«L’avion en question était un CC130H Hercules de 8e Escadre Trenton» , a confirmé la capitaine Jennifer Howell, porte-parole des Forces armées canadiennes. Elle a ajouté que l’appareil est utilisé par le 424e Escadron de transport et de sauvetage.
Sur le site Internet de l’Aviation royale canadienne, on explique que cet Escadron de transport et de sauvetage (T&S) de la 8e Escadre Trenton, de même que le 435e Escadron de T&S de la 17e Escadre Winnipeg (Manitoba) sont les principales unités d’intervention pour la région de Trenton, la plus grande du Canada, qui s’étend de la ville de Québec à la frontière séparant la Colombie Britannique et l’Alberta, et de la frontière entre le Canada et les États-Unis jusqu’au pôle Nord.
«L’escadron a toujours un équipage en alerte de trente minutes pour chaque type d’avion durant les heures normales de travail, et en alerte de deux heures en tout autre temps, pour répondre aux appels de détresse tel que dirigé par le Centre de coordination des opérations de sauvetage» , peut-on y lire.
Quant au CC-130 Hercules, l’appareil aperçu dans le ciel des Basses-Laurentides en début de semaine, il permet à l’escadron de remplir son rôle primaire de transport stratégique n’importe où dans le monde.
«Le maintien de ce rôle, poursuit-on sur le site Internet de l’Aviation royale canadienne, requiert qu’au long de l’année les équipages fassent un minimum de quatre missions de longue durée en direction des Caraïbes, l’Amérique du Sud, l’Europe et l’Afrique. Le transport aérien d’aide humanitaire et de personnel de soutien utilise ces vols pour apporter une aide urgente et des médicaments aux hôpitaux et orphelinats» .
Mais que faisait-il dans les Basses-Laurentides?
Questionnée sur les raisons de sa présence dans la région, capitaine Howell a d’abord répondu qu’il s’agissait «d’un événement isolé» avant de fournir davantage d’explications.
«Il cherchait pour un signal d’émetteur de localisation d’urgence» , a-t-elle simplement spécifié.
Chez Aéroports de Montréal, contacté dans un premier temps pour connaître la provenance de cet appareil, on nous avait immédiatement dirigés vers les Forces armées canadiennes, expliquant ne pas avoir accès «aux données des vols militaires» .
MOTS-CLÉS
Basses-Laurentides
armée
avion