Le ministère de la Sécurité publique (MSP) du Québec est bien au fait que bon nombre de propriétaires de Sainte-Marthe-sur-le-Lac voient, après les inondations qu’ils ont subies au printemps 2019, leurs résidences s’enfoncer dans le sol, mais se garde, pour l’instant à tout le moins, de se prononcer sur les raisons de cela et les solutions à mettre de l’avant.
«Le MSP prend évidemment la situation au sérieux, mais il est trop tôt pour commenter pour le moment. Le MSP est en attente des rapports des experts», d’indiquer, dans un courriel acheminé le vendredi 29 octobre dernier, Marie-Josée Montminy, relationniste à la Direction des communications du MSP.
D’ailleurs, un chef des analystes du MSP et deux ingénieurs spécialisés en géologie du ministère de Transports du Québec (MTQ) sont allés à Sainte-Marthe-sur-le-Lac le 20 octobre dernier et ont prélevé, sur certaines propriétés, des carottes de sols. Ils doivent, selon ce que votre hebdo L’ÉVEIL a appris, formuler des recommandations au MSP en termes de demandes spécifiques pour les études géotechniques réclamées par certains propriétaires.
«Le but de la visite était de comprendre les mouvements de sol. Le ministère de la Sécurité publique a visité les lieux, accompagné d’experts dans ce domaine», de confirmer, dans ce même courriel du 29 octobre, Mme Montminy,
La députée D’Amours commente
De son côté, la députée provinciale de Mirabel, Sylvie D’Amours, a voulu se faire rassurante en précisant que ses collègues Andrée Laforest, ministre des Affaires municipales et de l’Habitation, et Geneviève Guilbault, ministre de la Sécurité publique, sont bien au courant de la situation, et cela bien avant qu’elle ne fasse les manchettes.
«Je sais que des analyses sont en cours et que nous sommes en attente des résultats. Je vais laisser les experts nous dire, rapidement j’espère, ce qu’il en est vraiment, car c’est un fait nouveau. Il faut vraiment investiguer sur les raisons [de cette situation] et enclencher, par après, un programme d’aide; la sécurité des citoyens en jeu. Les deux ministères prennent cela très au sérieux et sont en discussion avec la Ville», a assuré, en entrevue téléphonique, Mme D’Amours qui dit être d’ailleurs en contact avec les ministres Laforest et Guilbault à ce sujet.
La Ville en dit peu
Enfin, ni la mairesse Sonia Paulus, ni le directeur général de la Ville, Karl Scanlan, n’ont voulu répondre aux questions qui leur ont été adressées par courriel par votre hebdo L’ÉVEIL pour commenter la situation.
La seule réponse obtenue le 15 octobre dernier et acheminée par Karine Paris, responsable des communications et relations avec les citoyens, se lisait comme suit: «En ce qui concerne les sols argileux, nos assurances travaillent présentement sur le dossier afin d’évaluer la situation et d’en tirer des conclusions. Le dossier suit son cours comme prévu; nous n’avons pas davantage de développement pour le moment.»
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