Cette remise s’est déroulée dans le cadre du récent Salon ARQ Contacts Laval/Basses-Laurentides, organisé par l’Association Restauration Québec (ARQ) au Centre de congrès Palace, à Laval, en collaboration avec Aliments Québec.
L’événement a permis aux participants présents de rencontrer une soixantaine de fournisseurs de produits et de services, en plus de découvrir l’offre de producteurs et de transformateurs bioalimentaires locaux invités, dont le verger-miellerie Labonté de la pomme, d’Oka, et le moulin Légaré, de Saint-Eustache.
Pour les dirigeants de l’ARQ, cela a aussi été l’occasion de faire le point sur différents sujets d’actualité qui touchent l’industrie de la restauration, notamment les problématiques entourant la pénurie de main-d’œuvre, la récession annoncée et les réservations non honorées et qui affectent les restaurateurs.
« Autant dans les Basses-Laurentides que dans le reste de la province, les exploitants ont dû manœuvrer [ces dernières années] au travers des mutations que vit l’industrie. En raison de la pénurie de main-d’œuvre, les heures d’ouverture ont complètement changé, passant d’un modèle 7 jours sur 7 à un modèle 4 jours sur 7. Cela a permis de montrer un achalandage constant dans les établissements, et tout de même des ventes intéressantes, mais, en même temps, les exploitants ont dû en laisser sur la table faute de main-d’œuvre. Ces ventes auraient été justement bénéfiques pour le paiement des prêts pris pendant la pandémie », mentionne, en entrevue, Martin Vézina, vice-président aux affaires publiques et gouvernementales pour l’ARQ, alors que celui-ci était invité à tracer un portrait de la situation de la restauration dans les Basses-Laurentides.
Aussi, celui-ci ajoute que les restauratrices et restaurateurs craignent que leurs clients changent leurs habitudes de consommation puisque la récession pourrait fort bien se pointer le bout du nez au cours de la prochaine année.
« Quant au phénomène des ‘’no show’’ [réservations non honorées], on constate une hausse plus marquée de celui-ci. Cela s’explique justement par le rétrécissement des heures d’ouverture. Cela a concentré la clientèle à aller au restaurant à des périodes précises et rendre pratiquement essentielle la réservation à plusieurs semaines d’avis. C’est ce qui explique que plusieurs clients changent leur plan par la suite et oublient d’avertir l’établissement qu’il ne se présentera pas. C’est dans une vision de responsabiliser le consommateur que l’ARQ demande une modification règlementaire pour pouvoir imposer une pénalité modeste si les clients ne se présentent pas à leur réservation. Actuellement, la Loi sur la protection des consommateurs ne le permet pas », d’indiquer M. Vézina.
Des années de travail récompensées
L’actualité n’a cependant pas fait ombrage à la remise de ces prix « Reconnaissance ». Ainsi, les 15 ans de la Microbrasserie Dieu du ciel! (Saint-Jérôme) et du Restaurant Réveil Matin (Rosemère), les 30 ans du Restaurant Bingo (Saint-Eustache) ainsi que les 35 ans des Franchises Cora (Sainte-Thérèse) n’ont pas manqué d’être soulignés. Deux restaurants de Laval ont également reçu pareils prix.
Une remise qui a surtout permis à l’ARQ de souligner la détermination, la résilience et l’amour des propriétaires honorés pour leur métier, sans oublier l’importante contribution de leurs employés.
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