Portant plusieurs chapeaux, dont celui de présidente du conseil d’administration d’ABL Immigration et de membre du Comité de la diversité culturelle de Deux-Montagnes, Aminata Bâ, une Sénégalaise arrivée à Deux-Montagnes en 2006, a eu l’idée, en 2019, d’apporter des vêtements et des jeux éducatifs dans 10 orphelinats de son pays d’origine. Puis, d’autres Sénégalais et des résidents de la MRC de Deux-Montagnes se sont joints à elle pour en faire un peu plus, donnant ainsi naissance au groupe Solidarité Afrique-Québec.



<h2>Des valeurs de partage</h2>



Une fois le gros de la pandémie passé, il y a eu distribution de matériels scolaires –&nbsp;des livres éducatifs de toutes les matières, tant pour les niveaux primaires et secondaires&nbsp;– dans 20&nbsp;écoles sénégalaises en 2021. Puis, l’année suivante, le groupe Solidarité Afrique Québec a organisé, depuis Dakar, la capitale du Sénégal, une conférence internationale sur le leadership féminin, en partenariat avec une trentaine de femmes québécoises et sénégalaises.



À l’été 2023, suivant une soirée bénéfice organisée le mois de mai précédent, à la Cabane à sucre Farsa, à Saint-Eustache, le groupe a été en mesure de distribuer des kits scolaires d’une valeur de 100&nbsp;$ chacun à 30&nbsp;élèves; des filles en grande majorité.



«&nbsp;Cela peut sembler un petit montant, mais quand on sait qu’une personne de la classe moyenne gagne ce montant en un mois, c’est beaucoup&nbsp;», raconte, au bout du fil, Mme Bâ pour qui, tout comme ses compatriotes installés dans la région, «&nbsp;donner au suivant, partager avec le suivant&nbsp;» sont des valeurs bien importantes.



Pour l’année 2024, il y a donc ce projet d’implanter le concept du Club des petits déjeuners dans deux écoles primaires et une école secondaire sénégalaises. Mme Bâ, une planificatrice financière, estime qu’il en coûtera entre 500&nbsp;$ et 1&nbsp;000&nbsp;$ par école. «&nbsp;C’est une somme importante, et c’est pourquoi nous [le groupe Solidarité Afrique-Québec] sommes à élaborer un plan d’action, à penser à mettre sur pied une page Facebook distincte via laquelle il sera possible de verser des dons en tout temps, et non seulement lors d’une soirée-bénéfice ou d’activités de financement&nbsp;», explique-t-elle.



<h2>Des remerciements</h2>



D’ici là, Mme Bâ tient, au nom des membres de son groupe, à remercier tous ceux et celles pour leur soutien à ce jour, y compris le Centre de services scolaire des Mille-Îles (CSSMI), la Ville de Deux-Montagnes, le député fédéral de Rivière-des-Mille-Îles, Luc Desilets, le député provincial de Deux-Montagnes, Benoit Charette, ABL Immigration, mais aussi des donateurs, des bénévoles, des commerçants et des artistes.



Aussi, elle n’oublie pas ses partenaires basés au Sénégal, à savoir Bocar Bâ, Seydou Dieng, Diouf Babacar et Abdoulaye Coumbassa, ainsi que leurs équipes respectives.



Pour joindre Aminata Bâ&nbsp;: <a href="mailto:aminatabarka@yahoo.fr">aminatabarka@yahoo.fr</a> ou <a href="http://www.facebook.com/diversiteculturelleDM">www.facebook.com/diversiteculturelleDM</a>.

« Si l&#8217;entente obtenue pour les travailleuses et les travailleurs des services publics contient des gains et permet d&#8217;éviter des reculs au niveau du régime de retraite, c&#8217;est grâce à une mobilisation sans précédent des membres partout au Québec ainsi qu&#8217;à la solidarité de toutes nos organisations. C&#8217;est une fierté pour nous que d&#8217;avoir vu ce Front commun passer à l&#8217;histoire en étant le plus large et le plus soudé des 50 dernières années » ont souligné les porte-paroles du Front commun François Enault, premier vice-président de la CSN, Éric Gingras, président de la CSQ, Magali Picard, présidente de la FTQ et Robert Comeau, président de l&#8217;APTS, par voie de communiqué.



<h2>Pas un chèque en blanc</h2>



« Si nous reconnaissons des avancées, il reste beaucoup de pain sur la planche pour améliorer l&#8217;accessibilité et la qualité des services publics. Cette entente n&#8217;est pas un chèque en blanc pour le gouvernement. On ne doit pas attendre les prochaines négociations pour valoriser nos réseaux de l&#8217;éducation, de la santé et des services sociaux et du collégial, de même que le travail de celles et ceux qui y œuvrent au quotidien. Les travailleuses et les travailleurs ont exprimé de grandes attentes et toutes nos organisations poursuivront leurs efforts afin d&#8217;améliorer leurs conditions de travail et de pratique », ont ajouté les porte-paroles.



Par ailleurs, le Front commun juge très problématiques les déclarations du premier ministre Legault de dimanche dernier, annonçant un prochain budget « largement déficitaire » en raison des négociations avec le secteur public.



&nbsp;« Le financement des services publics ne constitue pas une dépense mais un investissement. Mieux les financer, c&#8217;est un choix politique — le seul choix responsable — qui doit être assumé. Le gouvernement ne remet pourtant pas en question d&#8217;autres choix politiques coûteux pour les finances publiques, comme les baisses d&#8217;impôts et les investissements accordés aux entreprises privées. »



Le Front commun a, finalement, tenu à souligner l&#8217;appui de la population à la cause des services publics.



« Les 420 000 travailleuses et travailleurs se sont mobilisés comme jamais, car ils et elles ont à cœur les services offerts à la population. L&#8217;appui des Québécoises et des Québécois ne disparaît pas avec cette entente. Tout le Québec tient à avoir des services publics accessibles et de qualité et peut compter sur nos organisations pour continuer à les défendre. C&#8217;est un message puissant qui est envoyé au gouvernement Legault à la veille de nouvelles grandes réformes dans la santé et les services sociaux ainsi qu&#8217;en éducation », ont déclaré les représentants syndicaux.

Négociations du secteur public | Le Front commun confirme l’adoption de l’entente de principe

Francine Charles est la conseillère du secteur de Ste-Scholastique ainsi qu’une partie de St-Augustin. Élue depuis 2013, elle se fait un point d’honneur d’être présente pour les citoyens de son secteur et leurs enjeux.



Travaillant dans la comptabilité dans le passé, elle a mis de côté ce travail pour se lancer pleinement comme conseillère en 2017. « Les deux emplois en même temps faisaient trop d’heures dans une semaine en plus de mes quatre enfants », explique-t-elle, soulignant la priorité qu’est sa famille.



Les journées de semaine sont très occupées pour Mme&nbsp;Charles. « J’essaie de garder mon avant-midi pour regarder mes dossiers de ville », confie la conseillère. Elle cherche souvent à faire le suivi de questions ou de demandes de citoyens qu’elle a envoyé aux divers départements municipaux. Ces suivis assurent une plus grande rapidité dans le suivi fait au citoyen. « Je m’assure qu’il ait été répondu. Je ne veux pas qu’il ait été mis sur une tablette ou oublié sous la pile », affirme-t-elle.



Le lundi étant une journée particulièrement chargée, elle ne prend rien d’autre afin de se concentrer au travail de lecture et de préparation à la plénière ou à la séance du conseil. « Quand c’est une séance publique, j’ai moins de lecture que lors d’une plénière. Sinon, c’est facilement 3&nbsp;h de lecture », souligne-t-elle.



En tout, elle fait partie d’une dizaine de comités pour la Ville. Elle propose aussi régulièrement des projets pour améliorer différents aspects de la vie des citoyens. « Mais j’ai tellement de projets que je sais que je dois mettre une croix sur certains », confirme l’élue. Même si certains projets seraient un atout majeur pour l’environnement municipal, leur réalisation rencontre parfois des obstacles majeurs tels le financement, le temps à investir et l’espace à y dédier.



<h2>Une question de priorité</h2>



Les dossiers qui lui tiennent le plus à cœur sont très certainement ceux du bien-être des enfants, mais également celui du patrimoine de la Ville dans son ensemble. « Avant que j’arrive en poste, il n’y avait rien pour protéger le patrimoine architectural », affirme la Mirabelloise. Tous connaissent l’histoire qui a secoué le territoire de Mirabel il y a un peu plus de 50&nbsp;ans.



« Ce que j’aimerais qu’on se rappelle de moi, c’est le circuit historique de Ste-Scholastique », souligne-t-elle. En créant le comité de mise en valeur de Ste-Scholastique, le premier du genre à Mirabel, elle a mis de l’avant cette même idée de faire parler les familles et les racines de la région.



« J’ai eu l’idée en donnant le biberon à ma fille, qui est maintenant âgée de 43&nbsp;ans. J’entendais le grand-père de mon mari raconter à un journaliste l’histoire de Cordélia Viau », se rappelle Mme&nbsp;Charles. Il est devenu clair que les aînés avaient des histoires à transmettre et qu’il était important de les noter et les raconter aux prochaines générations.



Plusieurs ne croyaient pas en la réalisation d’un comité de mise en valeur. Pourtant, encore aujourd’hui, il est toujours bien en place et s’assure de garder Ste-Scholastique en vie. « Ça a été mon premier projet et mon premier comité », se souvient-elle.



Encore aujourd’hui, Francine Charles a de nombreux projets en tête. Elle espère en réaliser le plus grand nombre tout en restant réaliste. « Un conseiller, ce n’est pas juste du papier et de l’administration. Ce sont également des actes. Il faut faire des choses et se mêler aux citoyens », conclut-elle. Pour la conseillère municipale, la clé de son travail est l’écoute face aux problématiques des gens qu’elle représente.

Un « Club des petits déjeuners » au Sénégal ?

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