Rappelons que le service du train de banlieue sur la ligne Deux-Montagnes est interrompu depuis le 27 avril dernier les fins de semaine et les jours fériés, et le sera jusqu’à la mise en service du REM. Ces plages de fins de semaine, a-t-on expliqué du côté de CPDQ Infra, maître d’œuvre du projet, seront optimisées pour accélérer les travaux, afin de limiter au maximum les impacts sur le service de trains en semaine pour l’année 2018 et 2019. Un ensemble de mesures de mitigation a été mis en place par l’Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM) et les sociétés de transport pour pallier à cette interruption de service.
Plus précisément, on compte parmi les mesures mises en place un service d’autobus express qui circule entre la station de métro Montmorency et les gares Deux-Montagnes et Grand-Moulin.
<h3>La CDPQ doit payer la note</h3>
«Les usagers du train de Deux-Montagnes voient la qualité des services pour lesquels ils ont payé diminuer considérablement. Le PQ demande donc une diminution des tarifs pour ces usagers en fonction des arrêts de service planifiés. C’est à la Caisse de dépôt de payer la note, car elle est responsable du REM, le projet à l’origine des perturbations», a fait savoir, jeudi matin, par voie de communiqué de presse, le porte-parole de l’opposition officielle pour les dossiers touchant le REM, Alain Therrien.
Celui-ci trouve tout à fait normal qu’une compagnie diminuant la qualité d’un service baisse ses tarifs. «Pourquoi serait-ce différent dans le cas de la ligne Deux-Montagnes, pour laquelle le temps du trajet augmentera considérablement? Dans un premier temps, une baisse de 25 % serait justifiée. Plus tard, lorsque le tunnel sera complètement fermé, cette baisse devrait atteindre 50 %. Le ministre des Transports doit l’exiger, et la Caisse doit payer. C’est la moindre des choses à faire pour les dizaines de milliers de citoyens qui voient déjà leur quotidien bouleversé et qui devront composer avec des interruptions de service encore plus importantes», a ajouté M. Therrien.
«Le gouvernement et la Caisse attendent-ils que les usagers brimés abandonnent le transport en commun pour se réveiller? Ou qu’ils intentent un recours collectif? S’ils croient pouvoir chambarder le quotidien de quelque 10 000 usagers du transport en commun sans conséquence, ils se trompent. La situation actuelle est de très mauvais augure pour la suite des choses, et doit être corrigée», de conclure le porte-parole péquiste.

D’ailleurs, la jeune laurentienne organisait un Zumbathon, le 11 mai, à l’école des Grands-Vents, de sa ville de résidence, réunissant un total de 60 personnes, amateurs d’activité physique. Elle a réussi à collecter un total de 675 $ grâce au rendez-vous et à la générosité des convives et de commanditaires.
Cette somme s’ajoute donc aux 2 045 $ dédiés aux enfants malades, ayant dépassé de loin un objectif de 1 200 $, demandé par l’organisation, et ce, grâce à d’autres activités et initiatives de son cru. En entrevue téléphonique, Coraly Boucher, 8 ans seulement, se disait fière de pouvoir s’impliquer pour les enfants qui ont besoin de support et de sous, elle qui est en parfaite santé.
En ce sens, elle le spécifiait, lors de l’entrevue, qu’elle a besoin d’un support additionnel de la population du secteur. Coraly souhaite amasser beaucoup plus dans les prochaines semaines, en marge du Télédon d’Opération Enfant Soleil, dont la 31e édition se déroulera très bientôt, à Québec, le 17 juin 2018.
Pourquoi s’impliquer?
D’entrée de jeu, Coraly Boucher racontait sa soirée au Zumbathon. Elle était alors accompagnée de sa mère, Véronique Vachon, et de sa grand-mère, Ginette Vachon, qu’elle souhaitait d’ailleurs remercier pour leur présence et leur soutien.
«Au début, je me suis présentée devant le public et nous avons commencé le zumba. Je fais du zumba avec ma grand-mère, habituellement, et d’autres personnes ont décidé d’embarquer dans notre projet d’organiser un Zumbathon pour amasser des fonds. C’est ma grand-maman qui m’a épaulée dans l’organisation du rendez-vous», précise-t-elle, ajoutant que la cause d’Opération Enfant Soleil la touche particulièrement.
En ce sens, après avoir organisé diverses collectes, elle continue à vendre des billets pour la Maison Enfant Soleil. Ils sont au coût de 10 $ et disponibles dès maintenant. Des dires du site de l’organisme, le grand gagnant du tirage «recevra un prix d’une valeur de 500 000 $, incluant la maison entièrement décorée et meublée, ainsi qu’une bourse pour l’achat d’un terrain dans la ville de son choix».
Présence au Télédon 2018
L’aventure de Coraly s’arrêtera très bientôt, de ses dires. Elle n’a que quelques jours pour grossir davantage son montant final: «J’ai jusqu’au 15 juin pour amasser des fonds. Je veux aller en direct à la télévision le 17 juin, en avant-midi, au Télédon d’Opération Enfant Soleil pour présenter le chèque et le total de sous que j’ai amassé. Je suis aussi partenaire pour l’organisation», conclut cette dernière.
Les gens sont donc invités à les contacter, elle et sa mère, pour acheter leur billet pour la Maison Enfant Soleil 2018, pour plus d’informations ou pour simplement faire un don: marraine3@hotmail.com. Pour plus d’informations concernant Opération Enfant Soleil: [<a href="http://www.operationenfantsoleil.ca">www.operationenfantsoleil.ca</a>].

Coraly Boucher a besoin de votre support

Agente de voyage de profession, Sylvie Bérubé connaît le Maroc comme le fond de sa poche, comme le dit si bien l’expression consacrée. Pour y être allé à maintes reprises à titre personnel, c’est un pays qu’elle affectionne particulièrement et qu’elle ne se lasse pas de visiter.
Depuis novembre 2017 toutefois, moment de son premier voyage de groupe, elle y emmène des femmes avec elle afin de leur faire découvrir cette contrée africaine, mais surtout pour amasser des fonds pour la Fondation Hôpital Saint-Eustache.
«En mars, nous étions 22 à participer au voyage. Comme lors des éditions précédentes, chacune d’elle devait s’engager à remettre un total de 300 $ à la Fondation (200 $ sont déjà inclus dans le coût du voyage)» , explique Mme Bérubé qui était notamment accompagnée de quelques membres du personnel de l’Hôpital Saint-Eustache.
Le prochain voyage se déroulera du 15 au 29 novembre. Celles qui souhaitent y prendre part devront débourser 3490 $, ce qui inclut l’avion, l’hébergement, les visites et tous les repas.
«On remet donc toujours un minimum de 7000 $ à la Fondation Hôpital Saint-Eustache» 
<h3>Voyage de luxe</h3>
Le forfait qu’a imaginé Sylvie Bérubé en est un qui vaut, à la base, plus de 4000 $. Le fait d’y aller en groupe permet d’en réduire le coût.
«C’est vraiment un voyage de luxe! Les commentaires des filles sont tous positifs. Celles qui l’ont fait une fois veulent revenir» , lance Mme Bérubé qui mènera son groupe sur une distance de 2000 km à travers le Maroc où un séjour dans le désert et des balades à dos de dromadaire sont entre autres inscrits à l’itinéraire.
La plupart des déplacements se font par ailleurs dans le plus grand confort, à bord de véhicules de marque Range Rover, équipés de l’air climatisé.
«C’est vraiment un voyage de filles où l’on va puiser à l’intérieur de soi-même, où l’on va au-delà de ses limites. C’est très différent d’un voyage normal. Il y a des bouts où certaines pleurent, d’autres où elles rient. C’est vraiment un retour sur soi-même!» 
Sylvie Bérubé prévoit retourner au Maroc avec un autre groupe en mars 2019. C’est donc un montant de près de 15 000 $ qu’elle remettra à la Fondation Hôpital Saint-Eustache lors du prochain Télédon.
Pour obtenir de l’information, il suffit de visiter la page Facebook «Défi Espoir aux couleurs du Maroc 2018» . Pour réserver sa place, il faut appeler Sylvie Bérubé au 514 506-7239.
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REM: le PQ exige une réduction des tarifs pour les usagers de la ligne Deux-Montagnes

La CDPQ doit payer la note