« Ça va faire 13 ans au mois d’avril que je suis directeur, mais je suis ici depuis 20 ans », souligne-t-il avec le sourire. C’est un poste en tant qu’inspecteur du territoire qui lui a donné l’opportunité d’entrer au Service de police.



Au fil des ans, il s’est fortement attaché à l’équipe de travail. Il apprécie aussi la structure organisationnelle que l’on retrouve à la Ville de Saint-Eustache. « Je fais aussi partie de la direction générale », confirme le directeur de police, expliquant travailler en collaboration avec la direction municipale.



« Ça fait un mandat beaucoup plus large que je trouve vraiment intéressant », ajoute-t-il. Détenteur d’une maîtrise en administration publique, profil gestion municipale, il n’a jamais eu l’objectif de devenir directeur général.



<h2>Ses coups de coeur</h2>



Beaucoup d’attraits sont présents sur le territoire et offrent une diversité que M. Vallières dit ne pas voir ailleurs. « La proximité de tout, les opportunités, le Vieux-Saint-Eustache, l’histoire, le développement dans tous les domaines ; ce sont toutes des choses qui m’allument », explique le chef de police.



Parmi ses coups de cœur, on y retrouve tous les éléments historiques du Vieux-Saint-Eustache, sur la rue du même nom. L’histoire est riche et, selon lui, gagne à être connue et racontée.



Le volet culturel et local est également un point fort sur lequel il espère avoir un impact positif. « Avec le développement du Marché des Saveurs, la Grande Tablée et le marché de Noël, mais aussi l’aménagement à l’arrière du manoir [Globensky] en hiver. C’est vraiment beau et ça me parle beaucoup », soutient Thierry Vallières.



Celui-ci a une vision très humaine de son travail. Il dit prendre le temps de parler aux citoyens. « Le monde est intéressant et c’est agréable de leur parler. Ils ont à cœur l’intérêt de leur ville », affirme-t-il.



<h2>Le regard tourné vers l’avenir</h2>



« Depuis un moment, on travaille au rapprochement entre le Service de police et les citoyens. Cette année, on va rentrer des cadets-policiers pour être présents dans les parcs et les activités citoyennes », souligne-t-il comme élément qu’il veut mettre de l’avant pour les prochaines années.



Il n’est pas exclu non plus de penser au poste de police également. « Ça reste un bâtiment construit en 1948 et rénové en 1986 », ajoute-t-il.



Bien qu’il habite à Mirabel pour des raisons familiales, M. Vallières n’écarte pas la possibilité de déménager dans sa ville d’adoption quand le moment sera davantage propice.



« C’est vraiment une très belle ville, bien développée et qui va continuer à le faire dans le futur », conclut-il avec le sourire.

Thierry Vallières, directeur du Service de police de la Ville de Saint-Eustache

Le cœur de cette soirée a été marqué par une expérience culinaire hors du commun à la Cabane à sucre Constantin, où les invités ont été conviés à un repas cinq services, chacun rehaussé d&#8217;une touche chocolatée distinctive, fidèle à l&#8217;esprit du Choco-Vin, tout ceci combiné à la sélection experte de vins effectuée par le sommelier Patrick Blondin. Outre le repas, la soirée a été agrémentée de plusieurs animations. Une station photo installée pour immortaliser la soirée a ajouté une touche ludique à l&#8217;événement. L&#8217;encan, quant à lui, a été le théâtre d&#8217;enchères animées où objets de valeur, expériences uniques et œuvres d&#8217;art ont été proposés, suscitant l&#8217;enthousiasme et la générosité des convives. 



<h2>Hommage et engagement: La famille Langlois à l&#8217;honneur</h2>



La soirée a aussi été ponctuée d&#8217;un hommage à Michel Langlois, l’un des vice-présidents du Groupe JCL, à qui une médaille fut remise pour souligner son engagement indéfectible et sa contribution exceptionnelle au Club Kiwanis et à la communauté en général. Touché par cet honneur, il a partagé ses sentiments : « Je ne m&#8217;y attendais pas, mais j&#8217;ai toujours soutenu le Club Kiwanis. J&#8217;ai même été président d&#8217;honneur du Choco-Vin en 2021. L&#8217;implication pour le Club Kiwanis signifie que nous aidons les plus démunis et d&#8217;autres organismes. Partout, on manque de ressources, et on aura encore plus besoin des organismes comme celui-ci dans le futur. » Un bref hommage a également été rendu à son défunt père, Jean-Claude Langlois, fondateur du Groupe JCL, au lutrin en début de soirée. Cette attention n’a pas manqué d’émouvoir son fils Michel : « J’ai trouvé ça très émouvant, mon père a toujours désiré aider son prochain et il était reconnu pour ça ».  L&#8217;édition de cette année du Choco-Vin s&#8217;inscrit dans la continuité de la tradition bien établie par le Club Kiwanis Saint-Eustache, en célébrant non seulement la collecte de fonds, mais aussi l&#8217;esprit de communauté et l&#8217;engagement envers les causes locales. La présence et l&#8217;hommage rendu à Michel Langlois, ainsi que l&#8217;engagement des nombreux participants et partenaires, font de cet événement un symbole fort de solidarité et d&#8217;espoir pour l&#8217;avenir.

Michel Langlois avec en main la médaille qu'il a reçu pour son implication

Soirée Choco-Vin du Club Kiwanis: Un cru exceptionnel de générosité

De retour au Centre de pêche Sainte-Marthe DT, samedi dernier, en après-midi, le paysage a radicalement changé par rapport à la morosité du mercredi précédent. Le stationnement déborde et une cinquantaine de personnes s’animent sur le lac des Deux-Montagnes.



Rappelons, que le mercredi précédent, l’endroit ressemblait tristement à un cimetière de cabanes. Le redoux et le soleil avaient fondre la glace, forçant M. Thériault, propriétaire du centre de pêche, à fermer temporairement le site et à le sécuriser, tout en s’assurant que les cabanes toujours en place demeurent intactes ou encore de les « sortir de l’eau » si nécessaire.



<h2>Plonger pour la communauté</h2>



Au cœur de cet effort collectif, on retrouve Maxime Pouliot, le plongeur qui était présent mardi dernier pour aider les remorqueurs à accrocher les cabanes sous l’eau. Il raconte comment il est habitué de plonger dans toutes sortes d’endroits et de circonstances, qu’il s’agisse de situations critiques, comme c’est le cas cette semaine, ou simplement de l’exploration de lac à la recherche de petits trésors, mais surtout de débris qu’il pourrait sortir pour aider à assainir les cours d’eau québécois. Il est arrivé tôt samedi matin et est entré dans l&#8217;eau glaciale vers 11 h, armé de patience pour une journée qui s’annonçait longue. « Pour sortir une seule cabane, ça m’arrive de plonger quatre ou cinq fois; en fait, je plonge autant de fois qu’il le faut », dit-il.



Il est conscient des dommages subis par les installations et cherche par tous les moyens à les minimiser, afin de réduire le plus possible la quantité de débris qui resteront sous l’eau.



Daniel Thériault, quant à lui, souhaite également souligner la participation des employés de Remorquage PDR, qui ont joué un rôle crucial le mardi 13&nbsp;février dernier. Leur expertise et leur équipement ont été essentiels dans les premiers efforts de la crise. Leur travail, combiné à l&#8217;engagement des volontaires comme Maxime, avait de quoi inspirer les gens venus samedi pour finir le travail.&nbsp;



Parmi eux, Jeff, venu de Mont-Laurier mercredi afin de constater les dégâts, somme tout mineurs, puisque «&nbsp;Daniel avait déjà installé des poutres pour empêcher la remorque de s’enliser davantage&nbsp;», fait-il savoir. De retour samedi avec plusieurs de ses amis, il se réjouissait de l’initiative du responsable, réussissant à sortir la remorque complètement en début d’après-midi.&nbsp;



<h2>La vie suis son cours</h2>



Sur la digue, les gens prennent des photos de l’événement. Zachary Doucet, un Marthelacquois qui fréquente le centre de pêche depuis sept ans, raconte avoir été témoin d’un conflit plus tôt dans la saison alors que ses deux pêcheurs voisins se sont fait montrer la sortie pour des raisons de sécurité; chacun avec une roulotte d’environ 10 000 lbs. « Ils étaient fâchés, je ne sais pas s’ils se sont fait rembourser, mais je suis certain qu’ils sont contents aujourd’hui », raconte-t-il.



Sur le lac, l&#8217;ambiance est à la fois sérieuse et chaleureuse. Des enfants jouent au hockey. Une dame promène son chien. Comme quoi la vie suit son cours.



Cet événement met une fois de plus en lumière l’extrême résilience des Marthelacquois, leur capacité à se rassembler et à partager leur expertise lorsque la nature se montre intraitable.



En date de dimanche, les cabanes étaient sorties et Daniel Thériault avertissait les pêcheurs sur Facebook pour les mettre en garde contre les trous restants là où les cabanes avaient plongées. Souhaitons-leur que le froid soit là pour rester.

les gens travaillent pour sortir les cabanes à p^che de la glace

Thierry Vallières : plus qu’un chef de police

Ses coups de coeur

Le regard tourné vers l’avenir