Ces nouveaux arrivants devront réussir une attestation d’études collégiales intensives d’une durée d’un an dans leur domaine afin d’obtenir leur droit de pratique de l’Ordre des infirmières et infirmiers du Québec. Pendant leurs études, ils pourront également travailler comme préposés aux bénéficiaires à temps partiel.



Ce projet international est piloté par le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) des Laurentides, en partenariat avec le ministère de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration (MIFI), le Collège Lionel-Groulx, ABL Immigration, ainsi que les MRC de Deux-Montagnes et de Thérèse-De Blainville.



Le Québec est confronté à une importante pénurie de main-d’oeuvre dans le secteur de la santé et des services sociaux et la région n’y fait pas exception. Afin de maintenir des services et soins de qualité à la population et d’éviter les bris de services dans certains secteurs, le gouvernement a entrepris une vaste opération de recrutement à l’international afin d’accueillir et d’intégrer rapidement des infirmiers et infirmières, dès février 2023, dans la région des Basses-Laurentides.



Les candidats ont été sélectionnés en fonction de critères qui favoriseront leur intégration, tels qu’avoir une expérience dans un milieu comparable aux établissements de santé et services sociaux du milieu d’accueil, avoir la volonté de s’installer dans la région et posséder une connaissance du français de niveau avancé.



<h2>Appel à la population : recherche de logements</h2>



Les partenaires de ce projet souhaitent mettre tout en oeuvre afin de bien accueillir ces nouveaux arrivants et faciliter leur intégration de manière durable sur le territoire.



Plusieurs de ces infirmiers et infirmières d’expérience arrivent avec leur conjoint et leurs enfants. L’accès au logement pour ces nouveaux arrivants sera essentiel à la réussite de leur établissement, mais représente un défi de taille, en raison du très faible taux d’inoccupation dans la région. Faute de logement, certains pourraient même décider de ne plus participer au projet, ce qui représenterait une perte pour la région.



C’est pourquoi le comité des partenaires lance un appel à la population afin de les soutenir dans cette étape névralgique du projet. Si vous avez un logement disponible ou que vous souhaitez offrir un hébergement temporaire, toutes les offres seront prises en considération.



Vous avez une chambre avec un accès à des aires communes, un sous-sol, un logement ou une maison à louer? Veuillez contacter ABL Immigration (<a href="mailto:info@abl-immigration.org">info@abl-immigration.org</a> ou 514 570-3313) ou remplir directement le <a href="https://forms.gle/oU44Ftv8PvBgfAwC6">formulaire</a>.

Homme et femme autour d'une table de travail

Depuis quelques semaines déjà, les usagers de la route résidant à Deux-Montagnes, Sainte-Marthe-sur-le-Lac, Pointe-Calumet et Saint-Joseph-du-Lac, mais aussi à Saint-Eustache, sont confrontés à une interdiction de se stationner dans la rue entre minuit et 7&nbsp;h. Votre hebdo L’ÉVEIL est allé à la rencontre d’un inspecteur de police et de quelques citoyens concernés pour démystifier le tout.



Dans un communiqué, a Régie de police du Lac des Deux-Montagnes (RPLDM) a effectivement annoncé ce « retour de l&#8217;interdiction de se stationner sur les voies publiques la nuit dans l&#8217;ensemble de nos villes et municipalités », et expliqué que « ces interdictions ont pour objectifs de faciliter les opérations de déneigement et la circulation des véhicules d&#8217;urgence lorsque l&#8217;accumulation de la neige rétrécit la chaussée&nbsp;».



Les différentes villes et municipalités concernées possèdent des règlementations distinctes. Pour Deux-Montagnes et Pointe-Calumet, l’interdiction est en vigueur du 1er&nbsp;novembre au 15 avril, de minuit à 7&nbsp;h. Du côté de Sainte-Marthe-sur-le-Lac, il s’agit du 15 novembre au 15 avril, et pour Saint-Joseph-du-Lac, du 15&nbsp;novembre au 1er&nbsp;avril 2023, aux mêmes heures.



À Saint-Eustache, l’interdiction de stationner la nuit (entre minuit et 7 h du matin) sur toute rue, voie publique ou place publique débute chaque année le 15 novembre, pour se terminer le 1er&nbsp;avril inclusivement. Des&nbsp;<a href="https://www.saint-eustache.ca/interdiction-de-stationnement-de-nuit-sur-la-voie-publique-du-15-novembre-au-1er-avril-3">stationnements alternatifs</a>&nbsp;situés à différents endroits de la ville sont cependant proposés aux usagers de la route.



Si ne pas respecter cette interdiction de stationnement est passible d’une contravention, la Régie de police du Lac des Deux-Montagnes entend bien, pour sa part, utiliser son bon jugement avant de passer à l’acte. «&nbsp;On ne commencera pas immédiatement à émettre des contraventions&nbsp;», a commenté Jean-Philippe Labbé, inspecteur pour la division des enquêtes criminelles à la RPLDM.



«&nbsp;On est au début de la saison hivernale, les opérations de déneigement ne sont pas encore débutées. Souvent, ce qu’on va faire ce temps-ci de l’année, c’est qu’on va émettre des avertissements aux gens. On a un document, qui est déjà préparé, qu’on met dans le pare-brise du véhicule, qui explique aux citoyens c’est quoi la réglementation. Un peu plus tard, au courant de l’hiver, quand il y aura des vraies opérations de déneigement, à ce moment-là, on va donner des constats d’infraction. On parle de quelques centaines [de constats donnés par année] sur l’ensemble du territoire&nbsp;», a détaillé M. Labbé.&nbsp;



<h2>Contourner le règlement ?</h2>



Durant la période des Fêtes, de nombreux automobilistes auront la dure tâche de se trouver un endroit pour stationner près du domicile ou de l’établissement qu’ils visiteront. Certains recours s’offrent cependant aux usagers de la route.



«&nbsp;Les gens nous demandent des exceptions, des permissions de stationnement. Évidemment, on fait toujours preuve de jugement là-dedans. Donc, s’il n’annonce pas de neige, et que vous avez un party familial, qu’il y a des gens qui viennent chez vous et que vous savez déjà qu’il y aura des véhicules de stationnés dans la rue, c’est possible de communiquer avec nous, via Messenger, via notre page Facebook, ou via le numéro 450&nbsp;974 5300, pour mentionner que vous êtes résident et que vous aimeriez avoir une permission de stationnement », a conclu Jean-Philippe Labbé.&nbsp;



Plusieurs citoyens concernés s’inquiètent tout de même de cette interdiction de stationnement, même si des solutions s’offrent à eux. Pour voir et entendre les réactions de citoyens, vous pouvez accéder au lien suivant&nbsp;:&nbsp;<a href="http://www.facebook.com/JOURNAL.LEVEIL/videos/2143557929183289">www.facebook.com/JOURNAL.LEVEIL/videos/2143557929183289</a>.&nbsp;

Un panneau de signalisation interdisant le stationnement.

Interdiction de se stationner dans les rues l’hiver : Une mesure qui sera mise en place avec « bon jugement »

L’organisme rappelle qu’il y a 185 ans cette année que l’armée britannique envahissait les Basses-Laurentides. En effet, le 14 décembre 1837, le docteur Chénier et ses compagnons d’armes de Saint-Eustache tombaient sous le joug d’une armée bien organisée et bien décidée à tuer la menace au régime gouvernemental en place qui prenait forme dans la région. Le village de Saint-Benoit fut anéanti le lendemain par des réfractaires enragés.



Cette marche commémorative est l’occasion de souligner cet anniversaire.



<h2>Une websérie sur les Patriotes des Laurentides</h2>



Dans l’attente de cette journée hommage, rien de tel pour se mettre dans l’ambiance que le visionnement des <a href="http://laurentidesenhistoires.com/index.php/fr-fr/episodes">neuf épisodes </a>sur les Patriotes des Laurentides déjà disponibles sur le web.



Laurentides en histoire a dévoilé cette websérie lors de la Journée nationale des Patriotes qui a eu lieu à Saint-Benoit le 23 mai dernier. 



«&nbsp;La littérature sur le sujet foisonne et il fallait aller à l’essentiel en demeurant fidèle aux faits. C’est ainsi, sous la supervision de l’historien Jonathan Lemire, bien connu à Saint-Eustache, que nous avons réussi à vulgariser et officialiser la vraie histoire des Patriotes de la région, accompagnés et soutenus par les historiens aussi bien renommés que sont Robert Simard pour la région d’Argenteuil et Claude Martel de la région de Terrebonne&nbsp;», explique-t-on.



Cette websérie permet de comprendre pourquoi les Laurentides furent désignées comme région pivot du soulèvement qui a ébranlé les structures du Bas-Canada. 



À noter que la production travaille présentement sur le dernier épisode de la série Le temps des Patriotes. Suivra l’après-rébellion qui mènera à une crise sociale, à l’exil de certains colons, l’arrivée des concessionnaires forestiers et la venue du célèbre Curé Labelle engendrant le peuplement et l’émancipation des Laurentides.

Santé : la région recrute à l’international

Appel à la population : recherche de logements