Un pas en ce sens a été franchi lors d’une séance extraordinaire tenue le mercredi 17 avril dernier, alors que les membres du conseil municipal ont entériné l’achat, pour un coût de 9,1 M$, du terrain et du bâtiment de la 25e Avenue. Cette somme sera puisée à même la réserve non affectée de la Ville, a-t-on précisé dans un communiqué de presse.
Non seulement les 90 policiers et employés du Service de police logeront à cette nouvelle adresse, mais aussi leurs 14 collègues du Service des technologies de l’information qui se retrouveront alors tous sous « un même toit ».
Également, la Ville utilisera le vaste terrain entourant le bâtiment actuel pour y relocaliser la fourrière municipale qui est située sur le site de l’ancienne caserne de pompier de la 25e Avenue, juste à côté de l’ancien magasin BMR. Elle occupera la même superficie que celle dont elle dispose actuellement, à savoir 4 478 m² (48 175 pi²).
Une réelle opportunité
« Il y a déjà un bon moment que nous composons avec un manque d’espaces adaptés pour les besoins de différents services. L’acquisition du terrain et du bâtiment du magasin BMR représentait donc pour nous une réelle opportunité, que nous devions saisir, puisqu’elle nous permettra de régler une problématique bien présente et de gagner en efficience. Et ce, sans ajouter à la dette et à coût infiniment moindre que s’il avait fallu bâtir sur un nouveau terrain », d’expliquer, dans un communiqué de presse, le maire de Saint-Eustache, Pierre Charron, au lendemain de cette séance extraordinaire.
Précisions que le Service de police loge à l’actuel poste de police depuis 1986 et que les plus récentes rénovations datent de 2008. « Le poste actuel n’a plus la capacité de loger autant de personnes. Des rénovations au bâtiment actuel engendreraient énormément de coûts étant donné le type de construction (amiante et autres) et qu’il faudrait doubler la superficie du poste actuel, ce qui est impossible sur le terrain actuel », a précisé par courriel la Ville à votre hebdo L’ÉVEIL pour expliquer plus en profondeur les raisons de cette décision.
Devenu subitement disponible, le site de l’ancien magasin BMR s’avère donc, pour la Ville de Saint-Eustache, une solution adéquate de relocalisation parce qu’il a suffisamment de superficies pour les besoins actuels et futurs du Service de police. « [en outre] le bâtiment est déjà en place et ne nécessite que des aménagements au lieu d’une construction complète, ce qui accélère le déménagement. Finalement, il se trouve géographiquement bien situé avec un accès rapide à l’autoroute nous permettant de nous déplacer dans tous les secteurs de la ville », ajoute-t-on comme raisons additionnelles.
Quant au regroupement de tous les employés du Service des technologies de l’information à un même endroit, cela favorisera « une meilleure collaboration, une plus grande efficacité en offrant un environnement de travail unifié [et] un temps d’intervention plus rapide, puisque situé à proximité des centres névralgiques de la ville ».
Le Service de police de la Ville de Saint-Eustache bénéficiera en outre de cette nouvelle proximité du Service des technologies de l’information puisque celui-ci joue déjà un rôle central dans l’utilisation des technologies par le secteur policier.
Un échéancier d’au plus trois ans
Enfin la Ville de Saint-Eustache a indiqué dans son communiqué de presse qu’elle se donne un horizon d’au plus trois ans pour adapter le bâtiment aux besoins des services et finaliser leur installation.
« Celle-ci se fera graduellement, au rythme des aménagements complétés. Outre ses dimensions et ses commodités, ce bâtiment vert offre de plus d’intéressantes caractéristiques que nous aurions voulu inclure dans une nouvelle construction, soit un chauffage et une climatisation par géothermie, qui nous feront réaliser d’importantes économies dans le futur », a ajouté M. Charron.
Quant aux bâtiments municipaux actuellement occupés par les services concernés, ils feront ultérieurement l’objet d’une vente, « ce qui permettra d’amortir considérablement les coûts d’acquisition et d’aménagement », de conclure le maire Charron.
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