Un comité consultatif, dont le mandat sera de maintenir la population d’Oka informée sur l’avancement du dossier Internet haute vitesse, a été créé lors de la séance du conseil de mars.
Michel Levac, Peter Seitz, Pierre A. Paquin et Stephan Jarry sont les citoyens retenus pour siéger à ce comité.
«Nous avons réussi à réunir différents profils qui exposent l’ampleur des désagréments causés par la problématique» , a indiqué le maire d’Oka, Pascal Quevillon, au sujet des citoyens choisis, soit un entrepreneur incommodé et limité dans l’exploitation de son vignoble, un directeur dans le domaine des télécommunications, un ancien président de la Caisse Desjardins du Lac des Deux-Montagnes et un directeur de recherche et développement spécialisé dans le domaine de l’industrie du spectacle.
«Un lien les unit, d’ajouter M. Quevillon, celui d’habiter dans un secteur mal desservi par l’Internet et d’être directement brimé dans leur sphère familiale, professionnelle, de loisir et d’éducation.»
Une centaine de résidences
Les résidants et entrepreneurs d’une centaine de résidences d’Oka, situées dans le secteur des rangs Ste-Germaine et des rues des Érables et de l’Annonciation, notamment, sont privés d’Internet haute vitesse. Ceux et celles qui y ont accès doivent débourser des frais exorbitants pour bénéficier de ce service que plusieurs qualifient aujourd’hui d’indispensable.
«C’est très frustrant puisque nous faisons partie de la Communauté métropolitaine de Montréal et que nous sommes situés à 30 minutes de la métropole» , lance le maire Quevillon.
Ce dernier avait manqué de temps, en 2017, afin de se qualifier aux programmes de subvention Brancher pour innover et Québec branché. Lors du prochain appel de projet, on ne veut pas manquer le bateau, de là la création du comité consultatif. La Municipalité d’Oka dit vouloir «redoubler d’énergie» , afin d’être prête à déposer une nouvelle demande. Le maire Pascal Quevillon est confiant de voir le dossier aboutir.
«Nous avons choisi des citoyens engagés qui, par leurs bagages professionnel et personnel, contribueront aux réflexions du comité consultatif» , a insisté le premier magistrat d’Oka.
L’idéatrice écartée
La création de ce comité consultatif découle de la volonté d’un groupe de trois citoyennes lésées, de faire avancer le dossier. D’ailleurs, en décembre dernier, lors de la séance du conseil, l’une de ces citoyennes, Louise Fleurent, avait pris le micro lors de la période des questions et proposé la création de ce comité. Elle souhaitait évidemment en faire partie, mais le fait que le comité se réunisse le jour avait freiné ses ardeurs, ce qu’elle avait dénoncé dans les pages de cet hebdomadaire.
Aujourd’hui, elle s’insurge de voir qu’aucune femme n’ait été sélectionnée pour faire partie de ce comité. Vérifications faites auprès de la Municipalité d’Oka, deux candidatures féminines ont été soumises. Dans les deux cas, ces dernières n’étaient pas disponibles de jour.
«Je souhaite maintenant que tout fonctionne pour le mieux. J’aurai au moins la satisfaction de dire que le comité existe» , a conclu Mme Fleurent.
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