
<p>L’événement en question a réuni, plus tôt cet automne, le maire de Saint-Joseph-du-Lac, Benoit Proulx, qui s’est inspiré de ce qui se faisait déjà à Saint-Bruno-de-Montarville, les membres du conseil municipal, la députée provinciale de Mirabel, Sylvie D’Amours, elle-même résidente de Saint-Joseph-du-Lac, de même que plusieurs membres de la communauté joséphoise au Lafrance Bistro du Domaine Lafrance pour «&nbsp;une soirée qui restera gravée dans [les] mémoires de tous ».</p>



<h2><strong>Trois grandes orientations</strong></h2>



<p>Le plan d’action s’articule autour de trois grandes orientations, à savoir&nbsp;: accroître la diversité et la disponibilité des aliments locaux; s’informer et s’unir pour la transition alimentaire; et se nourrir de manière écoresponsable.</p>



<p>Pour chacune de ces orientations, des objectifs et actions y sont associés. Mentionnons, à titre d’exemples, la création d&#8217;une bibliothèque de semences jardinières; la tenue d&#8217;ateliers culinaires; la mise en place d’une initiative de glanage qui consiste à ramasser les fruits et légumes laissés dans les champs après les récoltes; la promotion des produits de Saint-Joseph-du-Lac; la création d’un répertoire des équipements de cuisine disponibles pour emprunt entre entreprises agroalimentaires joséphoises; l’organisation de soirées «&nbsp;Communautés nourricières&nbsp;» pour solliciter le partage d’informations et de savoirs; la création d’opportunités de partage d’outils de jardinage et autres.</p>



<h2><strong>Des actions déjà bien concrètes</strong></h2>



<p>Déjà, certaines actions sont bien concrètes, comme l’installation, en avril dernier, d’une serre et l’ajout, en mai, de deux composteurs au jardin collectif du parc Varin, de même que l&#8217;aménagement actuellement d&#8217;une cuisine communautaire de style institutionnel dont vont pouvoir bénéficier tous les citoyens joséphois.</p>



<p>Avec l’adoption de ce plan d’action, la Municipalité de Saint-Joseph-du-Lac souhaite tendre, comme d’autres villes et municipalités à travers le Québec, vers l’autosuffisance alimentaire, elle dont le territoire est à 75&nbsp;% agricole.</p>



<p>« Même nos propres citoyens ne sont pas tous au courant de tous les produits offerts par nos producteurs locaux », a donné, pour exemple, le maire Benoit Proulx, en entrevue sur les ondes de TVBL, afin d’illustrer le chemin à parcourir pour atteindre cet objectif.</p>



<p>Pour pallier cette lacune, il envisage d’ailleurs la tenue d’un marché public dans le « noyau villageois » de la municipalité qui réunirait justement les producteurs locaux et permettrait aux citoyens de découvrir, tout en effectuant leurs emplettes, ces produits.</p>



<p>La démarche de la Municipalité de Saint-Joseph-du-Lac, qui compte 7&nbsp;338&nbsp;citoyens, remonte à 2021 et a fait l’objet d’une activité «&nbsp;portes ouvertes » en novembre 2022 qui avait réuni une cinquantaine de participants. La Municipalité a aussi obtenu une subvention du ministère de l&#8217;Agriculture, des Pêcheries et de l&#8217;Alimentation du Québec (MAPAQ) pour élaborer son plan d’action qui s’étend de 2023 à 2025.</p>



<p>Pour en savoir davantage et prendre connaissance du plan d’action, il suffit de se rendre sur le <a href="http://www.sjdl.qc.ca/vers-une-municipalite-nourriciere/">www.sjdl.qc.ca/vers-une-municipalite-nourriciere/</a>.</p>



<p>« Les défis financiers auxquels font face les organismes communautaires sont énormes et sont le reflet des besoins en croissance des personnes et familles vulnérables. À travers nos investissements, nous réaffirmons l’importance des organismes communautaires dans le maintien du filet social et leur impact dans la communauté. », mentionne Patrice Clément, directeur du développement des collectivités chez <a href="http://www.centraidelaurentides.org" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Centraide Laurentides</a>.</p>



<p>Centraide tient à remercier son comité d’investissement, composé de gens d’horizons différents et impliqués dans la région des Laurentides, qui ont su procéder à l’analyse rigoureuse des demandes de soutien financier des organismes pour arrimer les investissements avec les différents enjeux régionaux.</p>



<h2><strong>Soutenir la réussite des jeunes </strong></h2>



<p>Avec un investissement de 398 900 $, incluant 241 290 $ provenant de la Fondation Lucie et André Chagnon (FLAC), 12 organismes peuvent accompagner les jeunes dans leur réussite académique et leur développement personnel. Les investissements auprès d’organismes communautaires famille permettent également d’aider les familles vulnérables dans leur quotidien.</p>



<p>« Centraide Laurentides nous permet de venir en aide à un jeune avec un trouble du spectre de l’autisme afin de le socialiser et de développer son implication dans les activités offertes », souligne la Maison des jeunes de Sainte-Marthe-sur-le-Lac.</p>



<h2><strong>Assurer l’essentiel</strong></h2>



<p>À travers le territoire couvert par Centraide Laurentides, 31 organismes travaillent à faire une différence en assurant un toit, de la nourriture et en répondant aux besoins matériels de base des gens dans le besoin. Ce sont 50 000 $ qui ont été investis dans un Fonds d’urgence logement et 1 382 775 $ pour supporter les initiatives de cuisines collectives, épiceries solidaires, centres d’entraide, etc.</p>



<p>« Centraide Laurentides nous aide à offrir des activités comme « l’atelier Boite à lunch » pour les parents en situation de vulnérabilité afin d’assurer une stabilité alimentaire pour eux et leurs enfants d’âge scolaire », indique le Centre d’entraide Racine-Lavoie.</p>



<h2><strong>Briser l’isolement social</strong></h2>



<p>L’investissement de 513 390 $ permettra à 13 organismes qui travaillent avec les personnes en situation d’exclusion sociale de les rejoindre et de les accompagner dignement. Ce sont des personnes aînées, de nouveaux parents, des personnes en situation d’itinérance, des personnes ayant des déficiences physiques et intellectuelles, etc., qui bénéficient d’un contact humain et solidaire.  </p>



<p>« Centraide Laurentides nous aide à offrir un soutien psychologique à des personnes grandement troublées en reconstruisant leur confiance et en développant leurs habiletés sociales », assure la Maison Le Paravent.</p>



<h2><strong>Bâtir des milieux de vie rassembleurs</strong></h2>



<p>En plus de couvrir les champs d’action mentionnés, Centraide Laurentides soutient le développement de nouveaux organismes et d’initiatives collectives qui permettent de resserrer les liens dans la communauté.</p>



<p>« Centraide Laurentides nous aide à remplir des zones grises de services en offrant de l&#8217;amour, du respect et de la dignité aux personnes qui n’arrivent pas à trouver leur place dans les autres services communautaires offerts sur le territoire », ajoute le Café La Parenthèse.</p>



<p>À noter que Centraide Laurentides est en campagne jusqu’au 31 décembre. Il est encore temps de <a href="http://www.centraidelaurentides.org" target="_blank" rel="noreferrer noopener">donner.</a></p>


Près de 2,5 M$ investis par Centraide Laurentides pour soutenir la communauté


<p>La remise de ce prix spécial par l’Association Restauration Québec (ARQ), qui en était à sa sixième édition, a pour objectif de valoriser les restaurateurs du programme de reconnaissance « Aliments du Québec au menu » qui se démarquent par leurs initiatives et leur implication pour s’approvisionner, utiliser et mettre de l&#8217;avant les aliments québécois.</p>



<p>Déjà mis en nomination à ce concours en 2017, l’année de l’ouverture de son établissement, Olivier Robillard n’avait pas pris la peine de soumettre la candidature du restaurant Le Géraldine par après. Cette année, il a cependant décidé d’envoyer son menu d’été qui était « 100 % Québec » dit-il, pour se retrouver dans un premier temps parmi les 15 restaurants en nomination au « Prix restaurateur 2023 ».</p>



<p>Puis, lors du Gala des 85&nbsp;ans de l’ARQ, tenu le 21&nbsp;novembre dernier à Montréal, Olivier Robillard a eu l’honneur de se voir remettre le fameux prix, coiffant au passage la Microbrasserie Le Presbytère, de Saint-Stanislas-de-Champlain, en Mauricie, et Le Hatley du Manoir Hovey, de North Hatley, en Estrie.</p>



<p>«&nbsp;Déjà, c’était le ‘’fun’’ de figurer parmi les 15&nbsp;nominés avec mes restaurants préférés. Ce prix, ce n’est pas seulement pour le restaurant, c’est aussi pour la toute la communauté qui nous fournit ces produits locaux que nous travaillons en cuisine et c’est aussi pour la quinzaine d’employés qui travaille en cuisine et en salle ainsi que nos clients&nbsp;», mentionne celui qui, en 25&nbsp;ans, a touché presque à tout en restauration, avant de devenir chef au Club de golf Fontainebleau.</p>



<h2><strong>Le grand saut comme propriétaire</strong></h2>



<p>C’est toutefois en 2017 qu’il a décidé d’effectuer le grand saut comme propriétaire en se portant acquéreur du bâtiment de la rue Saint-Eustache. Originaire de la Rive-Sud et résident de Tremblant pendant 20&nbsp;ans, M. Robillard connaissait cependant déjà la région de Deux-Montagnes pour y avoir cueilli des pommes. «&nbsp;Jamais, je n’aurais pensé avoir un restaurant ici. Une collègue de travail m’avait parlé de ce restaurant qui était à vendre. Après avoir pris une bière à la microbrasserie Noire et Blanche, en sortant, j’ai vu l’agent d’immeuble qui sortait du restaurant. Je lui ai demandé si je pouvais aller visiter et dès que je suis entré, je suis tombé en amour avec la place. À partir de ce moment, nous avons décidé, ma conjointe Mihiko Roy et moi, de s’installer là&nbsp;», raconte le restaurateur âgé aujourd’hui de&nbsp;45&nbsp;ans.</p>



<p>Celui-ci n’est pas seulement tombé en amour avec la place, mais aussi avec les producteurs locaux qu’il a appris à connaître graduellement et avec tout ce que la région avait à offrir comme produits qu’il a mis par la suite en valeur dans la création de ses plats.</p>



<h2><strong>Le désir de poursuivre dans la même voie</strong></h2>



<p>« Il s’agit d’être curieux, d’acheter des produits, de goûter, de faire des tests, de faire le tour, de parler avec les gens. Au tout début, nous avions un menu avec des produits d’un peu partout, mais tout le temps avec un petit côté terroir de la région. Maintenant, notre menu est à 98&nbsp;% Québec, avec surtout des produits de la région d’ici&nbsp;», raconte celui qui possède aussi son propre jardin situé au Domaine Lafrance, à Saint-Joseph-du-Lac, et mis sur pied un laboratoire culinaire où il teste de nouvelles techniques, explore les mille et une façons de travailler un ingrédient d’ici pour ensuite le mettre à son menu, non sans oublier d’en mentionner la provenance.</p>



<p>Ce prix, ajoute-t-il, ne fera que renforcir son désir et celui de son équipe de poursuivre dans cette voie et de continuer à connaître de nouveaux produits. « Nous n’aurons jamais fini de faire le tour ; on est loin d’ailleurs. Il y a tellement tant à découvrir, à apprendre et à enseigner », de conclure Olivier Robillard qui a choisi de nommer son restaurant du prénom de sa grand-mère Géraldine : « C’est elle qui rassemblait la famille chaque dimanche. J’ai des souvenirs de bons temps passés avec elle et ma famille à manger un bon repas. C’est cela que nous avons voulu recréer au Géraldine : une famille avec notre équipe, nos clients et nos fournisseurs ».</p>



<p>Pour découvrir le restaurant Le Géraldine : <a href="https://www.legeraldine.ca/">https://www.legeraldine.ca/</a> ou <a href="http://www.facebook.com/legeraldine.resto">www.facebook.com/legeraldine.resto</a>.</p>


Saint-Joseph-du-Lac vise à devenir une « communauté nourricière »

Trois grandes orientations

Des actions déjà bien concrètes