Si 59 % des répondants estiment que la situation du français au Québec s’est dégradée depuis les dix dernières années, 62 % des Québécois se montrent pessimistes face à l’avenir de celle-ci. Chez les francophones, les données indiquent que pas moins de 71 % de la population se dit préoccupée.
Dans ce contexte, le sondage exprime clairement la position d’une majorité de Québécois: 67 % sont d’accord pour adopter ou renforcer des lois afin d’améliorer la situation du français au Québec. Fait à noter, ce constat est partagé par toutes les générations, notamment par une majorité de jeunes âgés entre 18 et 34 ans (56 %). Chez les francophones, ce sont 77 % d’entre eux qui souhaitent consolider ces mesures. Par ailleurs, dans le cadre du sondage, le niveau d’accord des Québécois sur plusieurs enjeux spécifiques touchant notamment à la francisation des nouveaux arrivants, la langue de travail, l’affichage et les institutions a été mesuré: les résultats qui en découlent sont sans équivoque.
Les deux organisations, issues de la société civile, appellent le gouvernement à déposer sans délai son plan d’action en la matière.
«Les résultats de ce sondage réalisé à travers tout le Québec sont très préoccupants pour toutes les régions, dont les Laurentides. Le gouvernement doit tenir compte de ces données pour effectuer un renforcement majeur de la loi sur la langue officielle. Il a maintenant toute la légitimité de le faire», affirme le président de la SNQ des Laurentides, Gilles Broué.
La Société nationale des Québécoises et Québécois, région des Laurentides, fondée en 1952, a pour mission de défendre et promouvoir l’identité québécoise, la langue, l’histoire, la culture et le patrimoine.
Les données du sondage sont disponibles au [mnq.ca].
MOTS-CLÉS
sondage
SNQL
français
Société nationale des Québécoises et des Québécois des Laurentides
Mouvement national des Québécois
Gilles Broué