Les Chevaliers de Colomb de Saint-Eustache ont procédé, le 15 novembre dernier, à la remise d’un chèque de 1 000 $ à l’Aide aux enfants handicapés (AEH). Cet organisme compte des bénévoles et des parents qui interviennent à l’année longue auprès des enfants handicapés dans le but d’offrir des activités parascolaires et un répit pour les parents et un moment exceptionnel de développement pour les enfants à l’occasion d’un camp. Cette contribution des Chevaliers de Colomb de Saint-Eustache servira plus précisément à défrayer une partie des coûts inhérents à ces activités.

En poste depuis le 20 septembre dernier, Jean-Denis Garon est arrivé à Ottawa avec l’intention d’aider le Bloc québécois à défendre les intérêts de la province. Même si les députés ne siègent que depuis un mois, l’élu du comté de Mirabel est déjà fier de son bilan et de celui de son parti.
L’un des faits saillants des dernières semaines est très certainement la mise à jour économique et budgétaire de la ministre des Finances, Chrystia Freeland. « Pour le Québec, c’est une année d’affrontement qui s’en vient », a précisé M. Garon.
« Le message qui est envoyé au Québec est clair : le gouvernement fédéral ne veut pas donner un dollar de plus en santé et ne veut pas augmenter ses transferts. Donc, dans la mise à jour, non seulement on nous met des projections jusqu’en 2027 qui disent que le Québec n’aura pas une cent, mais en plus on nous explique que les finances publiques des provinces vont tellement bien que c’est presque le fédéral qui fait pitié. »
<h3>Un projet important</h3>
En regardant derrière, le député de Mirabel est fier que son parti soit parvenu à faire passer le projet de loi C-2 sur les mesures de pandémie. Le Bloc voulait faire en sorte que les mesures d’aide aux gens, aux entreprises et aux particuliers soient plus adaptées. Il a donc fait des gains, notamment grâce à un engagement ferme de la part du ministre du Patrimoine pour des aides particulières aux travailleurs autonomes du secteur des arts et de la culture.
M. Garon est conscient qu’il reste beaucoup de travail à faire et de problèmes à régler, mais il est quand même satisfait d’avoir tenu sa parole et d’avoir mis en application différentes promesses qu’il avait faites lors de la campagne électorale : « Les aînés sont très importants et il y avait un problème de mauvais design et de mauvaise administration dans la PCU. Elles perdaient leur supplément de revenu garanti pour l’année d’après et ça leur faisait perdre beaucoup d’argent et ça a été corrigé, mais les personnes âgées n’auront pas leur chèque avant le mois de mai. C’est décevant, mais au moins on a réussi à corriger une partie du problème. »
<h3>À Ottawa pour le Québec</h3>
Depuis l’annonce de son arrivée en politique, Jean-Denis Garon répète souvent qu’il faut être à l’écoute des gens pour être un bon député. C’est pourquoi ce dont il est le plus fier depuis qu’il a été élu est la réaction de ses électeurs et de constater au quotidien que le Bloc avance dans la bonne direction en remplissant ses objectifs et en répondant aux demandes des citoyens : « J’en retire une grande fierté. Ça veut dire que l&#8217;on connaît notre monde, que l&#8217;on connaît leurs priorités et qu’on va les défendre à Ottawa. C’est une confirmation que le travail du Bloc québécois est utile, efficace et nécessaire. »
À son avis, les intérêts des Québécois sont bafoués et ridiculisés à Ottawa. Il l’a davantage constaté depuis qu’il est au Parlement. Cette incompréhension de la réalité québécoise est par ailleurs l’un des éléments qui le motivent le plus à l’aube de la nouvelle année : « Ottawa a un problème historique et persistant à ne pas comprendre quand ce n’est pas de ses affaires. On est pris avec un gouvernement qui se sent à l’aise dans nos propres champs de compétence, dans notre cours, dans nos dossiers, dans nos lois et de venir nous dire, au passage, en nous traitant de tous les noms, comment on devrait vivre chez nous. »

Un premier bilan de Jean-Denis Garon: «Le Bloc québécois est utile, efficace et nécessaire »

En raison du nouveau rôle d’évaluation qui vient d’être déposé pour les trois prochaines années, le compte de taxes des propriétaires de Deux-Montagnes connaîtra une baisse ou augmentera d’au plus 1,9 % pour 55 % d’entre eux, soit une hausse de 56 $ pour une résidence unifamiliale moyenne dont l’évaluation est passée de 256 600 $ à 313 500 $ (+ 22 %)
C’est ce qui ressort du budget 2022, qui totalise 27 352 300 $, en hausse de 486 200 $ (+ 2 %), que les membres du conseil de Deux-Montagnes ont adopté, le jeudi 9 décembre, en séance extraordinaire. Ce montant de 56 $ comprend une somme de 49 $ pour l’augmentation foncière de la propriété proprement dite et une somme de 7 $ pour le règlement d’emprunt adopté en 2003 pour des travaux d’asphaltage.
Pour les 45 % autres propriétaires, la hausse sera de plus 1,9 % et variera selon la valeur de la propriété; valeur établie par un processus indépendant de la Ville et réalisé par une firme membre de l’Ordre des évaluateurs agréés du Québec. « Ce chiffre ne peut être expliqué avec un minimum ou un maximum puisque trop d’éléments peuvent varier », a répondu la Ville lorsque questionnée à ce sujet.
<h3>Une ville en « bonne santé financière »</h3>
« Je suis très satisfait de ce budget! Si nous sommes en mesure de limiter la charge fiscale des Deux-Montagnais, tout en continuant d’améliorer les services offerts, c’est parce que la ville est en bonne santé financière. Il n’en reste pas moins que les gestionnaires impliqués dans la préparation du budget ont dû déployer beaucoup d’efforts pour arriver à ce budget responsable, malgré la hausse marquée des prix à la consommation», a brièvement commenté le maire Denis Martin, pour qui il s’agit d’un neuvième budget depuis qu’il est en poste.
Pour compenser l’augmentation du rôle d’évaluation foncière qui augmente de 338 277 500 $ (+ 15,5 %), pour se situer dorénavant à 2 067 482 800 $, les élus de Deux-Montagnes ont donc abaissé, comme cela est coutume en pareille situation, le taux de la taxe foncière à payer. Celui-ci passe ainsi de 0,84 $ à 0,70 $ par tranche de 100 $ d’évaluation.
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<h4>Source: Ville de Deux-Montagnes</h4>
Les taxes fixes (eau potable, eaux usées, matières résiduelles, transport en commun, déneigement, piscines hors terre et piscines excavées) demeurent aux mêmes taux qu’en 2021. Le compte de taxes comportera aussi des montants à payer pour des règlements d’emprunt (asphalte 2003 et usine de filtration) qui baissent graduellement avec les années.
<h3>Programme triennal d’immobilisation</h3>
Enfin, le programme triennal d’immobilisation (PTI) pour les années 2022-2024 qui a été adopté le même soir totalisera 32 120 000 $, dont 15 145 000 $ pour l’année 2022.
Il prévoit, entre autres choses, la poursuite de la modernisation du programme de réhabilitation des conduites d’eau potable et d’égouts, l’investissement de plus de 4 M$ pour les ouvrages de contrôle de surverses, ainsi que d’autres projets comme le mur antibruit (5 M$), l’aménagement du parc du Centenaire (975 000 $) et des travaux pour divers bâtiments municipaux (700 000 $).
Il est à noter que les dépenses liées à ces projets seront couvertes, tient-on à signaler, en majeure partie par des subventions et des affectations de surplus de l’ordre de 10,8 M$.
Pour consulter le budget 202, il suffit de <a href="https://www.ville.deux-montagnes.qc.ca/wp-content/uploads/2021/12/Pr%C3%A9sentation-budg%C3%A9taire-2022.pdf">CLIQUER ICI</a>.

Un don à l’Aide aux enfants handicapés