Pour ce faire, le lac doit être décontaminé, puisqu’au fond de celui-ci se retrouvent motos et voitures laissées à l’abandon depuis des années. Sur place, des plongeurs s’affairaient à accrocher les automobiles pour les remonter à la surface à l’aide d’un camion. Le dimanche 22 octobre, deux voitures «identifiées» devaient être retirées. On assure que les assurances, propriétaires des bolides en question, payent les travailleurs présents dans la journée pour décontaminer le site.
«On m’a dit que l’eau est claire et presque potable. Cependant, la présence des voitures, d’huile, d’essence et d’autres substances pollue le plan» , de dire le maire d’Oka, Pascal Quevillon, qui, au matin, regardait les premiers motorisés remonter à la surface. Il y avait une moto des années 1980 et deux scooters plus récents. Au fond, on dit qu’il restait, entre autres, une voiture des années 1990 et une autre plus récente, des années 2000.
«Il s’agit d’un des premiers processus, soit la décontamination du site minier. Suite à une exploration, il y a deux ans, certains plongeurs ont découvert des véhicules avec des plaques, nous avons pu retracer les compagnies d’assurances. La Sûreté du Québec les a contactées pour leur demander de retirer les véhicules des fosses de la mine» , d’expliquer l’élu sortant.
Retombées pour la région
Selon lui, le site dédié à la plongée sous-marine rapporterait beaucoup à la municipalité et à la région en entier, puisque ce genre d’endroit serait unique dans la zone métropolitaine. Il veut concevoir celui-ci à l’image de ce qu’on retrouve comme activité en Outaouais, où les amateurs de plongée peuvent exercer leur passion. D’ailleurs, il y aurait l’opportunité de faire «des sauts en élastique.»
«Nous aurons quelque chose inspiré de la carrière Morrison, en Outaouais, avec un centre de saut à l’élastique et de plongée sous-marine. Une première dans la région et aux alentours de Montréal. Ça viendrait bonifier l’offre récréotouristique dans la région et dans notre municipalité. En fait, il faut le dire, Oka est reconnue pour être une ville récréotouristique et agroalimentaire» , conclut M. Quevillon.
Notons que d’autres automobiles et objets se retrouvent toujours au fond de l’eau. On ne peut pas retirer ces véhicules, puisqu’ils n’ont pas été identifiés et n’ont plus de plaque d’immatriculation. L’endroit est pour l’instant clôturé et interdit aux randonneurs, curieux et tout citoyen désirant s’y aventurer.
MOTS-CLÉS
Oka
Pascal Quevillon
voitures
carrière
eau
assurances
plongeur