« À l’approche de ma retraite, je suis à la fois fébrile et triste de laisser mon métier et mes clients, devenus pour la plupart des amis et de bonnes connaissances. Ce qui me plaît dans ce travail est de voir la satisfaction de mes clients, le contact et les relations humaines ainsi que leur fidélité. De plus, cette clientèle est devenue, avec le temps, une grande famille. Je tiens d’ailleurs à remercier chaleureusement tous mes clients pour leur confiance et leur fidélité au cours de ces années », mentionne Richard Giroux, rencontré dans son salon de coiffure de la rue Saint-Laurent, à Saint-Eustache.
Né en janvier 1943 à Lachute, résident de Saint-Eustache depuis 73 ans, Richard Giroux se rappelle avoir choisi le métier de barbier, car la coiffure l’attirait. « Quand je passais devant les vitrines des barbiers, sur la rue Saint-Eustache, j’étais fasciné. Alors, pour ma formation, je suis allé à l’École gouvernementale des métiers commerciaux, aux coins des rues Saint-Denis et Sainte-Catherine, à Montréal. D’ailleurs, mes parents ont fait publier dans La Victoire [hebdomadaire devenu L’Éveil] que j’avais terminé au 1er rang de l’école cette année 1962-1963 », raconte le principal intéressé, devenu barbier l’âge de 20 ans.
De nombreux exploits sportifs
S’il est évidemment bien connu comme barbier-coiffeur après toutes des années, l’Eustachois l’est aussi pour les nombreux exploits sportifs qu’il a réalisés et pour s’être impliqués dans plusieurs organisations sportives de sa ville au fil des ans. La liste, disons-le, est longue, très longue… Et Richard Giroux devient, lui, alors intarissable lorsque vient le moment de mentionner tout ce dont il est fier d’avoir accompli, soucieux de ne rien oublier…
Dès son jeune âge, vers 14 ans, il pratiquait l’athlétisme, et plus spécialement le saut en longueur et le « sprint aux 100 verges », une spécialité dont il a été champion régional cinq années de suite aux Olympiades de Saint-Jérôme vers la fin des années 1950. Ensuite, il a joué au football, au baseball et au hockey.
« Dans ma jeunesse, j’ai fait de la boxe et organisé des matchs au Chalet des Loisirs de Saint-Eustache, avant que soit construit l’aréna de Saint-Eustache. Et avec quelques amis, j’ai fondé la Ligue senior de hockey “La Petite Nationale” et nous jouions alors à l’aréna de Saint-Eustache », d’énumérer le futur retraité.
Par après, Richard Giroux a commencé à s’entraîner comme ‘’coureur de fond’’, complétant 18 marathons, quelques biathlons et triathlons. Puis, son ami Gilbert April, professeur d’éducation physique à la polyvalente Deux-Montagnes, l’a initié au ski de fond. Cela a été le coup de foudre!
« C’est à ce moment qu’a commencé l’aventure de 34 années au Marathon de ski de fond canadien où j’ai obtenu 20 Barres d’or », souligne avec fierté l’homme de 81 ans, encore plus fier d’avoir vu la Ville de Saint-Eustache lui rendre hommage en nommant son réseau de sentiers de ski de fond du parc Nature à son nom, où il a d’ailleurs organisé des soirées aux flambeaux durant 35 années.
Et la liste se poursuit…
La liste ne s’arrête pas là. Il faut, en effet, y ajouter ce qui suit : ski à roulettes, patin à roues alignées, canot et canot-camping avec le défunt Club de canot-camping des Pays-d’en-Haut, dont il a été président ainsi qu’initiateur et moniteur en eaux vives, vélo-camping avec son épouse Normande et, à l’occasion, quelques amis à travers le Québec, randonnées pédestres et ‘’hicking’’ dans les montagnes des États de New York, du Vermont, du New Hampshire et du Maine, sans oublier quelques expéditions mémorables au Pérou dans les hautes montagnes du Machu Picchu (2 430 m), du Huayna Picchu( 2 693 m), de l’Ausangate (6 384 m) et du volcan Chachani (6 057 m).
En plus, il s’est occupé des relations publiques du club de hockey junior B des Patriotes de Saint-Eustache, dont le directeur général était Roger Renaud et l’entraîneur-chef Pierre Creamer. Il a aussi suivi ses fils au hockey et été leur entraîneur de soccer durant 15 ans.
À 81 ans, Richard Giroux aime à dire qu’il pratique toujours le vélo de route, le ski de fond, ainsi que le ski à roulettes et le patin à roues alignées avec son ami Alain Pero qui a, précise-t-il, 85 ans et qui est « très, très en forme ». Et avec ses fils Raphaël et Sébastien, la randonnée pédestre et le camping; et avec son épouse Normande et ses amis, le vélo, le canot et le kayak en eau calme.
Bref, vous l’avez deviné, Richard Giroux a encore bien de l’énergie à revendre pour pratiquer ses sports favoris. Il aura maintenant encore plus de temps pour s’y adonner avec, sans l’ombre d’un doute, ses cinq petits-enfants.
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Sentier de ski de fond et raquette Richard-Giroux
Saint-Eusatche
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