencontres, on avait plein d’idées. Alors d’année en année, si on veut modifier des choses pour que ce soit plus représentatif d’une personne, ça sera possible », conclut Julie-Andrée Numainville.