Ces invités s’étaient déplacés pour honorer la mémoire des patriotes de 1837-1838 pendus par les Britanniques le 15 février 1839, mais aussi pour rendre hommage aux récipiendaires des distinctions suivantes :  



<ul><li>Prix Antoine-Gérin-Lajoie, décerné à Manon Leriche, pour s’être distinguée comme artiste œuvrant dans le domaine de la scène ou du cinéma et de l’écriture et pour son engagement dans une cause patriotique;  </li><li>Grand Prix littéraire de La Presse Québécoise, pour l’ensemble de l’œuvre de l’auteur reconnu mondialement, Yves Beauchemin; </li><li>Prix Chevalier-de-Lorimier attribué à Claude André, candidat à deux reprises pour le Bloc Québécois de Rosemont et auteur de plusieurs essais et biographies, pour l’ardeur de son militantisme indépendantiste.</li></ul>



&#8220;Les prises de parole, du président d’honneur de l’activité, Denis Trudel, député du Bloc Québécois de Longueuil—Saint-Hubert et comédien ayant joué un rôle dans le film de Pierre Falardeau 15 février 1839, de la co-porte-parole en environnement et affaires municipales  du Parti Québécois, Véronique Venne, et du député hôte de l’activité, Mario Beaulieu, ont illustré ce vent nouveau qui souffle au Québec en faveur de la question nationale de l’indépendance du Québec&#8221;, ont fait valoir les organisateurs, par voie de communiqué.



Cette activité s’est déroulée en présence du député du Bloc Québécois de la circonscription de Rivière-des-Mille-Îles , Luc Desilets avec la participation spéciale de l’auteur-compositeur-interprète Jérôme Lemay.

Participants au Souper du 15 février 2024

L’année 2023 a marqué un tournant décisif pour les Artisans de l’Aide situés au cœur du Vieux-Saint-Eustache et qui offre des services de soutien aux personnes âgées, aux proches aidants, aux familles et aux personnes seules ou à faible revenu. En quelques mois, le centre d’action bénévole a connu une progression notable dans son service de popote roulante, qui était jusque-là, deuxième en importance derrière celui du raccompagnement. 



Crystel Chénier, coordinatrice de la popote roulante depuis 15 mois, Josée Perrier, directrice générale depuis cinq ans, ainsi que plusieurs bénévoles chaleureuses et dévouées, forment ensemble une famille qui, malgré la croissance impressionnante de leur capacité, sait trop bien que les besoins de la communauté continuent à croître.



<h2>Une série de changements stratégiques et opérationnels</h2>



«&nbsp;Quand je suis arrivée, on livrait 40&nbsp;repas par jour maximum. En ce moment, on est à 85-90&nbsp;repas par jour, mais avec une liste d’attente. C’est énorme ! La popote roulante a pratiquement doublé son rendement. Et on ne peut plus augmenter. On a atteint notre plein rendement&nbsp;», déclare Mme&nbsp;Chénier.&nbsp;



Ce bond en avant est le résultat d’une série de changements stratégiques et opérationnels. «&nbsp;On a changé notre façon de cuisiner […] Quand tu cuisines pour 80&nbsp;personnes, contre 20&nbsp;personnes, ce n’est pas les mêmes méthodes, mêmes équipements, donc j’ai vu un peu plus grand&nbsp;», poursuit-elle.



Mais ces chiffres ne sont qu’un aspect d’une approche plus globale et responsable. L’introduction de contenants compostables pour remplacer l’aluminium et le ‘’styrofoam’’ ainsi que des plats à meilleure valeur nutritive sont des exemples s’alignant avec l’engagement de l’organisme envers la santé et le bien-être de ses bénéficiaires. Mmes Perrier et Chénier sont convaincues que des organismes comme le leur sont souvent le dernier rempart de leurs bénéficiaires pour leur maintien à domicile.&nbsp;



Ce rendement exceptionnel serait impossible sans l’apport inestimable des quelque 200&nbsp;bénévoles qui s’activent chaque semaine chez les Artisans de l’Aide. Lise Gervais, bénévole depuis quelques années parle de son expérience&nbsp;: «&nbsp;Je suis impliquée dans toutes les sphères&nbsp;: administration, je réponds au téléphone, je fais de la livraison de popote&nbsp;aussi&nbsp;».



Ses yeux s’illuminent lorsqu’elle nous parle des bénéficiaires qu’elle rencontre&nbsp;: « Il y a des liens qui se créent, moi je les gâte, je leur donne des petits chocolats, une petite fleur à leur fête. J’adore ça, juste de les voir sourire quand tu leur apportes leur petit plat. Ça vaut tout l’or du monde ! »&nbsp;



Malgré cette belle réussite, les défis restent présents au quotidien. Le financement est constamment un enjeu et il faut savoir se montrer imaginatif aux dires de Mme Perrier. Elle représentait d&#8217;ailleurs son organisme le vendredi 9 février dernier, au Choco-Vin organisé par le Club Kiwanis Saint-Eustache.



Sur place, Mme Perrier a partagé ces mots inspirants pour illustrer ce que ces contributions représentent : «&nbsp;On dit que ça prend un village pour élever un enfant, mais ça prend aussi une communauté pour soutenir ses aînés. Le chocolatine vin en est la preuve&nbsp;».&nbsp;



Qu&#8217;il s&#8217;agisse de recruter de futurs retraités directement dans les usines ou de courir les événements locaux, toutes les voies sont bonnes pour répondre aux besoins et éloigner les personnes vulnérables de l’isolement.



Si vous désirez vous impliquer auprès de l’organisme, veuillez communiquer avec Manon Lefebvre, responsable de l’action bénévole, au 450&nbsp;472-9540, ou vous rendre sur le&nbsp;<a href="https://cabartisans.org/">https://cabartisans.org/</a>&nbsp;pour en savoir davantage.



Et surtout, rappelle Mme Chénier, «&nbsp;N’hésitez pas à vous informer, de nombreux organismes cherchent activement des bénévoles dans votre région. Chaque petit geste fait une grande différence&nbsp;».&nbsp;

les bénévoles de la popote roulante de Saint-Eustache

Une progression notable pour les Artisans de l’aide dans le service de popote roulante

Le 15 décembre dernier, la communauté artistique de Laval a perdu l&#8217;un de ses piliers, Serge Roy, de manière inattendue à l&#8217;âge de 76&nbsp;ans. Son décès a rapidement suscité une vague de témoignages sur les réseaux sociaux, soulignant l&#8217;impact de l’artiste, mais surtout de l’homme sur sa communauté.&nbsp;



Sa fille, Alexandra, témoigne avec émotion : «&nbsp;La vague d&#8217;amour et de reconnaissance réchauffe le cœur. L&#8217;investissement de mon père auprès de la ville, son plaisir d&#8217;échanger avec quiconque et la marque qu&#8217;il souhaitait laisser derrière lui en ce qui concerne les arts le caractérisent beaucoup&nbsp;».



Reconnu pour ses sculptures principalement intégrées dans les paysages de Laval-Ouest, mais aussi de Sainte-Marthe-sur-le-Lac [dans la frayère de cette ville] où il a résidé pendant quelques années, Serge Roy a enrichi son environnement de plus de 140&nbsp;œuvres d&#8217;art. Alexandra partage la passion de son père pour l’art, mais aussi son besoin de se dépasser et d’abattre les limites. «&nbsp;Mon père croyait qu&#8217;il n&#8217;y avait pas de limite dans la vie, qu&#8217;on peut tout faire quand on met l&#8217;énergie nécessaire.&nbsp;»



Outre son œuvre artistique, Serge Roy a marqué les esprits par sa profonde humanité. «&nbsp;Il adorait aider les gens. C&#8217;était une personne sans jugement, avec le cœur sur la main&nbsp;», confie Alexandra, évoquant la manière dont son père a touché et aidé de nombreuses personnes en détresse.



L&#8217;engagement de M. Roy dans sa communauté ne s&#8217;est pas limité à l&#8217;art ; il a également contribué à diverses causes et événements locaux, laissant une trace indélébile dans la région de Laval. «&nbsp;Chaque fois qu’il voyait un enfant, il lui demandait ce qu’il désirait, et il lui sculptait directement sur place&nbsp;».&nbsp;&nbsp;



<h2>Viser la lune… pour atterrir parmi les étoiles</h2>



Certaines de ses œuvres sont exposées de manière permanente en Chine, alors que d’autres furent créées spécialement pour sa région. Le trophée Dunamis, qu’il a réalisé pour le compte de la Chambre de commerce et industrie de Laval, en est un bel exemple.&nbsp;



Aujourd&#8217;hui, la communauté et les proches de Serge Roy s&#8217;efforcent de préserver son héritage. Des initiatives, comme celle menée par Olivier Laforme, du Comité citoyen de Laval-Ouest, visent à protéger les œuvres de Serge et à honorer sa mémoire, notamment à travers une pétition qui a recueilli 1 033 signatures pour la protection de la &#8220;forêt enchantée&#8221;. M. Laforme se dit optimiste quant à l’idée de convaincre la Ville de Laval de nommer un boisé en l’honneur de Serge Roy.



En définitive, Serge Roy laisse derrière lui un héritage riche et diversifié, à la fois dans son art et dans son approche de la vie. Son esprit, son engagement communautaire, et sa philosophie continuent de vivre et d&#8217;inspirer. Sa fille Alexandra nous livre les mots de son père qu’elle souhaite voir représenter sa légende : « Vise pour la lune, et même si tu manques, tu atterriras parmi les étoiles ».

Souper du 15 février: une 20e édition réussie