On sait que la circonscription de Mirabel est considérée tel le garde-manger de la région des Laurentides. Les agriculteurs font justement partie des priorités du BQ et de l’élu local. En outre, les pensions aux aînés, les transferts en santé, le contrôle des frontières, les vaccins et la langue française sont tous des dossiers importants pour la formation politique québécoise et indépendantiste, aux dires de M. Marcil.
«Nos objectifs parlementaires concernent les citoyens que je représente. Les enjeux locaux sont liés à nos priorités avancées et défendues en Chambre des communes, précise le député, d’entrée de jeu. À titre d’exemple, l’approvisionnement en vaccin est très important, pour toute la population québécoise, y compris celle de Mirabel. Il faut des vaccins!»
Selon M. Marcil, le dernier budget présenté au fédéral date d’un an et demi. La dernière mise à jour économique affiche des dettes record. «Malgré tout, il faut hausser le soutien aux aînés. Il faut les soutenir en ces temps difficiles! Ces gens ont besoin de cet argent, il ne s’agit pas d’un montant astronomique. C’est quelque chose que l’on demande; il faut aider notre monde et ça touche aussi les électeurs de Mirabel.»
De l’argent qui «tarde» à venir
La hausse de transferts en santé est – comme mentionné plus haut – un dossier cher au Bloc québécois et à l’élu d’ici. «On sait que la santé n’est pas une compétence fédérale. En échange des transferts, Canada met des conditions. Or, il faut une hausse des transferts en santé pour tous. Québec gérera cette somme selon sa compétence et ses besoins.»
Simon Marcil se penche sur le dossier des compensations aux agriculteurs, mais dénonce que les actions du fédéral tardent à venir. «J’ai l’impression qu’on s’en reparle depuis un bon moment. Au début de mon premier mandat, on travaillait là-dessus, avec les anciens traités. Ce n’est toujours pas réglé à ce moment-ci. On souhaitait jadis que le gouvernement compense et il faut demander, une fois de plus. Le gouvernement fédéral doit compenser de manière adéquate.»
Selon le député Marcil, lesdites compensations ont été annoncées, mais rien n’a encore été finalisé. «On a hâte que ça se termine et que tout le monde soit compensé!»
Frontières et voyages non essentiels
Dans tous les contextes, pandémie ou non, le gouvernement fédéral est responsable de ses frontières. Le Bloc québécois demande donc à Justin Trudeau de mettre en place des mesures claires de contrôle en lien avec les voyages. «Il faut que les gens restent en quarantaine. Québec gère la santé, mais le fédéral doit gérer les frontières. Il faut mettre ses culottes et contrôler les vols non essentiels, comme les voyages dans le sud. On veut sortir d’une pandémie, éviter la contamination à l’étranger!»
En ce sens, lors d’une conférence de presse tenue la semaine dernière, le vendredi 22 janvier, Justin Trudeau disait qu’Ottawa envisage d’imposer la quarantaine obligatoire à l’hôtel aux frais des voyageurs qui rentrent au pays. De nouvelles mesures ont été annoncées, une semaine plus tard, visant à dissuader la population canadienne de voyager en temps pandémique. Entre autres, les vols partant en destination des Caraïbes et du Mexique seront suspendus jusqu’à la fin avril, dès ce dimanche.
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